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Comment est structuré la société francaise ?

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Par   •  20 Avril 2022  •  Dissertation  •  1 482 Mots (6 Pages)  •  1 119 Vues

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Couturier Hélène terminal 03 SES

Comment est structuré la société française actuelle ?

La part des revenus perçus par les 1% des plus riches a nettement baissé depuis les années 1920 jusqu’aux 30 glorieuses. Depuis 1975, ils ont rattrapé une bonne partie de ce qu’ils avaient perdu. Le revenu, le patrimoine mais également la place dans la production, c‘est à dire le facteur économique est un des critères de la stratification sociale. Cette dernière désignant la répartition de la population selon des critères qui sont facteurs d’inégalités sociale. Les catégories ainsi constituées peuvent corresponde à des groupes sociaux. De grands sociologues tels que Karl Marx, Marc weber ou encore Pierre Bourdieu ont proposé des théories fondatrices de la structure sociale. Mais alors, comment est structurée la société française actuelle ? Pour répondre à ce questionnement, nous verrons dans un premier temps que la société actuelle française est structurée par de multiples facteurs, puis que ces groupes sociaux différenciés crées sont hiérarchisées.  

L’organisation social est structurée par de multiples facteurs.

Premièrement, le facteur économique structure l’organisation sociale. C’est ce que Karl Marx, philosophe et sociologue prussien du 19ème siècle met en avant, en effet selon lui l’organisation sociale est fondée sur les rapports de productions, mais également de domination des différents individus : les bourgeois exploitent les prolétaires, et accaparent la richesse produite. C’est une analyse unidimensionnelle qui ne prend en compte que l’aspect économique.  Selon lui, la position dans le processus de production définit l’appartenance à la classe sociale : il y a une forte séparation entre bourgeoisie, capitalistes qui détiennent moyens de production (capitaux, usines, machines) et le prolétariat, ouvrier qui ne dispose que de la force de travail et sont obligés de la vendre aux bourgeois pour survivre dans le cadre du salariat.  La société se divise en deux classes sociales : petits patrons aspirés par grands capitalistes, et petits artisans, indépendants, paysans aspirés par le prolétariat. Elles se forment par la lutte, la mobilisation, l’organisation d’individus ayant la même place dans les rapports de production, ce qui développe une conscience commune. A travers cette idéologie on peut distinguer 2 classes distinct : la classe en soi, soit un ensemble d’individus occupant la même place dans les rapports de production, et qui ont un mode de vie semblable, et la classe pour soi, soit un ensemble d’individus qui ont conscience d’appartenir à une même classe sociale, d’avoir les mêmes intérêts, et qui s’organisent pour les défendre. De plus, le niveau de revenu, de diplôme et la profession ont un impact fort sur le pouvoir d’achat qu’il assure et donc sur le mode de vie ou les modes de consommations (l’alimentation, addictions, l’accès au soin). De plus, généralement le niveau de revenu a un impact sur le niveau de vie, en effet on peut constater une corrélation entre le niveau de vie et l’espérance de vie. Par exemple, a 35 ans, un cadre a encore une espérance de vie de 47 ans, contre 41 pour un ouvrier, et cela peut être due au comportement plus à risque chez les populations populaire ou à la différence de mode de consommation.

Mais l’aspect purement économique ne suffit pas, du moins ne suffit plus à expliquer la stratification sociale. En effet de nouveau critères, influent également celui-ci c’est notamment le cas de certaines inégalités, c’est-à-dire des différences qui constitue une hiérarchisation.  On peut prendre les inégalités liées à la composition des ménages, soit les familles monoparentales, les personnes seul et les familles très nombreuses. Ces individus ou groupes d’individus sont les plus touchés par la pauvreté et les difficultés financières, ce qui est un critère de hiérarchisation comme vu dans la première partie. Mais également les inégalités liées au genre (entre hommes-femmes), que ce soit dans la culture, dans la vie familiale, ou dans la répartition des tâches ménagères ou la part occupée par les femmes est plus importante que pour les hommes, mais également dans le travail, avec notamment un écart de salaire significatif entre les 2 sexes. Ou encore pour finir les inégalités liées aux lieux de résidences, en effet les classes aisées sont majoritairement au centre-ville, proche de tout commerce ou lieu de scolarisation d’excellence, contrairement aux classes populaires qui sont en banlieue, plus loin des enseignements prisés, ce qui renforce les inégalités scolaires et donc sur le long terme la situation financière de l’individu. Toutes ces différences de traitement renforcent les inégalités certes économiques mais également culturel et sociale entre les individus. Les inégalités sont donc multiformes mais aussi cumulatives, c’est-à-dire qu’une inégalité en entraine d’autre et cela est un cercle vicieux.

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