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Classes et mobilités sociales

Synthèse : Classes et mobilités sociales. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Mai 2021  •  Synthèse  •  557 Mots (3 Pages)  •  363 Vues

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Sociologie 1, Classes, stratification et mobilité sociales, cours Terminale ES

Conclusion du chapitre Sociologie 1.2

        Une société juste serait une société ouverte, dans laquelle le statut social ne serait plus hérité de générations en générations (à travers le mécanisme de reproduction sociale), mais acquis, les enfants des derniers se voyant reconnu le droit de devenir les premiers (et inversement).

Ainsi, une personne va être caractérisée par sa profession qui va déterminer sa position sociale, qui sera alors comparée à celle de son père (origine sociale).

La mobilité sociale correspond au passage d’un individu ou d’un groupe d’individus à une autre catégorie sociale.

Elle peut être intragénérationnelle (durant la carrière de l’individu) ou intergénérationnelle (en comparant la position sociale du fils par rapport à son origine sociale, c'est-à-dire la position sociale de son père). Si la PCS des père et fils reste la même, on parle de reproduction sociale. Dans le cas contraire, il y a mobilité sociale. Cette dernière peut être alors ascendante (promotion sociale), descendante (démotion sociale ou déclassement) ou encore horizontale (changement de PCS sans réel changement notable dans l’échelle sociale).

La mobilité sociale va être mise en évidence à travers la construction et l’étude des tables de mobilité (à partir des tables de recrutement – la part des fils/filles ayant un père déjà dans la même PCS qu’eux-mêmes – et des tables de destinée – la part des fils/filles d’une PCS ayant la même PCS – et des effectifs de chaque catégorie en actifs de 30 à 59 ans en 2014/2015)

En effet, pour gagner en lisibilité et en simplicité ne sont étudiés dans les tables de mobilité que les individus actifs de 30 à 59 ans et n’est pas retenue la mobilité intragénérationnelle.

Elles permettent cependant d’étudier la mobilité observée c'est-à-dire les hommes mobiles dans l’ensemble des individus étudiés, mis en évidence par le taux de mobilité. (D’après les valeurs de 2003 cette fois)

De plus, la fluidité sociale permet de rendre compte de l’impact plus ou moins important entre la position sociale de l’individu et son origine sociale. Ainsi, une société parfaitement fluide correspond à une société dans laquelle la position sociale n’est pas déterminée par l’origine sociale. La France reste un pays où cette dernière demeure limitée, même si elle tend à s’accroître depuis les années 1970.

Enfin, la mobilité sociale est contrainte dans une certaine mesure par l’évolution de la structure socioprofessionnelle (mobilité structurelle) c'est-à-dire que des individus sont contraints de changer de PCS, en raison de changements profonds dans l’économie : progrès technique, tertiarisation de l’économie etc.

Elle est également empêchée par le rôle de l’origine sociale et les inégalités entre les individus au niveau scolaire et à terme professionnel qui en découlent, soit au niveau des formes de capitaux (économique, social et culturel) mis en évidence par Bourdieu, soit à partir de l’étude de la théorie des groupes d’appartenance et de référence selon Boudon. Enfin la démocratisation de l’école entraîne alors une inflation des diplômes, souvent par « peur du déclassement » selon Eric Maurin, ce qui engendre le paradoxe d’Anderson : un niveau de diplôme supérieur à ses parents ne garantit pas pour autant forcément une promotion sociale.

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