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Bts Communication devoir 1

Cours : Bts Communication devoir 1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Avril 2019  •  Cours  •  2 114 Mots (9 Pages)  •  705 Vues

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Nom du professeur correcteur :

Note :

Observations générales :

Rédigez votre texte :

Question1.1

Le premier document est une lettre ouverte publiée par Françoise Dumont dans  L’Humanité le 17 mars 2016 et s'adressant à la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, elle est argumentative. Dans ce document, Françoise Dumont fait part des inquiétudes de la LDH concernant les difficultés que rencontrent les enfants Roms à être scolarisés normalement en raison des expulsions fréquentes.

Parmi les informations importantes de cette lettre ouverte, on apprend qu’en France, tous les enfants âgés de 6 à 16 ans résidant en France doivent obligatoirement être scolarisés selon la loi, or les enfants Roms, vivant dans l'extrême précarité et souvent expulsés ne peuvent suivre une scolarité classique. On apprend d'ailleurs que plus de 2500 Roms vivant dans les bidonvilles ont été expulsé de force durant les deux premiers mois de l'année donc en plein hiver, parmi eux on compte un tiers d’enfants. Aussi, l'état ne comprend aucun service chargés d’accompagner les familles pour les démarches d'inscription scolaire, rendant le parcours encore plus difficile. Françoise Dumont explique le travail important que font les militants d'associations afin de scolariser les enfants Roms et qu'il est encourageant de continuer, à la vue des résultats scolaires. Mais les expulsions tuent tous le travail des militants car cela entraîne une interruption parfois définitive de la scolarité des enfants. La lettre indique que des organisations internationales telles que l’Unicef pointent du doigt ces expulsions. En effet, selon le sociologue Olivier Peyroux, plus de la moitié des enfants pouvant être scolarisés ne le sont pas et ce, non pas à cause des parents mais des municipalités qui craignent que les communautés Roms se sédentarisent sur leurs communes.

Question1.2

La première partie du document2 est une photographie illustratrice de l’un article de presse prise par Martin Colombet, elle est informative. L'extrait est un texte d’article de presse, publié dans Libération par Marie Piquemal le 16 septembre 2015, il est aussi informatif. Le document2 nous montre une partie du quotidien difficile de Slavie, 10 ans et sa famille Rom.

Le document 2 met en avant Slavi, un petit garçon Rom Bulgare de 10 ans et sa famille. On y apprend qu'ils vivent maintenant dans une tente à Bobigny, comme le montre la photographie, après avoir vécu dans une voiture et une caravane. C'est après une expulsion d'un camp baptisé « la Folie » que la famille s’est retrouvée à dormir dans les parcs puis sur les trottoirs. En effet, selon Baptiste Pascal-d’Audaux, membre d'une association visant à scolariser les enfants Roms, les policiers ont pour habitude de chasser les familles Roms. Ces dernières se retrouvent donc à vivre de manière dangereuses, par exemple en plantant leurs tentes sur des trottoirs aux bords des routes.

Question 1.3

Le document3 est un article de presse de Juliette Bénabent publié dans Télérama  en 2016, il est informatif. L'article relate la visite Geneviève Avenard, Défenseure des enfants à la « jungle » de Calais, cette dernière pointant du doigt les conditions de vie dramatiques des migrants y résidant, particulièrement les mineurs qui devraient être mieux protégés.

Tout d'abord, on apprend que la « jungle » de Calais est protégée par des camionnettes de CRS. Des hommes reviennent avec de la nourriture du centre Jules Ferry, situé à l'extérieur . On y apprend aussi qu'une partie des personnes vivant dans ce camp doivent être expulsées. Geneviève Avenard, Défenseure des enfants est donc allée visiter ce lieux pour prendre connaissance des conditions de vie des mineurs et vérifier si l'État rempli ses devoirs envers eux. L'évacuation doit en effet être suffisamment encadrés afin que les migrants ne disparaissant pas car cela les mettrait en danger. On peut noter des améliorations de la qualité de vie à Jules Ferry grâce à un rapport fait par des collaborateurs de la Défenseure. Depuis leur visite lors de l'été, le nombre de repas par jour a doublé ainsi que le nombre de places réservées aux femmes et enfants, passant de 200 à 400. Il y'a aussi un projet d’école et une salle de polyvalence en travaux. Un CAP (Centre d’Accueil Provisoire) est né en janvier ayant pour but l’accueil des migrants ayant quittés la « jungle ». Il est équipé de conteneurs chauffés,  lits et prises électriques mais ne dispose ni d'eau courante, ni de douches et moyens de faire à manger. On y trouve aussi des dispositifs d'accueil pour les enfants et adolescents de la « jungle ». À l'intérieur de la « jungle » existe une école accueillant aussi les adultes mais sa pérennité est incertaine tout comme celle du camp. La requête de Geneviève Avenard est donc de protéger les mineurs. Elle souhaite la mise en place d'un dispositif local pour assurer leur protection et que les mineurs ne soient pas lâchés dans la nature devenant ainsi la proie des réseaux criminels. Le futur de la « jungle » et le sort des migrants est donc plus qu'inquiétant.

Question 1.4

Le document 4 est un article paru dans Plein Droit, la revue du Gisti, il est argumentatif. L’auteur évoque les raisons des disparitions des mineurs en Europe selon Europol mais aussi selon l’Adjie.

Dix mille enfants migrants auraient disparus une fois arrivés en Europe, depuis deux ans selon un responsable d’Europol, l’agence policière européenne. Il précise que ce serait à cause de réseaux criminels. Une fois cette information mise à disposition des medias, ces derniers n'hésitent pas à dramatiser encore plus la situation, évoquant des réseaux de prostitution ou encore trafics d'organes. Tout cela cache le vrai problème, celui du refus d'accueil et de protection des mineurs par les autorités européennes. l’Adjie (accompagnement et défense des jeunes isolés) est une association parisienne accueillant chaque semaine des migrants, principalement des garçons africains âgés de 15 à 17ans, la plupart confirme avoir été enregistrés par les autorités durant leur périple. Ils expliquent que, contrairement à ce que raconte les medias, ils n'ont eu affaire à aucun réseaux criminels malgré qu'ils aient connus des épreuves difficiles pour arriver jusqu'en France. On apprend aussi que sans documents valables prouvant leur identité et donc le fait qu'ils soient mineurs, les migrants concernés ne bénéficient d'aucune protection. Le cas des mineurs « disparus » semblent masquer le réel problèmes des mineurs non protégés par les services. Selon l'auteur, il ne faut pas oublier qu’environ 50% des 10000 mineurs n'ont pas obtenu de protection. L'autre moitié en bénéficiant, vit pourtant dans des conditions déplorables. Certains sont scolarisé et d'autres fuient afin de trouver meilleur accueil ailleurs. Nul doute qu'une partie d'entres eux se retrouve dans la jungle de Calais. L'auteur conclut en se demandant quelle est la part de responsabilité des pays d'Europe dans ces disparitions.

Question 2.1

Le thème global de ce devoir est les droits des enfants réfugiés en Europe et principalement en en France (Jungle de Calais, Bobigny…) au cours des années 2015 et 2016.

On peut tout d'abord constater l’impossibilité des migrants à se sédentariser en raison des nombreuses expulsions qu'ils subissent. Comme l'indique Françoise Dumont dans L’Humanité , les autorités n'hésitent d'ailleurs pas à les déloger durant la période hivernale alors que les enfants sont scolarisés. Elle précise aussi que durant les deux premiers mois de 2016, plus de 2500 personnes ont été expulsé des camps dont un tiers d'enfants. Le journal  Libération a suivi le parcours d'une famille Rom durant des mois. Dans l'article de septembre 2015, Marie Piquemal montre le quotidien d'un petit garçon,  Slavi et mentionne le fait que lui et sa famille vivent aujourd'hui dans une tente sur un trottoir et occupaient précédemment une voiture ou encore une caravane en raison des expulsions. Impossible donc pour eux d'occuper un endroit fixe. Juliette Bénaben nous explique aussi dans son article Télérama  en 2016 que la jungle de Calais connait également des expulsions, ce n'est donc pas un lieu aidant les migrants à se sédentariser.

Egalement, nous pouvons noter la difficulté d'accès à une scolarisation. Françoise Dumont explique que la scolarité des enfants est souvent interrompue que ce soit ponctuellement ou de façon définitive en raison des expulsions. Ainsi, l'auteure indique que l'éducation scolaire est non seulement un droit fondamental mais aussi une obligation pour tous les enfants de 6 à 16 ans résidant en France. Elle mentionne également qu'il est difficile pour les familles de scolariser les enfants car aucun service de l'état ne les aident pour les démarches. L'article du Gisti montrent que certain mineurs ne sont pas protégés et ont donc aucune obligation d'être scolarisé. On y apprend que certain le sont et d'autres non, sans plus d'informations ; cela montre donc que le droit à l'éducation est bafoué.

Nous remarquons aussi les conditions de vie minimales ou même insalubres dans lesquelles vivent les migrants. Cela est confirmé par la photographie de Martin Colombet, montrant un petit garçon Rom et la tente dans laquelle il vit. On apprend d'ailleurs par Marie Piquemal que cette tente est située à Bobigny, bord de la route, ce qui est même dangereux. Juliette Bénabent quant à elle dénoncent les atroces conditions de vie dans son article. Elle mentionne me fait que les migrants ne peuvent ni cuisiner ni prendre de douche à la jungle de Calais car il n'ont pas accès à l'eau courante. Elle précise aussi que le site est fait de boue et de nids de poule. Le Gisti indique que lorsque les mineurs sont protégés, ces derniers vivent dans des hôtels déplorables et dépendent des tickets restaurants qu'ils perçoivent une fois toutes les semaines.

Enfin, on peut relever que malgré tout, des aides sont mises en place, il y'a tout de même une volonté que la condition des migrants évolue. Françoise Dumont précise dans son article pour L’Humanité la présence  de militant associatifs facilitant la scolarisation des enfants aux familles Roms. Elle y souligne aussi les résultats scolaires encourageants et l'apprentissage rapide de la langue française. Marie Piquemal mentionne quant à elle dans son article l'existence de l’Aset 93, une association visant aussi à scolariser mes enfants Roms. Juliette Bénabent précise dans Télérama parle de progrès au centre Jules Ferry tels que le nombre de repas ayant doublés ainsi que le nombre de places au centre réservé aux femmes et enfants. On y apprend aussi qu'un projet d'école  est en cours. Elle mentionne aussi la présence d'une école dans le camp de Calais, avec des couvertures, des tableaux et aussi des ordinateurs. Les autorités ont ailleurs assuré que cette école ne sera pas détruite. Enfin, le Gisti parle de l’Adjie (accompagnement et défense des jeunes isolés) une association visant la protection des mineurs isolés.

Question 2.2

 Françoise Dumont révèle comme information spécifique l'obligation des enfants de 6 à 16ans vivant sur le territoire français d'être scolarisés. Or, une partie de ces enfants ne le sont pas, ce droit fondamental à l’éducation n'est donc pas respecté.

Marie Piquemal nous apprend que les enfants migrants peuvent être arrachés aux parents dés le plus jeune âge,  elle cite l'exemple du policier voulant placer une petite fille à la Ddass alors que celle-ci a une famille.  

Juliette Bénabent quant à elle nous apporte des précisions spécifiques sur les conditions de vie déplorables des migrants dans la jungle de Calais, ou il n'y a ni eau courante ni moyen de cuisiner ou se doucher. Elle mentionne aussi le fait qu'il sera de plus en plus difficile pour les migrants de trouver une terre d'accueil, les pays d'Europe durcissant leurs conditions d'immigration.

Enfin, le Gisti donne des informations importantes sur le fait que le mineurs isolés disparus, c’est-à-dire ne bénéficiant pas de protection, le sont en partie car les services d'immigration les déclarent come tels. Le Gisti souhaite donc démontrer que ces mineurs ne sont donc pas pris dans les griffes de réseaux criminels comme le raconte les medias.

Question3

I : Les droits fondamentaux sont bafoués.

1 Les enfants réfugiés  ne suivent pas une scolarité classique malgré le fait que ce soit une obligation sur le territoire français. (Doc. 1 et doc.4)

2 Le droit au logement n'est pas respecté, les conditions de vie sont insalubres et il est impossible pour les enfants migrants et leurs familles de s'établir au même endroit en raison des expulsions. (Doc.2, doc.3, doc.4)

3. Le droit à la sûreté n'est pas non respecté car la vie des réfugiés est parfois menacée. (doc.2, doc.4)

II : Les institutions ne prennent pas en charge les migrants comme elles le devraient.

1 Les mineurs isolés qualifiés de « disparus » sont en fait des réfugiés que l'État ne protège pas. (Doc.4)

2 Heureusement, des associations s'occupent et accompagnent les migrants. (Doc. 1, doc.2, doc3, doc4)

Commentaires du correcteur :

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