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Bibliographie dopage

TD : Bibliographie dopage. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Avril 2016  •  TD  •  4 069 Mots (17 Pages)  •  1 021 Vues

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Table des matières

Introduction :        2

I/ L’HISTOIRE ET L’EVOLUTION DU DOPAGE :        3

Portrait Marion JONES        5

II/ LE DOPAGE : UN FLEAU INTERNATIONAL        5

III/ LE DOPAGE : UN CHOIX IMMORAL        10

D’un point de vue légal        10

Le dilemme des sportifs         10

IV/ LE CULTE DE LA PERFORMANCE        11

V/ AU POINT DE VUE MEDICAL        13

Les techniques et les produits dopants :        13

a) Modifier la morphologie         13

b) Améliorer l'endurance         13

c) Augmenter la masse et la force musculaires          14

d) Accroître la concentration et combattre la fatigue         15

e) Perdre du poids         15

f) Traitement de la douleur        16

g) Le cathétérisme        16

Les effets du dopage sur la santé         16

Le dopage, un progrès scientifique :        17

Le dopage, un progrès technique ?        18

Peut-on envisager le sport sans dopage ?        18


Introduction :

Depuis toujours et dans de nombreux domaines l'homme cherche à améliorer ses performances, c'est pourquoi il utilise des produits ou des techniques de dopage. Celles-ci ont été développées en fonction des différentes disciplines sportives.

Les sports les plus connus, quand il est question de dopage, sont le cyclisme et l'athlétisme mais en réalité le dopage est présent dans de nombreux sports.

Les sportifs sont poussés à mettre leurs vies en danger par de nombreuses personnes et pour de nombreuses raisons.

Les effets du dopage dépendent de la durée de consommation, de la nature de la substance consommée ou encore l'état physique du sportif.

Aujourd’hui le dopage est puni par la loi et fait l’objet d’une lutte internationale. La première loi anti-dopage apparaît en 1965. Cette loi ne s'applique pas uniquement aux athlètes professionnels, elle concerne tous ceux qui participent à des compétitions organisées par des fédérations.


I/ L’HISTOIRE ET L’EVOLUTION DU DOPAGE :

Le dopage sportif date en fait de l’Antiquité. Les athlètes

cherchaient à oublier la fatigue, à intensifier leurs efforts et à accroitre leurs puissances de travail. Les premières représentations montrant l’ingestion de produits dopants remonte en fait 3 000 ans environ avant notre ère. En ce temps-là les vertus de certaines plantes comme l’éphédra (une plante contenant de l’éphédrine qui est un stimulant réputé) étaient bien connues de plusieurs civilisations, celles-ci cherchant à réduire leurs fatigues. Les chinois, par exemple, utilisaient les vertus stimulantes du ginseng.

Au Ier siècle avant J-C, les coureurs de fond utilisaient des

décoctions de prêle afin de contracter leurs rates et de prévenir les abandons.

Au VIème siècle avant J-C, les athlètes grecs mangeaient

différentes viandes selon le sport qu’ils pratiquaient. Les sauteurs mangeaient donc de la viande de chèvre dans l’espoir de sauter plus haut, les boxeurs et les lanceurs quant à eux, mangeaient de la viande de taureau, et, enfin, les lutteurs mangeaient de la viande grasse de porc.

Les grecs buvaient également de l’hydromel afin de

 conditionner les états euphorisants propres à les propulser dans les compétions les plus rudes tandis que les romains utilisaient des feuilles de sauge.

Afin d’accroitre leur énergie physique et psychique, et voire

 même leur potentiel sexuel, les indigènes d’Amérique du Sud consommaient des feuilles de coca alors que les indigènes d’Afrique consommaient la noix de kola. C’est une culture qu’ils partagent en commun.

Les premiers rassemblements sportifs ont eu lieu à Olympie. Les athlètes mangeaient des testicules de taureau pour être

plus forts. Cela pourrait paraître débile mais c’est une pratique qui existe encore aujourd’hui.

Au XIXéme siècle, les athlètes d’endurance consommaient de la strychnine, de la caféine, de la cocaïne et de l’alcool.

En 1904, Thomas HICKS remporte le marathon grâce à la

 consommation de strychnine, d’œuf cru et de brandy lors de la course.

Durant la Guerre Froide :

Lors des jeux olympiques de 1645 à 1991 les américains et les soviétiques voulaient utiliser le domaine sportif afin de montrer leur supériorité. Ils se sont donc dopé ce qui a permis d’accroitre leurs chances. Le dopage a fait des ravages et tout particulièrement chez les femmes se dopaient à la testostérone et qui finissaient par changer de sexe.

      Andréas KRIEGER, un athlète allemand en est le parfait exemple. C’était en fait une femme spécialiste du lancer de poids qui a remporté les Championnats d’Europe d’athlétisme de 1986. Elle a été traitée de son issu avec des anabolisants et des hormones masculines en RDA. Cela lui a couté sa féminité, il lui est devenu de plus en plus évident que son identité sexuelle était masculine. Elle a donc subi une opération pour changer de sexe et elle a changé de nom en 1997, passant ainsi du nom Heidi à Andréas.

 


Portrait Marion JONES

Durant les Jeux Olympique de Syndney en 2000, elle a pris de l'EPO mais elle a nié les faits pour sa préparation au JO. En 2007 lors d'un contrôle anti-dopage au championnat des Etat-Unis son échantillon B a été contrôlé positif à l'EPO mais le tube A, négatif, l'a innocenté. En Octobre 2007 elle a écrit une lettre à sa famille en confirmant son usage de stéroïde de 1992 à 2002 ce qui mit fin à sa carrière. Elle a donc ses médailles ( 3 en or et 1 en bronze ). En 2008 elle a été condamné à 6 mois de prisons ferme pour participation dans l'affaire Balco ( entreprise nutritionnelle ). Il a été indiqué que Marion Jones s’est soumise à des prises de sang pour s'assurer que les traces d'absorption de produits dopantes ont bien disparu l'or de JO de Syndnay. Elle aurais menti pour cacher aux agents fédéraux l'utilisation des produits dopants et ses connections avec Balco.

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