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Travail, salarié et capital

Commentaire de texte : Travail, salarié et capital. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Février 2021  •  Commentaire de texte  •  895 Mots (4 Pages)  •  1 777 Vues

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La question du travail joue un rôle important dans la philosophie de Karl Marx. Elle est une thématique transversale chez lui, c'est le fondement de sa pensée.

Dans cet extrait issu de Travail salarié et Capital, écrit en 1847 ce philosophe allemand de la seconde moitié du 19ème siècle évoque l’aliénation du travailleur au capitaliste. A partir de ce thème, il propose un questionnement: à savoir comment le travailleur est exploité par le capitaliste par le biais de sa force de travail.

L’auteur développe son argumentation en trois étapes : dans un premier temps il nous donne une définition du travail et aborde le lien entre le capitaliste et l’ouvrier , puis il interroge sur l’objectif pour l’ouvrier de travailler. Enfin, il insiste sur l’aliénation de l'ouvrier au travail et donc au capitaliste.

Dès le début de cet extrait, Karl Marx défend l’idée que le travail est une marchandise, c'est-à-dire un bien qui a une valeur d’usage et d’échange dans la recherche de profit. Il distingue deux types de marchandises: les produits où objets destinés à la vente puis à la consommation, mais également la force de travail qui selon lui est une marchandise que l’ouvrier vend au capitaliste. En effet la seule propriété de l’ouvrier est sa force de travail,et il est obligé de vendre cette force à celui qui a l’entreprise et le capital, à savoir le capitaliste. Le travailleur, en échange de sa force de travail, perçoit un salaire. Le capitaliste en échange de cette force reçoit de la marchandise et est ensuite capable d’en tirer profit. Ainsi le prolétaire, en terme marxiste, et le capitaliste ont la même intention, le même objectif, qu’est de recevoir un salaire. Cependant, on peut facilement déduire que l’un a besoin de l’autre. En effet, le capitaliste est incapable de produire de la marchandise sans l’ouvrier, dans le sens inverse le travailleur n’est doué qu’a produire cette marchandise et n’est donc pas capable d’en tirer profit. Ainsi, selon cette observation on traduit qu’ils sont complémentaires, ils sont interdépendants. En revanche, si l’ouvrier est capable de produire une marchandise mais aussi d’en tirer profit, il n’a plus besoin du capitaliste, il est indépendant, il est capable de subvenir à ses besoins par lui-même.Néanmoins, cette solution n’est pas envisageable car l’ouvrier ne dispose pas d’un capital suffisant. L’ouvrier est donc aliéné au capitaliste ad vitam aeternam.

Marx nous suggère, dans un second temps, une réflexion sur l’objectif pour l’ouvrier de travailler. Il pose d’ailleurs clairement cette question par la phrase: “Pourquoi la vend-t-il?” ( sa force de travail) et y répond sans plus attendre: “pour vivre”. La rapidité de cette réponse signifie qu’il ne laisse aucune place au doute, la seule et unique raison de travailler pour l’ouvrier est de vivre, de pouvoir s’assurer , à lui et à sa famille, les moyens de subsistances nécessaires. Il insiste d’ailleurs sur cet objectif à plusieurs reprises à la suite. Seulement, Marx ne qualifie jamais, dans son texte, le travail comme faisant partie de la vie. En effet, il prend pour synonyme de travail le terme d’ « activité vitale », qui nous montre que l’ouvrier travaille pour vivre mais que ce n’est pas une finalité pour lui. On peut

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