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Marx Travail, Salarié et Capital

Commentaire de texte : Marx Travail, Salarié et Capital. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  1 134 Mots (5 Pages)  •  944 Vues

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Commentaire de texte :Marx Travail salarié et Capital, 1849[pic 1]

Note :

Observation :

       Dans ce texte, l’auteur aborde le thème des besoins dans la société. Plus précisément il s’interroge sur la valeur de ceux-ci :

Les besoins des hommes sont-ils inconditionnels ou bien dépendent-ils de certains facteurs apportés par la société ?

Dans ce texte, l’auteur veut montrer que les besoins des hommes sont relatifs à la société dans laquelle ils vivent : ils ne sont pas inconditionnels.

Après avoir expliqué le texte, nous verrons que l’on peut approfondir sa thèse puis nous verrons comment pourrions nous la contester.

Dans un premier temps, Marx nous explique sa thèse grâce à un exemple simple (l. 1-9). Puis, dans une deuxième partie, il approfondit cet exemple à travers une métaphore plus actuelle, celle du capital productif (l. 10-16). Enfin, il conclut en synthétisant sa thèse dans une troisième partie (l. 16-18).

Dans la première partie de son texte (l. 1-9), Marx pose un exemple simple visant à mettre en évidence sa thèse et à la faire comprendre par tous.

Il soutient tout d’abord que les besoins d’un homme seraient minimes si la société était parfaitement égale. Mais à partir du moment où quelqu’un possède plus que lui, ce qu’il possède perd de sa valeur et un sentiment d’envie, de manque se créé.

En disant que « tandis que la civilisation progresse , ses habitants se sentiront toujours plus mal à l’aise », l’auteur veut souligner que le progrès n’a d’autre fin que de mettre le travailleur dans une position d’infériorité car il ne peut rattraper le progrès en cours afin d’être lui même à la page.

Dans sa seconde partie (l 10-16), Marx généralise son exemple afin d’argumenter plus richement sa thèse. Plus précisément, nous pouvons supposer qu’il confronte communisme et capitalisme afin de démontrer le mal être que nous impose ce dernier.

L’auteur nous expose que les « les jouissances du capitaliste […] sont inaccessibles au travailleur » . Il affirme par là que contrairement au capitaliste, le travailleur - que nous pouvons considérer comme l’allégorie du communiste - , ne récolte pas ce qu’il mériterait de son dur labeur.

Il diabolise le capitalisme en dénigrant les richesses et le progrès qu’il doit apporter : L’augmentation des richesses impliquerait l’augmentation du pouvoir d’achat et donc du besoin de luxe dans la société étant donné que les habitants pourront se permettre bien plus d’achats superflus. Ce qui relèverait la barre de la satisfaction sociale - jusqu’à ce qu’elle soit inatteignable -  et mettrait les moins riches dans une position de faiblesse et de pauvreté.

Dans sa troisième partie (l. 16-18), le philosophe conclut son argumentation et répond à la question posée :

« Nos besoins […] ont leur source dans la société ». En déclarant cela, Marx confirme que la mesure de nos besoins et de notre satisfaction se trouve bien dans la société elle-même. Si cette dernière se contentait de peu, c’est à dire de petites maisons, de petits commerces, l’habitant ne songerait même pas à voir plus grand. Tandis que lorsque se construisent d’immenses buildings ou se développent de nouvelles technologies à tour de bras, l’envie de posséder ce que l’on ne peut pas se permettre germe jusqu’à ce que l’on ne puisse plus la déraciner.

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