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Sommes-nous maîtres de nos pensées ?

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Par   •  3 Novembre 2022  •  Dissertation  •  427 Mots (2 Pages)  •  1 425 Vues

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Corrigé : « Sommes-nous maîtres de nos pensées ? »

Déf : « nous » : les sujets pensants.

Déf : « maîtres » : nous les contrôlons, nous les dirigeons, nous les gouvernons.

Déf :« pensées » : notre réflexion, notre psychisme, activité intellectuelle, entendement, conscience, notre moi intérieur, notre intériorité.

PBQ : Pouvons-nous affirmer que nous contrôlons la totalité de notre psychisme ? Notre conscience est-elle toute-puissante ou au contraire, nous échappe-telle ? Dominons-nous vraiment nos pensées les plus profondes ?

Annonce du plan : En tant que sujets conscients, nous sommes les maîtres de nos pensées et de notre jugement. Cependant, notre psychisme est habité par un inconscient qui fait obstacle à la maîtrise totale de nos pensées.

A) Nous sommes maîtres de nos pensées car :

  • Nous sommes dotés de la conscience réfléchie.
  • Nous sommes maîtres de nos pensées : Descartes l’affirme par le cogito.
  • Nous contrôlons nos pensées à partir d’un certain âge : Kant le démontre par la preuve de l’emploi du « je ».
  • Nous maîtrisons nos valeurs humanistes car nous avons une conscience morale : regrets, remords, déontologie, éthique.

B) MAIS « Le moi n’est pas maître dans sa propre maison » ce qui veut dire que nous ne sommes pas du tout, selon Freud, les maîtres de nos pensées !

Partie sur l’inconscient à développer : le « ça » qui montre qu’on n’est pas maîtres de nos pensées.

C’est le surmoi, le censeur, l’autorité, qui cherchent à devenir les maîtres de nos pensées, d’où un conflit intérieur très fort au sein de notre psychisme !

C) Néanmoins, affirmer qu’on ne contrôle pas nos pensées, qu’elles ne sont pas dominées par notre unique volonté, qu’elles échappent à notre pouvoir, est un alibi assez facile à détruire.

Dans cette perspective, Alain pense que la psychanalyse retire au sujet tout pouvoir de maîtrise de ses pensées, ce qui risque de l’entraîner à commettre des actes répréhensibles. (« animal redoutable » œuvre : Eléments de philosophie).

Le fait de ne pas admettre qu’on ne détient pas les pleins pouvoirs sur nos pensées est un raisonnement qui fait appel à la mauvaise foi ; ainsi, selon Sartre, la psychanalyse nous a fait plutôt reculer car, dans cette optique, on renonce à mobiliser l’ensemble de nos forces psychologiques et on n’assume jamais vraiment nos penchants et nos faiblesses humaines, donc nos responsabilités.

                           __________________________

Conclusion 

Réponse finale dans la conclusion : élève qui fait son choix, qui tranche.

 

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