Sciences et religions

Dissertation de philo Dissertation philosophique

Partout à travers le monde, il existe différentes religions et croyances qui s’entrechoquent quotidiennement. L’une comme l’autre, pense détenir la vérité et désire transmettre aux individus qui n’y sont pas encore soumis les connaissances sur le monde et sur l’être humain qu’elle considère étant la réalité. Notamment,l’apparition de nouvelles sectes qui s’accroît au fur et à mesure que nous avançons dans le temps, nous amènent à se questionner sur la crédibilité de tous ceux-ci. Par contre, il subsiste une distinction entre les croyances du discours mythique, celles du discours scientifique et celles du discours philosophique. Le discours mythique répond à sa quête de sens par l’explication de l’intervention dusurnaturel. Tandis que, le discours scientifique trouve sa réponse dans la science et la technologie. Finalement, le discours philosophique s’appuie sur la philosophie pour résoudre les grandes énigmes de la vie. D’ailleurs, est-ce que toutes ces croyances sont-elles de grande importance? Pour ma part, la quantité phénoménale de celles-ci démontre bien la perte de la valeur de leur fondement. Lacontradiction des discours et le nombre spectaculaire des croyances dans les discours appuient mon raisonnement.

Il existe des contradictions dans les discours mythique, scientifique et philosophique. Chacun veut démontrer qu’il détient la connaissance sur le monde et sur l’être humain tout en dénonçant l’autre; « […] les premières sociétés humaines ont privilégié le discours mythico-religieuxdans leur recherche de la vérité. Mais les sociétés modernes, elles, imprégnées de la réussite de la science, ont eu tendance à considérer comme « dépassés » voire inutiles, les autres discours. »[1], « Le premier objectif du premier cours de la philosophie consiste justement à vous initier à la philosophie, en vous permettant de distinguer celle-ci des autres discours qui prétendent la vérité,c’est-à-dire les discours mythique, scientifique.»[2] Ils possèdent tous des lacunes. Premièrement dans le discours mythique, il y a deux conceptions opposées du mythe qui s’affrontent dans le débat qui porte sur la vérité de celui-ci; la première conception est celle des Grecs qui considèrent le mythe comme un mensonge, une erreur ou encore une illusion. La deuxième conception du mythe crée une unitéde sens qui, fondatrice des valeurs d’une société, projette ces valeurs sur un moment fondateur. « La vérité du mythe est une question fort débattue. Pour certains, le discours mythique est porteur de vérité; pour d’autres, il n’est que pure illusion […] »[3] De plus, ces conceptions du mythe se reposent sur les définitions externe et interne de celui-ci. L’externe nous définit le mythe comme unrécit irréfléchi et irréaliste. Tandis que sa définition interne décrit un mythe comme un récit par lequel un groupe humain illustre le sens qu’il donne à ses valeurs en les rattachant à ses origines. Deuxièmement le discours scientifique veut nous faire croire qu’il est très différent du discours mythique « la science est très pragmatique, elle est contraire au dogmatique »[4], mais énormémentd’ouvrages, tel que l’essai d’Yvon Johannisse, professeur à l’université, nous montre que la science est

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