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Première méditation : « des choses que l’on peut révoquer en doute »

Fiche de lecture : Première méditation : « des choses que l’on peut révoquer en doute ». Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Octobre 2019  •  Fiche de lecture  •  445 Mots (2 Pages)  •  1 017 Vues

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Première méditation : « des choses que l’on peut révoquer en doute »

Dans la première méditation Descartes évoque l’importance du doute.

Il remet d’abord en cause son enseignement, grâce à sa maturité intellectuelle il arrive à discerner le vrai du faux de son apprentissage.

 Il est parti en Hollande, esprit libre et solitude, temps pour douter

 Il ne veut pas tout détruire, seulement ce qui est totalement erroné

 Il veut aller aux fondements de ces fausses connaissances

Il évoque le fait qu’on se fie beaucoup à nos sens mais cela peut être trompeur. Cependant on peut douter de ses sens concernant le monde extérieur, mais qu’en est-il des perceptions propres à notre corps ? Il est ici intimement convaincu, c’est une certitude.

On chercher donc à tester cette certitude  épreuve du rêve. Rien ne me permet de distinguer le rêve de l’état de veille, la réalité du corps est incertaine. Ainsi si on applique la règle du doute méthodique, on doit douter de l’existence de notre corps. Il faut donc également douter du réel.

Lorsque l’on dort ou que l’on veille, certaines choses persistent ; 2+3=5 ou un carré a côtés. Les idées simples. Cependant les idées composées par des choses plus complexes (physique, astronomiques, médecine…) doivent passer à l’épreuve du doute.

Idée de Dieu : tout puissant, il peut tout, donc m’induire en erreur.

 Le doute devient métaphysique. On doute même des choses qui nous paraissaient certaines (3+2 ou le carré)

Mais si on est le fruit du destin et du hasard : se tromper est une forme d’imperfection. Le simple fait qu’on puisse se tromper en géométrie et en arithmétique suffit à rejeter toutes les connaissances qu’on tenait jusqu’à présent pour vraies

 Mais il faut aller plus loin que le doute sceptique : doute méthodique

Idée de génie malin : les raisons de douter évoquées jusqu’à présent sont trop subtiles et difficiles pour empêcher le retour en force des anciennes opinions. Le doute est un exercice « contre-nature ».

La seule possibilité d’un tel être existe, suffit à menacer toute la pensée. Comment peut-on faire confiance à ses pensées si une telle hypothèse n’est pas levée ? Le malin génie résume toutes les raisons qu’on a de douter

 Doute hyperbolique : attaque la pensée et le corps, indispensable pour fonde des certitudes. Il faut douter des sciences ET du réel pour pouvoir repartir sur de nouveaux fondements.

Conclusion : L’esprit humain préfère se bercer d’illusions, il accepte le vraisemblable pour le vrai, plutôt que de se confronter à l’épreuve du doute qui pour l’instant ne laisse entrevoir aucune certitude. La tache du doute est donc dure car elle va à l’encontre de notre nature crédule, qui suit notre expérience immédiate.

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