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Philo

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Par   •  14 Décembre 2015  •  Cours  •  604 Mots (3 Pages)  •  671 Vues

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La vie en communauté implique la présence de lois. Si celles-ci sont oppressives, car la loi est autoritaire contrairement au bonheur qui est choisis ,  si au lieu d'assurer sécurité et prospérité à tous ceux qui y sont soumis, elles gênent sans cesse tous nos actes et brident la moindre de nos initiatives, alors elles empêchent manifestement non seulement mon épanouissement personnel, mais par là même occasion celui de tous mes concitoyens. Une révolte pourrait donc éclater et une vie chaotique s’instaurerait . Il semble donc bien que nous attendons de la loi au minimum qu'elle assure les conditions de notre bonheur, ne serait-ce qu'en ne devenant pas l'une des causes de nos malheurs. De plus ,  la loi étant par définition commune, et donc la même pour tous, c'est alors le bonheur de tous qui semble en dépendre, et non seulement le mien. Cependant, nous sommes tous différents, si bien que ce qui est sans doute à même de me rendre heureux pourrait fort bien ne pas convenir du tout à un autre : qui mieux que moi peut déterminer ce qui peut le mieux me contenter, et de même pour chacun ? Alors, la loi m’empeche t-elle d’être heureux , ou bien est-ce à moi seul de  décider de mon bonheur , indépendamment du bonheur ou du malheur éventuels d'autrui ? De plus, il faut remarquer que si la détermination de ce qui peut me satisfaire dépend d'abord de ma propre complexion, en particulier de la nature de mes désirs, il est fort douteux que je puisse être heureux si tous autour de moi sont malheureux : le bonheur de mes proches, amis et parents, participe du mien. Je ne peux donc m'enfermer dans un égoïsme, aveugle à tous ceux qui l'entourent. Est-ce à dire pour autant que ce soit à l'institution politique qu'est l'État et à son souverain, qui décide des lois, de veiller à ce que chacun dans l'État soit heureux ? Quiconque prétend vouloir faire mon bonheur à ma place, et donc prétend par là décider à ma place de ce qui est le mieux pour moi ne doit-il pas éveiller en moi un légitime sentiment de méfiance ? Car cela signifierait alors que je ne suis plus le maître de ma vie. Attendre des lois qu'elles me rendent heureux, et donc pour ainsi dire réclamer le bonheur comme un droit, c'est peut-être l'attitude de celui qui a abdiqué toute liberté, préférant s'en remettre à des instances politiques du soin et de la responsabilité de décider de sa propre vie.

La question est alors ici de savoir si la loi est une nécessité pour mon bonheur , si son rôle est de faire mon bonheur et celui de mes concitoyens en nous protégeant et en nous permettant de vivre une vie sereine ,  ou bien si au contraire , il serait plus souhaitable d’abolir la loi , de supprimer ses répercussions dans nos vie quotidienne car elles nuisent à notre épanouissement personnel en cadrant nos actes , ne nous laissant plus aucune liberté .

Afin de répondre à cette question , nous verrons d’abord en quoi la loi est nécessaire pour mon bonheur , cependant nous devrons relever le fait que la liberté est une constituante du bonheur  et la loi en nous imposants des bornes , des limites , dirigés par la sanction en arrière plan , nous empêche d’être heureux . Enfin nous nuancerons cette remarque en montrant que bonheur et respect des lois ne sont pas incompatible en mettant en avant le rôle de la lois de permettre la vie en communauté .

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