Peut-on douter de tout ?

Introduction :

Le doute, en philosophie est considéré comme inséparable et constitutif de toute véritable entreprise philosophique. Lorsque que l’on parle de doute, on évoque tout de suite Descartes et les sceptiques. Les sceptiques sont les Hommes qui ne peuvent rien affirmer avec certitude mais justement, pour eux il faut douter de tout. Alors que chez Descartes on retrouve la même façon de voir le doute mais de manière plus atténuée. En effet pour Descartes le doute c’est une façon d’arriver à la vérité pure sans se précipiter. Chez l’Homme en général le doute est un état de l’esprit qui est incertain de la réalité d’un fait, de la vérité de parole, de la conduite à adopter dans une circonstance. En outre le doute est également un jugement par lequel on commence à douter. Chez Descartes le doute peut être présenté de plusieurs manières. Tout d’abord nous avons le doute naturel et ensuite le doute hyperbolique. Le doute est présenté comme une attitude philosophique par excellence car cela relève de la pensée. Mais le doute est-il positif pour tout Homme ? En effet  si un homme est prit par le doute dans la vie quotidienne alors cela laisse penser que l’homme serait alors en suspens constant et donc il se laisserait mourir. Ici le doute est exagéré. Il est montré comme une chose incontrôlable par l’Homme. Ce demander si l’on peut douter de tout c’est laisser croire que le doute est une chose qui ne va pas de soi. Si ce n’est pas impossible de douter alors cela sera au minimum une chose difficile. Nous pouvons nous demander s’il y a des limites au doute. Cela rentre dans le cadre de la raison. Nous pouvons ainsi nous demander : Le doute intervient-il dans la liberté de penser ?  Est-ce que nous pouvons douter de la vérité du cogito ? Existe-t-il des connaissances ou des vérités indubitables ?

Dans un premier temps nous pouvons définir le doute hyperbolique cartésien. Dans les Méditations Métaphysiques, Descartes adopte la méthode du doute. Pour définir celui si le doute hyperbolique n’est pas un doute sceptique. En effet ce que Descartes recherche c’est un processus par lequel la vérité apparaît. Le doute hyperbolique est une façon d’exagérer le doute naturel. En effet si l’on exagère le doute naturel alors nous pouvons douter de tous ce qui existe en terme de vérités. Si cela n’est pas possible alors : devons nous douter de tout ? Douter de tout reviendrai à remettre en cause la liberté de penser car celle-ci serait constamment sous l’emprise du doute. Pour Descartes la liberté de penser est une évidence et toutes pensées humaines viennent de la liberté de penser. Ainsi savoir si nous sommes libres ou pas n’est pas une question à se poser, car pour Descartes la liberté de penser est une activité de l’esprit qui est capable de mettre en doute toute chose possible. Le fait de pouvoir réfléchir et de contrôler nos pensées puis les conduire où l’on veut, cela montre que nous sommes libres et maître de nous même. Ici la liberté se révèle par la possibilité de penser et aller à la recherche de la vérité. On en revient donc au doute car le doute c’est remettre en question une possible vérité. Le doute manifeste bien la liberté, il l’a représente d’une certaine façon. Le doute est une activité de la pensé qui révèle donc une liberté de l’esprit. On retrouve alors une certaine connaissance dans le doute, car cela veut dire qu’on remet en question la vérité posée et ainsi débattre pour parvenir a une vérité juste. Si nous pouvons douter alors nous sommes libres. Le doute est une expérience qui n’est pas éclairée par la raison mais ce n’est pas le contraire de la liberté. Donc l’existence du doute montre que la liberté existe. Ainsi nous pouvons dire que le doute intervient dans la liberté de penser car la liberté de penser est construite à partir du doute.

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