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Penser par soi même, préjugé et opinion droite ou pas...

Dissertation : Penser par soi même, préjugé et opinion droite ou pas.... Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Octobre 2022  •  Dissertation  •  1 381 Mots (6 Pages)  •  212 Vues

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Introduction et problématique avec plan, 3x3 ! a) Est-il possible de penser par soi-même ? (extrait des annales de bac tapuscrit en

2003 par moi )

Face aux autorités religieuses ou politiques, si ce n’est simplement familiales ; face, encore à la banalité de l’opinion publique, inlassablement sondée, s’élève fièrement l’exigence des lumières relevée par Kant : « Penser par soi-même » ! Il ne s’agit pas alors d’une possibilité problématique, mais d’un souhait, d’une exigence ou nécessité pratique, le possible, donc, devrait s’y soumettre. Cependant, la dégénérescence de l’exigence des lumières en individualisme de la liberté d’expression personnelle confondue avec la licence de penser tous ensemble , au même instant, sans même nous en rendre compte la même chose, surtout s’il s’agit de n’importe quoi au nom d’une originalité de pacotille, l’anti-conformisme à l’égard des autorités dégénérant en conformisme publicitairement stimulé, nous alerte que la possibilité existentielle prend sa revanche de la nécessité pratique, et que, comme le montre certaines sciences sociales la pensée ou l’univers mental sont aussi d’emblée sociaux, ainsi , penser ce serait toujours penser comme et avec les autres. Dès lors ne faut-il pas interroger plus profondément, le « soi-même » par lequel la pensée devrait passer ? S’agit-il d’un moi créateur ou producteur de ses pensées ou d’une conscience qui ne fait que s’approprier des contenus de pensée ou des représentations toujours déjà présentes ? la pensée avant d’être ma pensée n’est-elle pas toujours déjà de la pensée, impersonnelle, ou au moins, intersubjective, commune à autrui, ce qui ainsi nous permettrait de comprendre pourquoi Kant y ajoute l’exigence de penser, en même temps, à la place de tout autre, car ne s’agit il pas aussi d’être raisonnable, si ce n’est rationnel ? Qu’aurait alors affaire, dans de telles configurations, les possibilités ou exigence morales de sincérité ou franchise ? N’y aurait-il pas, ici, illusion voire, mauvaise foi ? Pour autant la pensée peut-elle se passer de moi ? C’est-à-dire de sujets conscients, responsables et libres ? Ou au moins, d’individus, supports de son existence, ne serait-ce qu’en ouvrant la bouche ?

de l’hétéronomie à l’autonomie de la pensée.

L’autorité : vérité, crédulité et erreur.

L’opinion et les lieux communs, le dogmatisme tranquille.

Bon sens et raison.

La conscience, cogito et « cogitata » ou le retour de l’impersonnalité.

Le sujet et ses idées.

La raison et le « par autrui ».

L’identité et l’accord avec soi-même.

Point de départ ou point d’arrivée ?

Par soi-même, illusion d’aboutissement.

Par soi-même, une condition finie de possibilité.

Par soi-même, une simple médiation entre deux infinis.

Nous avons simplement voulu démontrer que la réponse se situait à plusieurs niveaux. D’abord, contre les habitudes serviles de la première enfance de la pensée, il nous est apparu nécessaire, de laisser place à une adolescence, où le je pense s’élève dans la fierté d’être soi-même contre les autres, soit le moment, de ce qu’ Hegel appelle, le « pour soi » ; mais qu’ensuite le principe de réalité ou de vérité prenait en compte le passage nécessaire et donc en cela possible par le soi-même, mais aussi son dépassement, enveloppant sa suppression, dans l’exigence d’être rationnel, en soi et pour soi.( mais, par soi-même et à partir de soi-même, c’est à la fois beaucoup trop demander pour un résultat, bien médiocre.)

b) Peut-on défendre une opinion ? (extrait des annales de bac fait à l’oral comme exos en méthodologie

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