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Monde, animalité, humanité - synthèse après Heidegger

Fiche : Monde, animalité, humanité - synthèse après Heidegger. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  2 Février 2020  •  Fiche  •  401 Mots (2 Pages)  •  538 Vues

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Le minéral (la pierre)

L’animal

L’être humain

« Sans monde »

« Pauvre en monde »

« Configurateur de monde », càd que l’homme donne sens (signification, intelligibilité, valeur, orientation) à ce qui l’environne.

Absence totale de monde.

Cette pauvreté n’est pas synonyme de misère mais de privation : l’animal manque de monde parce qu’il n’accède pas à la symbolisation.

Configuration ou Weltbildung[1], càd l’élaboration d’un univers de signes et de symboles qui est un univers de SENS.

La pierre n’a aucune ouverture au monde, parce qu’elle est totalement dépourvue de système perceptif. Selon une formule de Leibniz, elle est « sans portes ni fenêtres » sur le monde.

L’ouverture de l’animal au monde existe bel et bien, mais elle est limitée, réduite par son instinct.

L’ouverture de l’homme au monde est infiniment plus riche que celle de l’animal parce que l’être humain ne vit pas seulement de manière instinctive, mais appréhende également ce qui l’entoure par sa raison*.

Son monde est donc en fait un milieu*, càd un monde clos, fermé sur lui-même, espace de satisfaction des pulsions instinctives (selon la terminologie de von Uexküll).

Qui dit monde* dit pour l’homme harmonie, ordre & beauté (cf. étym. de « monde » et de « cosmos »).

Aux antipodes du monde, l’im-monde, ou le chaos.

Le milieu est invariable, clos sur lui-même.

Le monde de l’homme est en perpétuelle évolution, jamais achevé ni donné une fois pour toutes.

L’animal est prisonnier à la fois de son milieu & de ses pulsions. Il vit enfermé dans la répétition du même

Symbole : le cercle.

Au contraire, l’homme échappe au cycle du vivant par le questionnement existentiel qui ouvre pour lui une brèche sur l’infini.

Symbole : la flèche qui transperce le cercle et l’empêche à jamais de se refermer.

Inertie.

L’animal vit, voire ne fait que survivre (niveau biologique).

L’homme, lui, ne vit pas seulement mais existe* et est le seul être vivant à exister.

Il ne se situe pas seulement sur le plan de la survie biologique, mais veut encore saisir le pourquoi de sa vie.

Aucun besoin à satisfaire ; pas de pulsions.

L’animal est doublement « accaparé » par ses pulsions & par le milieu.

L’homme est transcendant* à la fois à ses pulsions et au monde.

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