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Les perversions en psychanalyse

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Par   •  10 Juin 2019  •  Cours  •  1 667 Mots (7 Pages)  •  598 Vues

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Récapitulatif chronologique de la mise en place de la perversion

INTRODUCTION:

Lors de mon précédent devoir, je vous ai parlés des perversions en les catégorisants dans se que j’ai appelée à ce moment la « les pathologies du Moi-idéal ».

J’expliquais que le pervers avait refusé l’identification au père et déniait la castration maternelle.

Mais qu’elles sont les conséquences de ce dénie ?

Aujourd’hui je vais vérifier et développer ma théorie de départ, à savoir ci la perversion provient bien d’un « dysfonctionnement de la libido » au moment du narcissisme primaire.

Puis viendra le déni de castration et j’essaierais d’apporter une réponse à la mise en place de celui ci.

« La névrose est une perversion négative, elle est le négatif de la perversion »

Par cette phrase je peut dores et déjà dire que si la névrose est le négatif de la perversion cela signifie donc que dans la perversions certaines « notions » n’ont pas été refoulées.

« On ne devient pas pervers, on le demeure ».

Définition de la Perversion

La perversion est une déviation par rapport à l’acte sexuel dit « normal », défini comme coït visant à obtenir l’orgasme par pénétration génitale, avec une personne du sexe opposé.

On dit qu’il y a perversion: quand l’orgasme est obtenu avec d’autres objets sexuel, ou par d’autres zones corporelles; quand l’orgasme est subordonné de façon impérieuse à certaines conditions extrinsèques; celles-ci peuvent même apporter à elles seules le plaisir sexuel.

D’une façon plus englobante, on désigne comme perversion l’ensemble du comportement psychose qui va de pair avec de telles atypies dans l’obtention du plaisir sexuel.

Pars cette définition je ferais la différence entre

la perversion d’objet: « quand l’orgasme est obtenu avec d’autre objet sexuel » ( inceste, homosexualité, pédophilie, fétichisme…); et Les perversions de but « quand l’orgasme est subordonné de façon impérieuse à certaines conditions extrinsèques; celles-ci peuvent même apporter à elles seules le plaisir sexuel »( le masochisme, le voyeurisme, l’exhibitionnisme…) .

Ce que Freud appelle but dans sa première approche des perversions, c’est l’acte qui devient nécessaire et bientôt suffisant pour accéder à la satisfaction.

En général, il s’agit d’un plaisir considéré comme préliminaire dans la sexualité génitale.

La perversion constitue une mise en acte des pulsions partiels.

2) Retour aux stades primitifs

Au moment de la formation narcissique de l‘enfant c’est à dire du Moi-Idéal, l’enfant ce trouve dans une position de toute puissance il est à ce moment le phallus de sa mère. L’énergie libidinal est donc concentré sur le sujet lui même.

Au moment du stade oral, la satisfaction sexuelle est accompagné de la satisfaction alimentaire (la succion du sein ou du biberon va s’accompagner d’une satisfaction libidinale).

Freud remarque qu’à ce moment la, le besoin de répéter la satisfaction sexuelle va se séparer de la pulsion alimentaire.

La pulsion alimentaire fournit une source, une direction, un objet et un processus de satisfaction à la pulsion sexuel. Le plaisir est donc obtenue par l’excitation d’une zone érogène source d’une pulsion partielle; c’est ce que Freud nome la « perversion polymorphe ».

Par la suite il va y avoir une séparation progressive entre la satisfaction sexuel et la pulsion alimentaire, dans la frustration ou dans l’attente de la satisfaction alimentaire, l’enfant va substituer un objet de satisfaction oral. Cette objet de substitution qui lui permettra de satisfaire ses pulsions sexuelles sera ses doigts, ou son pouce. C’est ce que l’on nome l’auto-érotisme

Cela me fait penser au fétichisme qui accorde une importance particulière d’objet ( ce que Winnicott à nommé objet transitionnel: doudou, chiffon c’est ce que l’enfant à choisi comme bien représentant le sein maternelle).

Cela signifie donc que le fétichisme a eu recoure à une fixation à ce stade antérieur. Mais pourquoi une tel fixation ? Et est ce que dans toutes perversions d'objet il y a une fixation orale?

Petit rappel afin de répondre à la question de cette fixation.

Le stade oral est le stade « du fantasme pour lutter contre l’angoisse de la mère ».

Une tel fixation ne c’est elle pas créer du à une mère trop absente ou au contraire trop « étouffante »?

L’apport de M.klein nous présente un second stade après celui de l’oral primitif, voici le stade sadique oral, cannibalique. Ce stade est marqué par le remplacement de la succion par la morsure, ce qui va générer les premier conflits de la satisfaction sexuelle de l’enfant.

L’enfant va devoir appendre à sucer sans mordre car toute morsure entrainera le retrait de l’objet alimentaire se qui procurera une frustration à l’enfant. Deux états de tensions vont sans suivre; tout d’abord une tension qui incite à mordre pour satisfaire la libido, et une autre tension qui incite à ne pas mordre afin d’éviter la frustration alimentaire.

Ces états de tension vont mettre l’enfant en états de rage, cela traduit l’impuissance dans laquelle l’enfant ce trouve face à la satisfaction de ses pulsions sexuelles et alimentaires.

C’est par cela que l’enfant va développer un comportement psychique ambivalent.

« La satisfaction des pulsions chez l’enfant à ce stade la, c’est ce qui traduit son amour de l’objet, or cet amour pour l’objet ne peut pas s’effectuer sans une destruction de l’objet par l’intermédiaire de la morsure. »

Nous pouvons donc en conclure que certaines perversion prendrais racine a ce stade.

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