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Le siècle des lumières

Commentaire de texte : Le siècle des lumières. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  919 Mots (4 Pages)  •  544 Vues

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Le XVIIIè siècle est par excellence le siècle des Lumières Rousseau va critiquer des idées de base qui vont servir à tous les gouvernements. Jean-Jacques Rousseau est un écrivain philosophe née en 1712 et mort en 1778, Dans le domaine littéraire, Jean-Jacques Rousseau connaît un grand succès, en effet, Rousseau se livre à une observation approfondie de ses sentiments intimes. L'élégance de l'écriture de Rousseau provoque une transformation significative de la poésie et de la prose françaises. Du Contrat social est un ouvrage de philosophie rédigé par Rousseau en 1762. Dans son livre, Rousseau établit qu’une organisation sociale juste repose sur un pacte garantissant l’égalité et la liberté entre tous les citoyens. Le chapitre 3 est une critique des conceptions, pour lui, le fondement de l’autorité politique n’est pas la force. Tout au long de ce chapitre, Rousseau va nous parler du droit, un droit est l’ensemble des lois qui organisent la vie mutuelle des hommes au sein d’une société. Ici Rousseau va démontrer en quoi le droit ne peut être fondé sur la force en critiquant et s’opposant ainsi aux théories de la souveraineté. Ici l’enjeu est donc de prouver que la force ne peut apporter la légitimité a une autorité. C’est pourquoi, nous pouvons nous poser la question Est-ce au plus fort de dicter la loi ? 

Tout d’abord, il semble que la force est l’origine du droit. On a besoin de la force mais c’est pas suffisant sinon tout gouvernement est arbitraire ici,  Dès sa première phrase « le fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maitre »(l1)  rousseau veut nous montrer que le maitre n’est pas une personne qui est forcément forte , en effet  La loi du plus fort comme principe nous présente un problème,  elle ne peut jamais être assumée publiquement sans compromettre l’autorité/ le pouvoir en vigueur et même pour les personnes au pouvoir, il n’y a pas de consensus  de plus la thèse ici est « passer par le droit pour que la force existe ». Ensuite Rousseau entreprend de montrer comment l’idée d’un « droit » du plus fort a pu voir le jour. Ainsi l’auteur choisit-il d’attirer l’attention sur les origines de l’invention de cette expression. « de là le droit le plus fort » (l2) de l’ambition personnelle du plus fort qui verrait dans le travestissement de la force en droit un moyen de conserver plus longtemps son pouvoir, c’est-à-dire d’asseoir sa puissance. Comme l’indique Rousseau, l’avènement d’un droit du plus fort s’explique par la volonté individuelle. De plus, l’auteur souligne en insistant sur le caractère ironique (« ironiquement » l.3) et superficiel (« en apparence » l.3) de la transformation de la force en droit et de l’obéissance en devoir. Pour en finir avec ce premier paragraphe, la force est trop instable pour servir de base à un gouvernement à long terme il faudra faire appel à quelque chose d’autre pour assurer la stabilité du pouvoir morale. La force ne dure pas.

Dans le deuxième paragraphe, Rousseau invoque les conséquences politiques d’un tel droit qui se trouve justifier tant l’obéissance que la désobéissance au pouvoir politique. Effectivement, Alors que la transformation de la force en droit était censée asseoir durablement le pouvoir du plus fort, Rousseau affirme qu’il n’en est rien. Une telle croyance repose sur une confusion « je dis qu’il n’en résulte qu’un galimatias inexplicable… » (ligne 7-8), celle entre un droit reposant sur la force et un droit reposant sur un principe invariable. Instituer un droit du plus fort, c’est donc faire croire que la force est un principe immuable alors qu’elle est tout le contraire : un principe purement relatif puisqu’on est toujours plus ou moins fort par rapport aux autres, le superlatif « le plus fort » n’étant lui-même relatif qu’aux autres que l’on considère à un moment donné. Pour en finir avec ce deuxième paragraphe, le droit du plus fort ne constitue pas un réel avantage pour celui qui détient le pouvoir, dans la mesure où son droit n’est plus en vigueur si ce dernier trouve plus fort que lui le droit du plus fort contraint mais n’oblige jamais au-delà de cette contrainte car si la force vient de l’extérieur et s’annule dès que la cause de la contrainte est supprimé, l’obligation vient de l’intérieur, touche la volonté et la liberté de celui qui choisit d’exécuter le devoir parce qu’il le reconnaît comme obligatoire. De même la valeur utilitariste du droit du plus fort est également nulle : « ce mot de droit n’ajoute rien à la force il ne signifie ici rien du tout »  (ligne 14)

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