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La vérité-correspondance de Kant

Dissertation : La vérité-correspondance de Kant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Novembre 2017  •  Dissertation  •  592 Mots (3 Pages)  •  2 642 Vues

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        Selon Kant, philosophe du XVIIIème siècle, la vérité ne devrait pas être associée à la correspondance. En effet, la vérité est lorsqu'une idée dite vraie correspond à la réalité, sachant que la réalité est confirmée par les sens de l'Homme, ce qui ne peut être vérifié.  Cette théorie de la vérité comme correspondance peut alors être considérée comme insatisfaisante car elle implique un cercle vicieux. Ainsi le problème abordé dans ce texte est celui de la possibilité d'obtenir une vérité vérifié. Le véritable enjeu d’une analyse de la notion de vérité est la compréhension des relations du langage ou de la pensée au monde. Tout d'abord, Kant donne une définition simple de la vérité (l.1-3), puis il montre le problème du cercle vicieux (l.3-4), annonce la thèse de la théorie vérité-correspondance insatisfaisante (l.4-5), critique la théorie (l.5-13) et finalement conclue (l.13-4).

        La vérité est tout ce qui est démontré, tout ce qui est prouvé. Mais au sens propre la vérité se dit uniquement des énoncés. Nous pouvons distinguer 3 types de vérités: la vérité de cœur lorsque le cœur nous mène à la vérité, la vérité de raison lorsqu'un énoncé est jugé vrai en vertu d'une relation logique entre ses différents termes, et la vérité de fait lorsqu'un énoncé est jugé vrai par la correspondance avec la réalité matérielle qu'il décrit. Kant cite une définition de la vérité selon le 3° type évoqué précédemment: «La vérité (…) consiste dans l'accord de la connaissance avec l'objet.». Il explique alors que d'après cette définition, la vérité dépend de nos connaissances.

        Kant fait alors remarqué que cette vérité associé à la correspondance implique un cercle vicieux. En effet, pour qu'une proposition soit une vérité, il faut qu'elle corresponde avec la réalité donc qu'elle existe; or l'Homme confirme l'existence d'une proposition par sa connaissance. Et la connaissance qui est une «chose en soi», est inaccessible car nous ne pouvons pas sortir de sois-même pour vérifier qu'un objet existe; nous restons donc enfermer dans un monde d'apparence. Il met bien en évidence ce paradoxe insoluble: «Le seul moyen que j'ai de comparer l'objet avec ma connaissance, c'est que je le connaisse.». →Puis, il l'illustre par un exemple, celui du tribunal: l'homme affirme que le témoin est honnête; or le tribunal ne peut vérifier s'il l'est ou pas car personne ne le connaît, et encore moins ce qu'il dit car seul le témoin lui-même peut confirmer ses paroles par sa pensée. →Enfin, Kant conclue que cette théorie est «impossible pour tout le monde».

        Dans ce cas, si cette vérité comme correspondance est impossible, nous ne pouvons alors pas savoir si nos connaissances correspondent au monde dans lequel nous vivons. Pourtant des vérités de fait existent car nous pouvons néanmoins confirmer une vérité par la cohérence des apparences que nous fixons instinctivement en nous-mêmes. Ainsi, en faisant confiance à ce qu'il a dans ses représentations, l'Homme créent des prémisses, ce qui fait intervenir le scepticisme. La théorie de la vérité comme correspondance renvoie alors au relativisme car elle dépend d'un individu donné. La vérité est donc relative et pas absolu comme nous aurions pu penser.

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