LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La religion

Cours : La religion. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Avril 2020  •  Cours  •  1 948 Mots (8 Pages)  •  389 Vues

Page 1 sur 8

   

                                                                           LA RELIGION                                              (T.ES4 ; mars 2020)

                (l'esprit, la vérité, l'interprétation , le bonheur, la société  et les échanges, le travail, la morale) 

                                                                                 

Introduction :                                                                                les remarques entre / … / = précisions secondaires

                                                                                                       / = par rapport à     

1. Recherche collective

(prétexte) Cf. Hegel, La Raison dans l’Histoire : « La religion est la région la plus intime de l'Esprit ». On peut par exemple entendre cela au sens où la religion est un phénomène éprouvé par une conscience dans ce qu'elle a de plus personnel, voire privé. Quand on évoque la religion, on a affaire à un domaine de convictions individuelles que l'on a le droit d'interroger, de discuter mais avec le devoir de les respecter (ne pas heurter, violenter la liberté de conscience). Ce n'est pas le cas lorsqu'on examine par exemple la notion abstraite de « démonstration », etc.

. cf. croyance (religieuse) et non croyance (athéisme :négation de l’existence du divin ; agnosticisme : incertitude quant à son existence).

2. Quelques précisions minimales

🡪 (1ère précision) Sa définition

  Il y a religion lorsque des êtres (humains) supposent l'existence de forces invisibles dépassant leur propre vie et  pouvant interférer sur leur destinée (cf. d'abord les âmes des défunts  dans un ailleurs / au-delà;  = le surnaturel; Vernant, Mythe et tragédie ).

🡪 (2ème précision) La religion (par son aspect culturel) est un phénomène qui se manifeste concrètement sous des formes multiples. 

. Le polythéisme (historiquement la forme la plus ancienne selon Auguste Comte 19ème).

/ Cf. Monde diplomatique, 01/2011, M. Détienne : « polythéisme » = terme formé contre le paganisme à la Renaissance ; « polytheos » terme employé par Eschyle : du grec « theos » = dieu /.

 

 Animisme (Cf. « âme »; = anthropomorphisme?).

En Afrique, avant colonisation; en Amérique précolombienne, chez les Aztèques (dieu du Maïs, de la pluie...). En Asie avec par ex. le Shintoïsme (Voie des divinités, « shin » = divinité ; cf. Détienne: « même un grain de riz, même une branche est un dieu », ib.) et en un sens le Taoïsme (Tao = Voie ; livre de la voie et de la vertu ; mais au départ c'est une philosophie : Cf. la traduction et le commentaire par M. Conche du Tao te king de Lao Tseu, 4ème-3ème).

 

 D'autres polythéismes que l'animisme avec l'Hindouisme (33 millions de divinités!) ; cf. plus tardivement le polythéisme chez les Grecs, les Romains...

. Le  monothéisme. 3 grandes illustrations avec le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam.

 Ce sont des « religions du Livre » : « Livre » (en grec : biblio, d'où la Bible au sens d'ouvrage de référence ; cf. aussi les Saintes Ecritures) = texte sacré constitué de la révélation  divine (dite « lumière surnaturelle ») transmise aux prophètes, lesquels sont alors des messagers auprès des hommes. Ces religions ont le même prophète de référence: Abraham (18ème avt).

- Le Judaïsme (principaux prophètes : Abraham, et Moïse (13ème avt). Textes de référence :

 La Bible hébraïque comprend 24 livres écrits en hébreu dont la 1ère partie  est la plus importante : La Torah (en hébreu : la Loi).

La Torah  est elle-même distribuée selon 5 livres (dont la Genèse et l'Exode) qui racontent entre autres la création du monde, l'origine de l'humanité avec Adam et Ève au Paradis terrestre ; la fuite de Moïse avec son peuple hors de l’Égypte, la donation divine de la Loi des Dix  commandements (Décalogue) au Mont Sinaï, etc. Ils s'achèvent à la mort de Moïse lorsque les Hébreux arrivent en Terre promise.

 L'autre grand texte est le Talmud (en hébreu :  étude, enseignement). C'est l'exégèse ou l'interprétation historique de la Torah d'après les différents théologiens juifs au cours de l'histoire. Il s'agit donc d'une lecture ouverte, voire indéfinie des principes du Judaïsme.

   

- Le Christianisme (principale figure : le Christ, mais celui-ci est plus qu'un prophète, il est le Messie (sauveur) et en même temps l' « incarnation » de Dieu). Il y a historiquement une filiation avec le Judaïsme puisque Jésus est un Juif ; mais alors que le Christ est considéré comme le Messie pour le christianisme, il ne l'est pas pour les Juifs qui sont en attente du vrai Sauveur. Textes de référence :

   

L'Ancien Testament (expression apparaissant tardivement, au 2ème siècle ap. ; « testament » signifie ici témoignage, celui des prophètes notamment) =  La Bible hébraïque complétée par des textes grecs.

Le Nouveau Testament. Il est composé des 4 Evangiles des Apôtres Marc, Luc, Matthieu et Jean (évangile vient du grec euangelion : bonne nouvelle ; angelos : messager ), ainsi que des Epîtres (lettres de différents Apôtres dont St Paul ) et de l'Apocalypse de St Jean.

 

 Les dérivations du christianisme : le Catholicisme (du grec kathos = universel), l'Eglise orthodoxe (11ème), le Protestantisme (16ème: la Réforme est une protestation contre les abus du catholicisme; lui-même est décliné selon l' Anglicanisme, les courants Baptiste, Méthodiste...).

...

Télécharger au format  txt (10.3 Kb)   pdf (128.5 Kb)   docx (319.7 Kb)  
Voir 7 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com