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La pensée de Rousseau

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Par   •  10 Février 2019  •  Cours  •  1 528 Mots (7 Pages)  •  499 Vues

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Philosophie (la pensée de Rousseau)

Table des Matières

1. Préface……………………………………………………………………..

2. La pensée de Rousseau……………………………………………………

2.1 Inégalité…………………………………………………………………………………………

2.2 Etat de nature…………………………………………………………………………………..

2.3 Education……………………………………………………………………………………….

2.4 Pitié………………………………………………………………………………………………

1. Préface

Rousseau s’interroge sur un sujet qui lui a été proposé par l’Académie de Dijon dont la question est : « Quelle est l’origine de l’inégalité parmi les hommes, et si elle est autorisée par la loi naturelle ? ».

Afin de répondre à la première question, Rousseau affirme que pour pouvoir connaître la source de l’inégalité parmi les hommes, il faut commencer par les connaître eux-mêmes.

Selon lui, les êtres humains ont été altérés par différentes choses, comme par exemple l’acquisition de nouvelles connaissances ou l’apparition de nouveaux progrès dans la société. C’est pourquoi, il pense que la première cause de l’inégalité réside dans les changements de l’espèce humaine.

Rousseau affirme alors la nécessité de s’interroger sur la nature de l’homme, pour pouvoir établir s’il existe véritablement un lien entre l’inégalité naturelle, avant tout définie comme une inégalité physique, et l’inégalité qu’on peut observer dans la société, qui dépend des conventions humaines. En effet, il oppose ce que l’homme serait naturellement et ce que l’homme devient au cours de son histoire. C’est aussi ce qui fait la différence entre les hommes et les êtres vivants qui n’ont pas connu une évolution générant de telles transformations.

En ce qui concerne la deuxième question sur la loi naturelle, Rousseau relève une difficulté importante. Cette difficulté est que le terme de loi naturelle peut signifier deux choses différentes. On peut entendre par cette expression soit des lois physiques, soit des lois morales. Les lois physiques sont des lois que la nature impose à tous les êtres vivants et les lois morales sont des lois que la nature prescrit à l’homme. Mais cette difficulté est augmentée du fait que les théoriciens qui font référence à l’idée de loi naturelle s’en font des idées très différentes.

Rousseau affirme ensuite que les sciences ne sont d’aucun secours pour connaître l’homme naturel. Il se penche alors sur deux principes constitutifs de la nature humaine dont « l’un nous intéresse ardemment à notre bien-être et à la conservation de nous-mêmes, et l’autre nous inspire une répugnance naturelle à voir périr ou souffrir tout être sensible et principalement nos semblables ». Il fait référence à l’amour de soi et à la pitié. Rousseau pense que c’est de la combinaison de ces deux principes, sans prendre en compte la sociabilité, que découlent toutes les règles du droit naturel.

En conclusion, Rousseau affirme que sans l’étude sérieuse de l’homme, on ne parviendrait pas à comprendre les différentes inégalités dans la société humaine. Il dit également que nous devons considérer ce que nous serions devenus, c’est-à-dire, des hommes abandonnés à nous-mêmes, et que nous devons bénir celui qui nous a apporté du bonheur dans notre vie en changeant ce que nous avons amené à la société.

 

2. La pensée de Rousseau

2.1 Inégalité

Tout d’abord, il faut savoir que l’inégalité est au cœur de la pensée de Rousseau, il est l’un des premiers à lui avoir donné une telle place.

Il soutient dans son second Discours que l’histoire des sociétés civiles est celle d’une croissante inégalité. Rousseau se base sur sa propre expérience des inégalités pour développer sa pensée. Il a connu la France de fin d’ancien régime et la voyait comme la terre de prédilection des inégalités car le régime politique et juridique différenciait et classait les hommes selon leur statut.

Rousseau ainsi que les Lumières pensaient que les hommes étaient égaux devant Dieu, mais que la société moderne était marquée par un autre type d’inégalité : la richesse. Les gens riches étaient les plus puissants et les seigneurs tiraient leur pouvoir de leur richesse.

Malgré tout, Rousseau affirme qu’il y a bel et bien des différences naturelles entre les hommes telles que la force physique, l’habileté et les qualités d’esprit qui ne sont pas les mêmes chez tous les êtres humains. Mais il dit qu’il y a des inégalités entre les hommes uniquement parce que ceux-ci entrent dans des rapports de supériorité.

Finalement, il dit aussi que ces inégalités sont dues à l’esprit d’appropriation ainsi qu’à l’esprit de distinction.

2.2 Etat de nature

Jean-Jacques Rousseau suppose l’existence d’un « état de nature » avant l’instauration de l’état social.

L’Etat de nature n’est qu'une supposition théorique : l'état de nature est un état qui n'a peut-être pas existé, qui n'existe plus ou qui n'existera jamais, mais dont il est utile d'avoir une idée pour distinguer en l’homme les comportements qui proviennent de sa nature de ceux qui proviennent de la société.

Cet Etat fictif lui a permis de développer sa réflexion philosophique et, surtout, de comprendre ce qu’est l’ « homme naturel », dénué de tout ce que la société a fait de lui. En d’autres termes, il veut remonter à l’homme individuel, hors de l’homme social. Il utilise donc l’Etat de nature pour analyser l’homme naturel.

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