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La parole est-elle toujours un outil de tromperie et de manipulation ?

Dissertation : La parole est-elle toujours un outil de tromperie et de manipulation ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Mars 2021  •  Dissertation  •  2 607 Mots (11 Pages)  •  627 Vues

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La parole est-elle toujours un outil de tromperie et de manipulation ? 

Dans un premier temps lors de cette question, l’important est de savoir de quoi on parle, mais savoir de quoi on parle peut être une croyance fausse, si on croit le savoir mais qu’on ne sait en fait pas du tout de quoi on est en train de parler, cela s’appelle l’ultracrépidarianisme, qui est une croyance fausse. Alors, croire, ou savoir, quelle est la différence ? Nous pouvons remarquer avant toutes choses la conjonction de coordination dans la première phrase de Socrate  «et» qui montre qu’il y a une addition entre les deux termes autour de lui. Croire, est un verbe qui est employé lorsqu’une personne a une conviction, une idée, quelque chose à laquelle elle est attachée par sa raison qui la pousse a justement croire en cette chose de façon générale, mais ce verbe peut avoir plusieurs sens différent, comme par exemple quand quelque chose est considéré par quelqu’un comme vrai, cette personne croit en cette chose, par exemple une personne qui dit «je crois que la terre est plate» cette personne considère comme vrai ce qu’elle annonce. Il y a aussi la forme de croire en quelque chose, ou quelqu’un, un projet, qui peut se traduire par avoir confiance. Il existe aussi la forme de verbe pronominal, lorsqu’une personne «croit être plus intelligente que les autres». Nous pouvons noter que le point commun entre ces plusieurs définitions est un rapport de confiance en la croyance. Le verbe savoir, lui, n’a qu’une seule définition, qui est une connaissance exacte des choses, lorsqu’on acquiert un savoir c’est une connaissance certaine et inaliénable. Maintenant que le sujet s’éclaircit, nous pouvons donc commencer à le traiter plus en profondeur. Faut-il choisir entre croire et savoir ? Est-il possible de faire les deux ? Une connaissance a-t-elle plus de valeur qu’une croyance ?La parole est-elle toujours un outil de tromperie et de manipulation ?  Dans une première partie, nous allons commencer par défendre la thèse selon laquelle oui, il peut paraître nécessaire de faire un choix entre croire et savoir parce que la croyance peut être une ignorance et donc nous pouvons être amenés dans la vie de tous les jours à devoir plutôt s'orienter vers un savoir qui est un peu une lampe qui éclaire nos idées et les rend plus justes plus exactes, tandis que la croyance est un peu la métaphore du rideau qui cache de la lumière et s’enferme sur elle même sans s’interroger sur sa propre véracité.  Saint-Thomas, qui disait ne croire que ce qu’il voyait, et par cette action ne s'oriente que vers un savoir certain. Mais dans un second temps nous nous interrogerons sur le fait qu’une croyance n’a pas besoin de la vérité, et c’est ce qui permet parfois d’avoir la foi et, de croire en des choses et de maintenir l’espoir chez certaines personnes. D’où la définition de verbe intransitif du verbe croire qui renvoie à une croyance qui peut être spirituelle, ou de confiance en le futur sans connaître réellement ce qu’il en sera, une vision optimiste, avoir foi. Nous développerons cet exemple avec les croyances religieuses au long des siècles et l’importance de cette croyance lors d’événements politiques majeurs, et à l'aide de grandes découvertes, lesquelles se sont basées sur une croyance et qui ont mené à de grandes choses, croire sans réellement avoir besoin de savoir initialement. Nous enchaînerons ensuite par une troisième  partie, dans laquelle nous nous demanderons si le choix entre savoir et croyance ne relève pas du choix de chaque individu, et si au-delà de simplement dire que «chacun fait comme il veut», (qui serait un peu lâche de dire ça d’un point de vue philosophique) il n’est pas intéressant de dire finalement que non, l’homme sage n’a pas de choix à faire entre les deux, il peut tantôt croire, et tantôt choisir de savoir.Puis nous terminerons pas une quatrième partie qui l'art de la séduction et de la manipulation . Parfois, une croyance est un choix en connaissance de cause, mais ça ne veut pas dire qu’il est mauvais.

Dans un premier temps, nous allons voir que Saint-Thomas, disait ne pas croire possible la résurrection du christ tant qu’il ne l’aurait pas vu, et qu’il n’aurait pas pu toucher. L’histoire est selon la tradition, lors de sa résurrection, Jésus revint vers ses apôtres, mais lors de cette visite le saint Thomas était absent, à son retour, les autres lui ont dit qu’ils avaient vu le seigneur, mais Saint Thomas déclara qu’il ne le croirait pas tant qu’il ne l’aurait pas vu de ses yeux, et aurait pu toucher la main troué par les clous du christ. La célèbre phrase ne devrait donc pas être « Je ne crois que ce que je vois », mais plutôt, « Je ne crois que ce que je perçois» puisqu’il y a un rapport a la vue et au toucher. Dans cet exemple, Saint Thomas, lui, fait le choix entre croyance et connaissance, en décidant de ne pas croire ce dont il ne peut pas être sûr. En faisant le choix de ne pas croire une chose a l’apparence impossible, tant qu’il n’en aurait pas la connaissance certaine. Il pense à ce moment là faire un choix sage car il paraît a première vue plus raisonnable de n’avoir confiance, de ne croire que des choses a l’apparence plausibles. Mais si nous tenons pour vrai ce que dit Saint Thomas, alors il est facile de dire que nous, n’avons jamais perçu Saint Thomas lui même et que donc nous n’avons pas de raisons de croire les écrits à son sujet, ni de le croire lui, puisque nous n’en avons aucune certitude absolue. Il y a là un paradoxe qui démontre tout le problème de cette façon de penser. De plus, la morale de cette histoire est que quelques temps plus tard, Jésus revint voir Saint Thomas pour lui prouver la réelle possibilité de sa résurrection, en lui faisant toucher sa main troué et en lui parlant, de ce fait, Saint Thomas finit par croire a la résurrection, et Jésus lui dit «Parce que tu m’as vu, tu crois, heureux sont ceux qui croient sans avoir vu» autrement dit, il aurait du ne pas avoir besoin du retour de Jésus pour le croire. C’est cette morale de Jésus qui va nous guider vers le deuxième moment de cette dissertation. Croire sans savoir peut-il faire le bonheur ?  Faire comme Saint Thomas est-il une rationalisation de la pensée comme on pourrait le penser au premier abord ? Ou est-ce une obsession du vrai a l’encontre du bonheur ? Le savoir et la croyance ont-ils une valeur différentes qui mettrait l’un au dessus de l’autre ? Un savoir vaut-il toujours mieux qu’une croyance?

C’est ce à quoi nous allons répondre dans cette seconde partie, en s’appuyant sur les grandes découvertes de l’histoire, qu’elles soient territoriales, scientifiques, historique...etc, et nous observerons que chacune de ces avancées du monde est venue d’une idée, donc d’une croyance, à laquelle il a fallu s’accrocher, sans avoir de certitudes quant à leur véracité ou non. Prenons l’exemple de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, en 1492, le navigateur avait pour ambition de rejoindre les Indes en prenant le coté de la terre encore inconnu de l’Europe pour chemin, Christophe Colomb n’avait aucune connaissance de la destinée du chemin dans lequel il embarquait, mais il a eu une croyance, celle que la terre était ronde et que par conséquent il soit possible de rejoindre les Indes sans longer l’Afrique et passer au sud pour s’y rendre. C’est donc a cette croyance que se sont attachés Christophe Colomb et son équipage pour finalement entrer dans l’histoire et découvrir le nouveau continent, au détriment d’un savoir qui n’était pas atteignable avant d’avoir essayé. La croyance a donc mené au savoir, comme quoi, Saint Thomas avait peut être tord de ne vouloir croire que ce qu’il pouvait percevoir, car à la place de Christophe Colomb, il n’aurait jamais rien découvert. Il existe aussi la définition du verbe croire comme nous l’avons vu précédemment, selon laquelle il est possible de croire au sens d’avoir foi en quelque chose, pour reprendre l’exemple de la religion, certaines personnes ont foi en leur religion et c’est ce qui fait leur bonheur, la croyance est donc productrice de bonheur, comme disait le philosophe Marx, la religion est l’opium du peuple, donc d’une certaine façon le peuple a besoin de la religion, et donc de croire à une chose qu’il ne peut pas prouver, avoir une croyance sans réelle connaissance des faits, si il n’y avait eu que des Saint Thomas tout au long de l’existence, il n’y aurait jamais eu de religion puisqu’une seule génération, celle qui a vu la résurrection du christ pourraient le croire. La morale de Jésus est donc intéressante, il dit que qui croit sans voir est heureux. Cela pose donc le problème de savoir non pas si il faut choisir entre croire ou savoir, mais dans quel but serait-il meilleur de faire un choix ou l’autre ? N’est-il pas possible de trouver l’équilibre entre les deux ?

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