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La culture évolue-t-elle nécessairement dans le sens d'un progrès ?

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Par   •  15 Décembre 2018  •  Dissertation  •  1 661 Mots (7 Pages)  •  662 Vues

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Où il y a l’homme, il y a culture. La culture est en effet l’ensemble des productions matérielles et immatérielles créées par les hommes et qui sont transmisent, comme par exemple un certain mode de vie, ou encore les découvertes scientifiques. On peut y voir une transformation de la nature par l’homme afin qu’elle se plie à ses besoins. Pour qu’il y ai une culture, cela sous entend une société, un groupement de personnes vivant et évoluant ensemble vers un but de perfectionnement. Grâce à cette perpétuation des différents savoirs, l’homme a su au fil du temps améliorer son confort de vie à l’aide notamment de nombreuses évolutions technologiques. Mais est-ce que toutes ces progrès techniques sont accompagnés d’un progrès moral ? On pourrait penser que chaque progrès technique travaille à améliorer le quotidien de l’homme, mais parfois, ces améliorations semblent s’appuyer sur le fait d’enfoncer les autres : l’égoïsme semble prendre en majorité le dessus lorsqu’il s’agit de servir son propre intérêt ou celui de la culture. La recherche de confort et de de perfectibilité ne changerait-elle pas la nature même de l’homme ? Nous répondrons à ces questions au travers d’un plan composé de deux parties. Une première dans laquelle nous montrerons que la culture est un bon moyen de combiner les connaissances pour accéder au progrès. Ensuite nous nous demanderons que si cette même culture ne peut pas être néfaste envers elle même. En effet, si l’association des connaissances a permis à l’espèce humaine de progresser plus rapidement afin que chacun n’est pas à refaire les erreurs déjà faites, ce mode de fonctionnement peut également, dans un sens, faire régresser l’humain. Enfin, nous nous demanderons ce que nécessite la culture pour avancer dans le sens d’un progrès.

Chaque culture est propre à un groupe d’individus. On ne trouve pas une, mais des cultures au travers du monde, chacune unique. De plus, à l’intérieur même de ses cultures l’uniformité est absente: chaque individu contribue à la conservation et l’entretiens de la culture dans laquelle il est né. Ceux-ci cherchent à s’y reconnaître mais également à s’en démarquer afin que chacun fasse ressortir sa singularité au sein du groupe. Ce groupe consiste donc en une société organisée autour de principes, de valeurs, mythes, lois, etc. Il est donc assez agréable de naître dans une culture pré-existante où tout le mécanisme n’est pas à repenser : c’est le principe de la transmission. Parmis ces savoirs transmis se trouve l’externalisation de la culture par le langage, la parole et l’écriture. Malgré toutes ces choses que chacun au sein d’un groupe partage, une diversité de pensées permet à la société d’évoluer, de se perfectionner, donc de passer d’un moins bien à un meilleur.

Une culture consiste également en le fait de s’éloigner au plus de la nature, c’est la raison pour laquelle “nature” et “culture” sont mis en opposition régulièrement afin de distinguer l’inné de l’acquis. Mais pour autant, une confusion à tendance à être faite entre les deux. Chacun pense par exemple que marcher est un acte naturel pour un enfant, alors que ce n’est pas le cas : marcher est un acte culturel appris par les parents aux enfants. Le même phénomène se retrouve dans l’utilisation de la parole, un enfant dit “sauvage” aura beaucoup de difficultés à apprendre à parler : le langage et la parole sont donc des actes culturels qu’un progrès à fait évoluer de cris à mots. De même pour manger : si se nourrir est un acte naturel, transformer ses aliments et manger à heures fixes sont des actes culturels. Chaque acte quotidiens d’un individu fait parti intégrante de sa culture, de son mode de vie.

Outre le fait de naître et grandir dans une culture pré-existante et d’en perpétuer les habitudes, la culture passe également par les avancés techniques et technologique qu’elle permet. En effet, un des piliers de la culture est le fait de transmettre un savoir, c’est-à-dire que chaque individu conserve sous forme écrite ou oral ce qui lui permet d’avancer, d’évoluer. Pouvoir s’appuyer sur des expériences faites par le passées, ou des théories élaborées, est un point positif de la culture de chaque individu : chacun peut recueillir des données existantes afin de s’en servir pour améliorer quelque chose sans avoir tout à refaire depuis le départ. On peut donc dire que la culture permet d’importants progrès en termes de confort et de découvertes, médicales par exemple.

Nous venons de voir que la culture était un élément essentiel pour la vie en communauté et permettait le “vivre ensemble”. Mais parfois cette même culture peut avoir des conséquences inverses au progrès humains développé plus tôt, par exemple un rejet des autres cultures. Ce phénomène est appelé “réflexe ethnocentrique” basé sur des préjugés et consiste en un rejet de l’humanité des individus ne partageant pas notre culture. Chacun pense que sa culture est la meilleure et discrédite dès le premier abord les autres modes de vie, comme l’ont fait par exemple les colons face aux indiens d’Amérique. Ce réflexe ethnocentrique prend donc

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