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La conscience est le fruit d'un double mouvement, théorique et pratique.

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Par   •  31 Mars 2016  •  Commentaire de texte  •  2 446 Mots (10 Pages)  •  918 Vues

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.La conscience est le fruit d’un double mouvement, théorique et pratique.

Intro :  thème -Ce texte écrit par Hegel, traite de la manière dont l’homme en vient à avoir une existence spécifiquement humaine, distincte des autres êtres de la nature.

             Thèse- La thèse de l’auteur est alors cette existence et que la conscience qui s’ensuit s’acquiert de deux façons à la fois  très différentes mais complémentaires. C’est aisin que l’homme se construit comme sujet dans l’activité de conaissance interne et intellectuelle, mais également dans son rapport de confrontation et de transformation du réel exterieur.

             PB- C’est à ce point que le problème du rapport entre la théorie et la pratique est relié à celui de de la formation de l’homme en tant que sujet. Ceci étant dis, reconnaître à meme echelle l’importance de la connaissance et de l’action semble aller à l’encontre de l’évidence selon laquelle l’activité spirituelle et contemplative est à la fois supérieur et mieux à même de définir la nature de l’homme. Quelle place à la fois logique et chronologique, donner à ses deux formes d’acquisition de la conscience de soi ?

             Structure- Le texte dégage 3 parties : En premier temps (l1-5), Hegel avance un critère de disctinction décisif entre l’homme et les autres êtres naturels : l’acquisition d’une conscience de soi. D’autres part, il donne ensuite la double raison de cette acquisition, Il définit dans un premier moment comme une entreprise de conscience intelectuelle(l6-10), puis en s’appuiyant d’expemple, en l’étendant à l’activité de l’homme sur le monde, en tant que celle ci permet une reconnaissance nécéssaire de l’homme comme sujet libre (l10-Fin)

Enjeu, detemerminer la valeur des productions matérielles humaines ( œuvre dart, obj techniques) dans la perspective d’une diférencation de ces dernieres avec les produits de la connaissance intelectuelle.

  1. DOUBLE EXSISTENCE DE L’HOMME. ( L1-5)

Quels sont les critères permettant à l’auteur de distinguer l’homme des « autres choses de la nature » (l1) ?

*De toutes ces « choses de la nature », Hegel dit qu’elles « n’existent qu’immédiatement et d’une seule façon ». « Immédiatement » en ce sens, elles sont dans le monde sans retour en arrière possible par rapport au monde, elles n’ont pas la possibilités de s’exprimer comme l’homme, exemple : une plante, ne peux pas parler de son statut en tant que plante et de ses conditions. Cela nous montre bien que l’aptitude à opérer un retour sur soi pour penser son être et sa condition n’est pas dans les possibilités qu’auraient les plantes,  les animaux, les choses autres que l’homme. Toutes ces choses sont, appartiennent à l’existence mais n’ont pas en elles la possibilité de faire autre chose qu’être.

*Elles n’existent « immédiatement », traduit qu’elles entretiennent un rapport IMMEDIAT à l’être. Immédiat : « sans médiation », sans intermédiaire dont elles utiliseraient pour avoir un rapport singulier à  l’être.

Exemple, une plante se développe, pousse mais ne va jamais passer par un moyen d’expression pour dire quoi que ce soit concernant sa relation en rapport avec le monde car elle en a aucun recul. Elle appartient à ce monde et s’y développe sans aucune conscience de tout cela qui lui permettrait de se mettre à distance du réel et de pouvoir penser sur sa condition ; une plante ne pense pas, l’homme pense.

Mais alors, si l’homme se distingue des autres êtres de la nature c’est alors que cette capacité réflextive «  penser » lui permet ainsi de se connaître, de donner un sens a ses actions, Cependant on remarque qu’il existe une certaine tension puisque l’homme à une « double » façon d’exister. Cela signifie d’après Hegel que l’homme comme les « choses de la nature » dont il fait partie, est dans la nature mais qu’il ne fait pas seulement qu’être, il peut user d’un certains recul par rapport au fait d’être.

L’homme existe t’il parce que parce qu’il pense ? Pour exister ne doit t’il pas aussi agir physiquement sur le monde qui l’entoure.

Hegel nous dit, le fait est que « l’homme est esprit », l’homme n’a pas un esprit mais est esprit. L’esprit étant se qui caractérise notre être tout entier.

  1. ACQUISITION DE LA CONSCIENCE DE SOI PAR LA CONNAISSANCE DE SOI (L6-10)

Par ailleurs, il s’ensuit donc : non seulement l’homme existe, non seulement il est, non seulement il déploie son être comme le font les choses de la nature en général mais, nous dit Hegel, « il existe aussi pour soi ». Une conscience de soi apparaît alors.

 La conscience de soi se distingue ici de la conscience qui renvoie à la perception immédiate du monde. La conscience de soi est fondamentalement réflexive ("pour soi"), elle est ce qui constitue à proprement parler la pensée.

Cette conscience de soi, nous dit Hegel, l’homme l’acquiert tout d’abord théoriquement.

Il présente une explication, Hegel dit  Que le premier mode par lequel l’homme parvient à se constituer pour soi est une activité théorique. L’autre manière d’acquérir cette conscience de soi est l’activité pratique.

« Activité théorique » signifie ici, selon l’étymologie grecque de ce mot (theoreîn = contempler), activité qui est de l’ordre de la seule représentation, activité de connaissance, par opposition à « activité pratique », laquelle implique une modification du milieu ou des êtres extérieurs à soi. Ici il n’y a pas de modification de ce qui est autre que soi dans le cadre d’une activité où quelque chose se serait produit ; Nous n’avons  pas d’effets de l’homme sur ce qui l’entoure, mais seulement le regard de l’esprit sur soi. L’homme acquiert la conscience de soi théoriquement, en ce qu’il se rapporte, contemplativement, de manière pensante, au travers des pensées ou de représentations  à soi, afin de se connaitre. L’homme acquiert donc la conscience de soi en se penchant sur soi, c’est-à-dire en se retournant sur soi, vers soi.

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