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La République de Platon, Livre IV

Fiche de lecture : La République de Platon, Livre IV. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Février 2019  •  Fiche de lecture  •  2 040 Mots (9 Pages)  •  2 735 Vues

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Grand séminaire de philosophie                                        République du Congo[pic 1]

Mgr. Georges Firmin SINGHA                                              Unité-travail-progrès                                              

B.P : 210        

                                                  Philosophie antique

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TRAVAIL D’EXPOSE

SUR

LE LIVRE IV DE LA REPUBLIQUE

Présenté par :                                         Professeur :

BOUMPOUTOU Luc        Mr. Jacques Gervais

BOUNKAZI Bob                    OULA

DE-PRATT Hirôlvi

KAMARA Francis

KANZA KINGA Frias

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        INTRODUCTION

  Élève de SOCRATE, Aristoclès encore appelé Platon, est issu d’une famille aristocratique, politiquement influente dans l’opposition à la démocratie. Après la mort héroïque de son maitre Socrate, mort qu’il juge injuste, Platon entreprend des voyages, et envisage une cité idéale, au sein de laquelle règneront l’ordre et l’harmonie, et où, tout citoyen accomplira ses droits et ses devoirs en vue du bonheur. D’où, La République, qui est l’œuvre la plus connue et la plus célèbre de Platon, en raison entre autres du modèle de vie communautaire et de la théorie des formes qu’il y expose et défend. L’œuvre est subdivisée en dix livres; notre travail se focalise sur le livre IV. Il se propose de parler des vertus cardinales, de trois classes dans la cité, les trois parties de l’âme, et de la justice dans l’individu.

DEVELOPPEMENT

I- La justice dans la cité

I-1- LES VERTUS CARDINALES

Le substantif « vertu vient du mot latin ‘’virtus’’ : qualités faisant la valeur de l’homme, d’où « force d’âme, bravoure, mérite ». En morale, disposition réfléchie et volontaire à faire le bien. Les vertus cardinales à savoir la sagesse, le courage, la tempérance et la justice, sont considérées dans les morales  antiques  Comme le pivot de la vie heureuse »[1]. Cette affirmation trouve son sens dans La République de Platon. En effet, ces vertus nous y sont exposées comme des facteurs nécessaires pour que la cité soit saine et fonctionne correctement.

              -La tempérance : « C’est la vertu de la sensibilité qui consiste dans la modération à l’égard des plaisirs sensibles et aussi à l’égard des émotions et des passions »[2]. C’est ce que Platon désigne par l’expression « être plus fort  que soi-même » (430e). La quelle expression lui permet de concevoir deux parties de l’âme. L’une inférieure, et l’autre supérieure. La partie supérieure doit commander  la partie inférieure afin de rester maître de soi. La cité est maîtresse d’elle-même  si  la classe sociale supérieure commande à l’inférieure, si les désirs de la foule des hommes sont dominés par la sagesse du plus petit nombre des hommes vertueux.

                  - La sagesse est une sorte de science que les dirigeants font intervenir, pour prendre une décision politique. En effet, Platon affirme : « Et justement, cette qualité particulière, la sagesse dans les délibérations, il est manifeste qu’elle constitue une forme de savoir. Car ce n’est certainement pas l’ignorance, mais bien le savoir qui fait que les hommes délibèrent avec sagesse, n’est-ce pas? » (428b). Par cette affirmation nous comprenons que la sagesse s’appuie sur la connaissance et les bons conseils.

                     -Le courage est une vertu  qui consiste en la préservation constante des jugements. Sur ce, Platon déclare : «  J’affirme pour ma part, dis-je, que le courage constitue une sorte de préservation(…)La préservation du jugement qui résulte de la loi pendant toute la durée de l’éducation, concernant les choses à redouter, leur identité, leur nature. En parlant de la préservation en toute circonstance, je voulais dire le fait de maintenir le jugement, aussi bien dans les épreuves difficiles que dans les situations agréables, dans les désirs et dans les craintes, et de ne pas en déroger » (429c-d).

                   - La justice est la vertu qui maintient l’ordre hiérarchique des trois vertus précédentes. Elle consiste à ne définir que les biens qui nous appartiennent en propre et à n’exercer que notre propre fonction.

I-2.Les trois classes dans la cité.

Chaque classe dans la cité a une fonction et une vertu propre.

A la classe des magistrats dont la fonction est de conduire la cité par des lois, correspond la vertu de la sagesse. Pour expliciter cela, Platon affirme : « Et c’est ce groupe qui apparemment constitue naturellement le groupe le plus restreint, parce que c’est à lui qu’il revient de participer à ce savoir particulier qui est le seul, parmi tous les autres savoirs, à mériter le nom de sagesse » (428e-429a).

                A la classe des guerriers, correspond la vertu du courage, elle a pour fonction  d’assurer la défense de la cité, et de combattre pour elle. Ainsi Socrate fait-il comprendre à Glaucon:  Qui affirmerait,  «  dis-je, qu’une cité est courageuse au lâche, tout en tournant ses regards vers quelque autre partie de la cité que celle qui assure sa défense et qui combat pour elle? »(429b). Aussi, les guerriers doivent-ils obéir  aux ordres des magistrats et ne reculer devant aucun péril pour exécuter leurs ordres dans l’intérêt de la cité.

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