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Kant sur la société humaine

Cours : Kant sur la société humaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Novembre 2020  •  Cours  •  440 Mots (2 Pages)  •  398 Vues

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Comment est constituée la société humaine selon Kant.

Comment évolue-t-elle ou quels sont son moteur et son mode d’évolution ?

Selon Kant, le moteur de la société humaine est l’opposition, la diversité. La société est constituée d’hommes avec une pensée un peu paradoxale. C'est -à -dire que l’auteur nous explique que dans un sens l’homme veut s’entourer d’autres hommes pour être plus fort en cas de désaccord. Mais dans un autre sens, il veut se mettre à l'écart car lui seul sait ce qu’il faut faire, il est dans l’opposition d’autres idées à part la sienne. L’homme fait tout ça pour atteindre des objectifs un peu trop prestigieux. Kant explique à la fin du texte que seul, la nature, le monde qui l’entoure, va décider s’il mérite d’atteindre ses objectifs les plus grands.

Et dans les objectifs souhaités, le pouvoir est le plus dominant.

Quelles divergences et quelles convergences voyez-vous entre les textes de Kant d’une part et de Marx et Engels d’autre part ?faire un tableau

DIVERGENCES

CONVERGENCES

MARX ET ENGELS

Il y a des classes sociales qui ne sont pas évoquées dans le texte de Kant.

Ce sont les classes sociales qui se divisent.

Il y a une opposition entre les hommes de la société.

Recherche du pouvoir par l’homme.

L’homme n’a plus de lien sincère entre les autres hommes, il est égoïste.

KANT

Ce sont les hommes qui se divisent.

« On pense que l’esclave est celui qui agit par commandement et l’homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n’est pas absolument vrai, car en réalité être captif de son plaisir et incapable de rien voir ni faire qui nous soit vraiment utile, c’est le pire esclavage et la liberté n’est qu’à celui qui, de son entier consentement, vit sous la conduite de la Raison. Quant à l’action par commandement, c’est-à-dire l’obéissance, elle ôte bien en quelque manière la liberté, elle ne fait cependant pas sur le champ un esclave, c’est la raison déterminante de l’action qui le fait. Si la fin de l’action n’est pas l’utilité de l’agent lui-même, mais de celui qui commande, alors l’agent est un esclave, inutile à lui-même ; au contraire, dans un État et sous un commandement pour lesquels la loi suprême est le salut de tout le peuple, non de celui qui commande, celui qui obéit en tout au souverain ne doit pas être dit un esclave, inutile en tout à lui-même, mais un sujet. Ainsi, cet État est le plus libre, dont les lois sont fondées en droite Raison, car dans cet État, chacun, dès qu’il le veut, peut être libre, c’est-à-dire vivre de son entier consentement sous la conduite de la Raison. »

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