Hegel, la phénoménologie de l'esprit

Chloé DEWERDT

TGC

Texte d'Hegel

        Georg Wihelm friedlich HEGEL né en 1870  et mort en 1931, grand philosophe, a écrit la phénoménologie de l'esprit parue en 1907. Ainsi, « penser » semble être une vertu naturelle et innée que l'être humain possède dès sa naissance. « penser » signifierait « savoir faire ». Toutefois, comme dans toute chose penser n'est valable que si l'on l'apprends. « penser » demande donc un apprentissage et une pratique. HEGEL, défend la thèse, il est donc nécessaire de se demander si faut-il apprendre à penser ? Pour répondre à cette question, il est tout d'abord nécessaire de s'interroger sur la thèse, ainsi que le sens commun du sentiment, la raison. Et pour conclure, l'usage de la pensée et des concepts.

        Dès la première phrase du texte, HEGEL nous montre que la philosophie n'est pas un sujet anodin et qu'il faut le traité sérieusement, et non pas comme un jeu ou une banalité quelconque, « affaire sérieuse ». Le mot « de nouveau », nous renvois dans une perspective historique, comme si il était enfin temps de se pencher sur la question. « nécessaire », c'est ce qui ne peut pas ne pas être. L'auteur explique que la philosophie n'est pas innée et que même si l'on a le matériel, il faut tout d'abord apprendre à s'en servir avant de l'utiliser et de faire n'importe quoi. « Pour toutes les sciences, les arts, les talents, les techniques prévaut la conviction qu'on ne les possède pas sans se donner la peine et sans faire l'effort de les apprendre et de les pratiquer », dans le domaine des sciences, apprendre des formules n'est pas être un mathématicien. Le mot « peine », fait référence au travail et à la souffrance, mais si le travail est réussi, il nous permet une satisfaction. Il faut d'abord apprendre la théorie et après seulement la pratique.  On peut voir que la théorie et la pratique sont toutes deux importantes et indispensable autant l'une que l'autre. La connaissance nécessite l'apprentissage et l'effort. On doit d'abord acquérir le savoir, il n'est pas innée ni immédiat, cela nécessite du temps. « yeux; cuir », se sont des outils artificiels, il faut cultiver une dextérité. Il faut faire des efforts pour rectifier une habitude.  HEGEL nous montre qu'il faut justifier pour rendre raison des choses, on peut le voir avec la justification du cordonnier. Personne n'est en capacité de penser sans avoir utilisé sa raison. Il y a un paradoxe subsistant en chacun d'entre nous. Rester dans le préjuger, c'est croire qu'il n'est pas nécessaire d'apprendre à penser. Ce n'est pas parce qu'on a la raison qu'on est en capacité de penser.

        Dans le deuxième paragraphe HEGEL nous montre un sens commun au sentiment, la raison « sens commun fait appel au sentiment ». « sentir » est différent de « penser », se sentiment est du côté de l'irréfléchie. Il faut se fier au sentiments auquel on donne une valeur absolue. L' « oracle intérieur », permet de ne pas se remettre en question, il y a une sacralisation du sentiment intérieur. Avec se sentiments, on se croit détenteur de la vérité. Celui qui ne change pas d'avis et reste sur sa vérité, est condamné à errer avec sa propre vérité qui n'est pas forcément vraie. « en d'autres termes », est une traduction, une reformulation du sens de la situation. L'apparition de l'humain en l'Homme mène à la méditation et à la réflexion, pour être humain faut-il apprendre à penser. C'est surtout un enjeu mental et  politique. Ce qui va à l'encontre de l'humanité, c'est tout se qui est de violence et de brutalité animale. Une personne considérée comme « anti-humain », c'est une personne qui s'enferme et qui refuse se sentiment, il est donc considéré comme « animal » , il y a un enfermement dans un état de bêtise. Il faut faire l'effort de ne pas rester au sentiment d'Homme. La clé pour être humain d'après Hegel, c'est de ne pas s'enfermer et de partager se sentiment. Il y a une raison naturelle en l'Homme, se tenir qu'au sentiments, c'est se tenir à l'écart de cette pensée. Celui qui ne le rejoint pas est exclut. Qui n'apprend pas à penser est condamner à errer dans ses sentiments. Si il n'y a pas de dialogue, il n'y a pas de sentiments, et donc pas d'humanité.

...