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Fondements de la métaphysique des moeurs

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Par   •  18 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  1 241 Mots (5 Pages)  •  2 226 Vues

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Eli BASCHUNG TS1                                          

                         Mardi 13 Mars 2018

PHILOSOPHIE : explication de texte

sur le texte Fondements de la métaphysique des mœur, publié par Kant en 1785

Note :

Remarque :

Le texte Fondements de la métaphysique des mœurs, de Kant traite du concept de la bonne volonté, qui est un principe de moralité. La possession de certains avantages qui de prime abord pourrait suffire pour que nous soyons heureux seraient susceptibles de devenir néfastes sans une bonne volonté.

La thèse de Kant dans ce texte est que le fait d’agir par devoir, ce qu’il appelle la « bonne volonté » est un bien suprême. En effet Kant, affirme que c’est la fin de la raison qui conduit à une bonne volonté, donc une volonté qui est bonne en soi-même et par soi-même. La bonne volonté est même une condition du bonheur. La bonne volonté vient du latin voluntas, qui signifie la bien bienveillance, qui est la capacité à se montrer indulgent, gentil et attentionné envers autrui d’une manière désintéressée et compréhensive, or l’Homme n’est pas naturellement indulgent, gentil et attentionné envers autrui sans-être intéressé, donc puisque l’Homme n’acquière pas ses caractéristiques qui décrivent la bonne volonté naturellement, on peut donc affirmer que c’est la fin de la raison qui conduit à la bonne volonté, celle-ci ne s’acquièrent pas naturellement.

On peut alors se demander, qu’est-ce que la bonne volonté, et comment s’acquière-t-elle par l’Homme ?

La thèse de Kant montre qu’une volonté est bonne lorsqu’elle repose sur l’obligation morale qui aurait une valeur absolue, mais surtout que l’Homme n’attende rien en retour de la part d’autrui. Après avoir démontré que la volonté est bonne absolument et sans restriction (lignes 1 à 11 « que ces avantages ont sur l’âme. »), l’auteur Kant illustre son propos (l.12 à 20 « que nous ne l’eussions jugé sans cela », puis généralise sa thèse (lignes 21 à 29).

Dans cette partie, Kant affirme sa thèse il pose qu’une « bonne volonté » est toujours bonne. Il nous le démontre en montrant que si la bonne volonté n’est plus présente, toutes nos qualités pourraient être perverties. De plus, selon Kant la confiance en soi abusée et non encadrée par cette bonne volonté pourrait très vite tendre à l’égoïsme.

        Kant commence par énoncer son analyse de la connaissance, selon les croyances populaires, de la moralité. Selon lui, pour qu’une personne soit bonne, il faut qu’elle présente certaines qualités. En effet, « les talents de l'esprit »,  les « qualités du tempérament » et « le caractère » que nous qualifions de bon,  ne le sont uniquement grâce à la bonne volonté,  ils ne le sont que relativement à un but, comme justement la bonne volonté, donc pour qu’une personne soit bonne, il faut qu’elle présente certaines qualités. C'est pourquoi, si celle-ci n'est pas plus, nous serions susceptibles d'en faire mauvais usage. Selon Kant, le bonheur que nous fait avoir confiance en nous, pourrait transformer certains avantages en défaut. En effet,  sans la bonne volonté, nous pourrions les utiliser uniquement pour des fins personnelles et non faire bénéficier les autres qui en ont peut-être besoin. Notre âme doit être encadrée par la bonne volonté pour rester pur. Kant souscrit lui-même à l'idée de la valeur absolue de la bonne volonté.

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