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Fiche philosophie : l'Art (Terminale L)

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Par   •  10 Avril 2019  •  Fiche  •  3 840 Mots (16 Pages)  •  578 Vues

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  • cet intermédiaire sensible l’idée comme telle dans sa généralité, car justement

ceFe unité de l’idée et de l’apparence individuelle est l’essence du beau et de

sa producon dans l’art »

Le beau c’est donc le sensible signi>ant, le sensible rayonnant d’un contenu

spirituel qu’il donne à voir et qui s’épiphanise sous ceFe forme parculière.

Sous sa forme immédiate c’est-à-dire sous la forme du beau naturel, ceFe

manifestaon de l’intériorité spirituelle est encore non consciente d’elle-

même : le propre de l’arste est de révéler l’essence de la beauté avec les

moyens qui lui sont propres. Par exemple, le portrait dévoile une vérité

intérieure que le visage réel avec sa mobilité ne saurait montrer. Souvent aussi,

notre visage réel est masqué par des convenons sociales ou par des

expressions qui ne sont que le re@et d’un senment immédiat et pas d’une

vérité intérieur.

Hegel est aux anpodes de la pensée de Kant car l’imédiateté du beau naturel 

est au contraire pour Kant ce qui fait sa valeur. certes, le beau natuel n’est pas

une producon humaine mais il s’o?re à nous avec la perfecon de ce qui

dé>nit pour Kant la beauté. l’image d’une >nalité sans que l’on puisse

présuposer la représentaon de ceFe >n pisqu’il n’y a pas d’arste pour la

concevoir. il y a dans la nature la présence des marques de l’art et c’est cela qui

est étonnant. l’expérience esthéque de la nature a pour Kant une dimension

métaphysique car elle nous invite à penser qu’il n’ya pas entre l’esprit et la

nature une étrangeté radicale. une séparaon irréducble. l’expérience

esthéque de la nature est celle d’une réconciliaon entre le sensible et

l’intélligible, entre l’intériorité et l’extériorité. de ce fait, ceFe expérience

esthéque est aussi une expérience éthique. WiFgenstein : « l’esthéque c’est

la beauté vu sub specie aeternitas et l’ésthéque c’est la vie bonne vu sub

specie aeternitas »

si on dé>nit le beau comme ce qui est l’objet d’une sasfacon désintéresser,

Kant considère que la nature plus que le musée peut en être l’occzsion. en e?et,

l’intérêt susciter par l’œuvre d’art peut être mêler à des considéraon qui

rendent équivoque l’expérience esthéque. il peut s’agir, pzr exemple de

considéraon sociale( la recherche d’une reconnaissance ou de considéraon

intellectuelle pour celui qui cherche à montrer son intelligence ou son esprit…

prendre un intérêt immédiat et désinterressé aux côtés de la nture témoigne

d’une âme capable de se puri>er des tencdans patholodiques et d’éprouver une

  • sasfacon dont elle est a elle-même la loi. ceci est le propre de l’âme bonne,

c’est-à-dire de l’âme capable de pureté dans ses intenons.

Kant : « la beauté est comme le symbole de la moralité »

V. PROBLEMES POSES PAR L’ART

nous allons nous demander dans quelle mesure l’art est spontanéité

et intuion au-delà de sa technicité ?

I. de l’art

1)l’art : un don

2) qui se révèle de nos intuions et subjecvités

3) étant

II. le problème de l’art et la technique

1) opposion entre créavité et intelligence

III.

1) complémentarité entre art et technique

Qu’est ce qui disngue l’art d’un savoir faire ?

Cours sur la technique

On dit que l’arste crée et « un beau vers n’est pas d’abord en projet et ensuite

fait, mais il se montre beau au poète. Ainsi, la règle du beau n’apparait que

dans l’œuvre et y reste prise en sorte qu’elle ne peut servir jamais d’aucune

manière à faire une autre œuvre. »

L’art touche a la créavité et a l’insnct le cœur, pourtant le savoir faire il nous

faut la raison et l’intelligence et il nous faut notre préparer

Le savoir faire touche à l’intelligence mais l’art touche au don

  • Ex : poète et architecte sont tout les deux des arstes mais l’art est fait pour soi

même et est improviser quand cela le prend pourtant l’architecte dessine dans

l’intenon de rendre service avec son art et demande beaucoup de ré@exion.

                                     

on connait la célèbre disncon du sensible et de l’intelligible, du paraître et de

l’être, de l’illusion et de la vérité. l’Idée ne se saisie jamais avec les sens car elle

n’est pas insensible. en maintenant l’esprit sur le plan du sensible, l’art est donc

du côté des apparences. la religion d’ailleurs corrobore ceFe idée selon laquelle

l’art présente un danger. le décalogue : « tu ne feras point de sculture >gurant

quoi que ce soit de ce qui est en haut dans le ciel ou en-bas sur la terre ou plus

bas dans les eaux.

pour platon, l’arste est dénoncé en temps que producteur d’image. lorsqu’il

représente un lit, il ne produit que l’apparence d’une apparence car le réel c’est

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