FAUT-IL TOUJOURS CHERCHER LA VÉRITÉ ?

FAUT-IL TOUJOURS CHERCHER LA VERITE ?

Problématique : Est-ce que l'homme peut espérer atteindre la vérité ou bien doit-il se

contenter de l'incertain ou du vraisemblable ? Et est-ce que la vérité est toujours bonne à

savoir ou à dire ?

I) L’homme désire connaître la vérité

1) Dépasser les apparences pour atteindre la vérité

2) Les critères de vérité et leur limite

3) Dogmatisme et scepticisme

Transition : S'il est difficile d'atteindre la vérité, c'est peut-être parce que le domaine de la

connaissance ne se divise pas simplement entre le vrai et le faux. Il y a entre les deux des

opinions, des hypothèses, qui constituent des étapes vers la vérité.

II) Les différentes théories de la connaissance

1) Rationalisme et empirisme

2) Les conditions de possibilité de la connaissance

3) La vérité comme rectification d’erreurs antérieures

4) Le raisonnement expérimental

Transition : Même dans le domaine des sciences, il est difficile d'établir des vérités définitives

et infaillibles. On peut se demander si la vérité doit toujours être exigée.

III) Il faut parfois savoir renoncer à la vérité

1) Le besoin d’illusion

2) Le problème de l’exigence morale de la vérité

Conclusion : Il est difficile d'atteindre le vrai, parce qu'il est difficile parfois de distinguer le

vrai du faux, parce que la vérité peut toujours être remise en cause, parce qu'on ne veut pas

toujours l'admettre. Néanmoins chercher la vérité reste la condition du progrès de notre

connaissance et d'un lien authentique avec autrui.

vérité

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Faut-il toujours chercher la vérité ?

Introduction

On apprend aux enfants à ne pas mentir, les époux s'engagent à être sincère l'un envers

l'autre, le policier cherche à découvrir le coupable d'un crime et le scientifique à expliquer les

phénomènes naturels. Dans toutes les activités humaines la vérité est valorisée et elle est

considérée comme un principe à respecter ou un but à atteindre, car elle permet une meilleure

compréhension du monde et de meilleurs rapports entre les hommes. Cependant il semble

difficile de déterminer la vérité dans quelque domaine que ce soit, parce qu’il est difficile de

définir des critères justes de la vérité ; ensuite parce que les hommes et la nature sont soumis à

l’écoulement du temps, et cela remet en cause l’existence de vérités définitives. Enfin parce

que les hommes ont parfois intérêt à mentir aux autres et aussi à eux-mêmes. On peut donc se

demander si l’homme peut espérer atteindre le vrai ou s’il doit se contenter de l'incertitude et

du vraisemblable, et si la vérité est toujours bonne à savoir ou à dire. Si, pour atteindre la

vérité, il faut en définir les critères, il faut aussi que ceux-ci résistent à l'épreuve des faits et

des changements, et il n'est pas certain qu'il faille toujours chercher ou dire la vérité.

I) L’homme désire connaître la vérité

1) Dépasser les apparences pour atteindre la vérité

« Tous les hommes ont un désir de savoir » affirme Aristote dans La métaphysique. C’est ce

qui justifie l’existence des sciences et de la philosophie selon lui. Et même s’il y a des

interrogations auxquelles la science ne peut pas répondre, des questions métaphysiques,

l’homme cherche néanmoins la vérité autant qu’il le peut.

Platon a illustré le long cheminement vers la vérité dans l’allégorie de la caverne (République,

livre 7). Des prisonniers sont enchaînés au fond d’une caverne ; Ils ont pour seule lumière la

lueur d’un feu, ils ne peuvent voir ce qui se passe à l’extérieur, mais la lumière du feu projette

sur le mur de la caverne les ombres des passants qui sont à l’extérieur. Les prisonniers n’ayant

jamais vu ce qui se passe à l’extérieur, ils prennent les ombres pour la véritable réalité. Si on

libère un prisonnier et qu’on le fait sortir de la caverne, il sera ébloui par le soleil, il souffrira

et il ne se rendra pas compte qu’il est face à la véritable réalité. Il pensera que celle-ci est

moins vraie que les ombres. Il va devoir s’habituer à la lumière réelle. Mais quand il aura

contemplé la lumière du soleil, il préférera l’extérieur à l’intérieur de la caverne. Mais s’il

propose aux autres prisonniers de sortir, ceux-ci refuseront probablement car ils auront peur

d’être éblouis par le soleil. Ils seraient même agressifs envers celui qui voudrait les libérer.

Selon Platon nous sommes comme les prisonniers, nous ne voyons que les apparences

sensibles

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