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Est-il nécessaire de rêver ?

Dissertation : Est-il nécessaire de rêver ?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  9 Janvier 2022  •  Dissertation  •  1 623 Mots (7 Pages)  •  282 Vues

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“ Nos chimères sont ce qui nous ressemble le mieux “ à dit Victor Hugo dans les Misérables. Et si par chimères on entend le rêve, le songe, et toute l’activité onirique, alors il est certain que celle-ci est ce qui est le plus symbolique de la pensée et des désirs profonds d’un homme. Une chose est sur, le rêve, qu’il soit éveillé et conscient, ou celui de notre sommeil paradoxal, est étroitement lié avec nos désirs, nos envies et parfois même nos pulsions les plus inconscientes. Et si on associe souvent le rêve avec la période de l’enfance, il n’en est pas moins fréquent chez l’adulte. Et la thématique du rêve et du songe se retrouve dans de nombreuses pensées philosophiques, entre autres chez Freud, mais aussi dans la religion et parfois même dans la science. On retrouve alors différentes explications, différentes interprétations, ou encore différentes causes aux rêves. Et ainsi, en fonction des différentes explications données, on trouve différentes nuances au sujet du rêve, qui le rend plus ou moins nécessaire à la condition humaine. Mais une chose est sûre, depuis la nuit des temps les Hommes rêvent, et il n’y en à pas un qui n’ait jamais rêvé. Nous sommes donc légitime de nous poser la question : Est ce vraiment nécessaire de rêver ? Est ce que le rêve améliore la condition humaine au point d’être vital ou est ce qu’il éloigne l’Homme de sa réalité ? Nous pourrons essayer de répondre à cela en voyant d’abord de quelles façons le rêve est nécessaire, avant de voir dans un second temps en quoi il n’est pas nécessaire de rêver.

Pour commencer nous pouvons nous poser une question simple et quelque peu évidente, afin de définir ce qu’est le rêve, et dans quelles dimensions se trouve t’il. Un rêve peut très bien définir une activité onirique, ayant lieu au cours de la phase de sommeil paradoxal de nos nuits, juste avant le sommeil profond. Mais ce terme peut aussi définir une idée chimérique, de ce que l’on désire, de façon consciente ou éveillée. On relève donc une corrélation évidente entre nos rêves et nos désirs.

C’est peut-être pour cela qu’on souhaite aux enfants de faire de "beaux rêves", ou encore que l’on leurs demande quel est leur rêve. On demande, en somme, ce que désire le plus l’enfant, ce qu’il souhaite profondément, dans son conscient. Dans ce cas, il semble nécessaire d’avoir des rêves, de désirer, ainsi pour avoir une certaine ambition, une envie, une motivation, quelque part un but à atteindre. Mais si le rêve de cette façon est quelque chose de conscient, ce n’est pas le cas pour la pensée Freudienne, qui considère que le rêve, onirique cette fois, n’est qu’une façon qu’à l’inconscient de faire ressortir et d’assouvir des pulsions libidinal refoulée d’une façon ou d’une autre. Pour Freud, il est nécessaire pour le bien-être mental d’un individu, qu’il rêve, pour ainsi contenter ses pulsions libidinales refoulées.

Si la pensée Freudienne n’était qu’une vérité incontestable, cela voudrait dire que le rêve est quelque chose de vital à la condition humaine. Du point de vue des religions à présent, le rêve est parfois prémonitoire. Par exemple, dans l’Ancien Testament, on trouve une quarantaine de songes contés, comme celle de Jacob, qui rêve de trouver une échelle lui permettant d'accéder à la divinité. Ce rêve finit par se réaliser et Jacob devient Israël. Pour la religion chrétienne aussi, les rêves qui se définissent comme bon son divin, tandis que les mauvais rêves, les cauchemars, viennent du Diable. Les religions poussent les individus à analyser et à interpréter leurs rêves afin d’en comprendre le sens et les messages cachés. “ Un rêve non interprété est comme une lettre non ouverte.”

Alors si l’on écoute Freud et les religions, rêver est nécessaire, vital, et mène obligatoirement à des interprétations et à des messages cachés de notre inconscient ou du Divin. En somme, il nous permet d’échapper à la réalité, de digérer nos émotions, et dans le cas du cauchemar, d’être exposé à l’avance à des situations angoissantes et délicates.

A présent que nous avons vu sous quels points de vues le rêve est nécessaire et vital, voyons comment il peut ne pas l’être, voir même, être quelque chose de néfaste.

Tout d’abord, selon la science, il n’existe pas de preuves tangibles d’une nécessité aux rêves. On est capable de prouver une activité cérébrale au cours de la phase de sommeil paradoxal. Il s’agit de la période du sommeil entre le sommeil profond et le sommeil léger. Il s’agirait de cette période au cours de laquelle à lieu la majorité de l’activité onirique. La science est donc capable de prouver que le cerveau fonctionne dans la nuit au moment des rêves, mais, nous ne sommes pas capable de dire si oui ou non, cette période est nécessaire au fonctionnement

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