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Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes

Dissertation : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2019  •  Dissertation  •  1 177 Mots (5 Pages)  •  965 Vues

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Dans le « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes», Rousseau affirme que le fait d’être en société est l’une de raisons principales causant le fait que l’homme se dirige vers l’inégalité, tout en s’éloignant de son état de nature. D'ailleurs, cette théorie d’être exposé aux regards des autres cause-t-elle une dépravation de notre état naturel ? Il est très évident que oui, nous verrons pourquoi dans les extraits qui suivent.

Dans un premier lieu, Rousseau dis que initialement, l’homme vit dans son état de nature, ce dernier encourage l’être humain à rester indépendant des autres. L’homme naturel vit dans un bonheur, il n’est pas social puisqu’il ne se sert ni du soutien ou encore, ni des opinions des autres. Or, cet homme possédant des caractères des premiers âges de l’humanité ne se retrouve jamais dans l’obligation d’établir un lien ou une relation quelconque avec un autre. Il est donc logique de dire que tout ce qui peut contrevenir au principe d’égalité n’a presque pas d’effet et se réduit ainsi à rien. À la suite, Rousseau appuie sa thèse en définissant l’homme naturel comme étant un individu qui vit sous deux grands thèmes fondamentaux. Le premier thème est celui du bien-être, de la conservation de soi-même, alors que le deuxième thème est celui du dégout à voir être ruiné ou souffrir toute autre âme sensible. On voit bien ici, que l’auteur fait référence à la pitié. Ce sont ces deux concepts annoncés par Rousseau qui définissent l’âme naturelle de l’homme et qui viennent être démêlés, ou peut-on dire éclipsés par tous les changements successifs de la complexion humaine. C’est là que Rousseau introduit la culture, plus précisément, la société. La société selon l’auteur, est cause de l’apparition du premier type d’inégalité, l’inégalité morale, qui est également établie par l’homme. Quand Rousseau nous parle d’inégalité morale, il nous parle également du passage de l’homme le plus ancien de l’état de nature à l’état social et bien sûr sur comment ceci est arrivé. Selon Rousseau, au tout début, l’homme de nature vit dans une félicité, il est satisfait. Par conséquent, il ne cherche pas à sortir de cet état par lui-même. C’est là qu’intervient le hasard, un facteur qui vient mettre l’homme de nature en danger et qui l’oblige par après à se mettre en société pour combattre tout ce qui est suivi d’un malheur. Prenons les catastrophes naturelles comme exemple. Bref, l’homme primitif est poussé contre sa nature à s’unir avec les autres, ce qui fait de lui un homme social. Une fois intégré dans la société, l’homme social a tendance à construire une famille, ce qui mène avec le temps à la création de tribus et au long terme à la naissance d’une nation. Après plusieurs années, à cause du développent et de l’influence d’être autour des autres, on développe l’habitude de regarder, de juger et plus important que toute autre chose, de se comparer. Rendu la, Rousseau s’approfondit dans son idée et continue avec l’énumération des différentes conséquences qu’apporte la vie sociale. Cependant, avant, il fait un retour sur l’homme naturel. L’homme naturel n’a pas besoin de rien d’autre que de son instinct car le reste est inutile pour sa survie, et comme Rousseau a déjà dit, l’homme naturel est libre de toute dépendance, il est  satisfait et ses désirs sont limités par ce qu’il a : « Son imagination ne lui peint rien ; son cœur ne lui demande rien. Ses modiques besoins se trouvent aisément sous la main» P68. Mais tout cela change une fois que l’homme observe et commence à se comparer avec les autres, donnons ainsi naissance à la raison. L’être humain se permet d’observer, de juger et d’agir semblablement aux autres, il passe donc de l’amour de la conservation des sentiments naturels, appelé amour de soi, aux sentiments mauvais, qui parviennent de la comparaison et de la réflexion appelé, amour propre. À cause de l’amour propre, l’homme est civilisé, il devient orgueilleux, jaloux et développe des désirs non parce qu’il a besoin de ces dernier pour son instinct de conservation, mais malheureusement, pour se distinguer, se faire remarquer et accepter en se plaçant haut dans l’échelle, par-dessus les autres : «l’ambition  dévorante, l’ardeur d’élever sa fortune relative, moins par un véritable besoin que pour se mettre au-dessus des autre inspire à tous les hommes un noir penchant à se nuire e mutuellement. ». P103  Bref, contrairement à l’homme dans son état de nature, l’homme dans son état social ne peut pas être bien et satisfait sans l’approbation des autres, ce qui l’éloigne complétement des deux concepts fondamentaux du bien-être et de la pitié. Pour finir, on comprend que l’inégalité provient de la propriété alors que l’éloignement de l’état de nature l’homme lui sert comme essence.

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