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J-J Rousseau : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes

Discours : J-J Rousseau : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Octobre 2013  •  Discours  •  1 301 Mots (6 Pages)  •  1 231 Vues

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J-J Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes

Question proposée par l’Académie de Dijon :

« Quelle est l’origine de l’inégalité parmi les hommes, et si elle est autorisée par la loi naturelle. »

Va parler de l’homme (défendre la cause de l’humanité) à des hommes (des sages).

2 sortes d’inégalités dans l’espèce humaine :

-naturelle ou physique, établie par la nature

-morale ou politique, établie ou autorisée par le consentement des hommes, dépend donc d’une sorte de convention (privilèges dont quelques uns jouissent au préjudice des autres).

=>on ne peut demander source des premières inégalités (dans la définition même).

=>on ne peut demander s’il existe un lien entre les premières et les deuxièmes, car sous-entendrait que ceux qui commandent valent nécessairement mieux que ceux qui obéissent et que la force du corps ou de l’esprit (sagesse, vertu) se trouvent toujours dans les mêmes individus, en proportion de la puissance ou de la richesse. Des hommes raisonnables et libres qui cherchent la vérité ne peuvent poser cette question.

Il s’agira donc : de marquer le moment où le droit succédant à la violence, la nature fut soumise à la loi ; d’expliquer par quel enchaînement le fort put se résoudre à servir le faible, et le peuple à acheter un repos en idée, au prix d’une félicité réelle.

Examiner les fondements de la société en remontant à l’état de nature. Mais les auteurs avant n’ont pas montré que la notion de juste et d’injuste qu’ils … à l’homme leur fût réellement en possession ou utile. D’autres ont parlé du droit naturel que chacun a de conserver ce qui lui appartient sans expliquer ce qu’ils entendaient par appartenir. D’autres ont fait surgir le gouvernement sans songer au temps qui dût s’écouler avant que les mots d’autorité et de gouvernement n’aient de sens parmi les hommes. Enfin, tous ont transporté à l’état de nature des idées qu’ils avaient prises dans la société (besoin, avidité, oppression, désirs, orgueil) = parlaient de l’homme sauvage et peignaient l’homme civil. Ils n’ont pas douté qu’il ait existé alors même que le premier homme a reçu de Dieu des lumières et des préceptes, selon les Livres Sacrés (donc pas dans cet état), et pas dans cet état non plus avant le déluge selon écrits de Moïse.

[de quels auteurs parle-t-il ?]

=>écarter les faits.

Ne pas prendre les recherches pour des vérités historiques mais pour des raisonnements hypothétiques et conditionnels.

=>éclaircir la nature des choses plus qu’en montrer la véritable origine.

Si religion ordonne de croire [conception différente de la religion par rapport à Locke ?] que Dieu lui-même a tiré les hommes de l’état de nature après la création et qu’ils sont inégaux parce qu’il a voulu qu’ils le fussent, elle ne défend pas de former des conjectures tirées de la seule nature de l’homme et des êtres qui l’environnent, sur ce qu’aurait pu devenir le genre humain s’il eût été abandonné à lui-même.

Va traiter de l’homme en général, va oublier donc les temps et les lieux, veut s’adresser à toutes les nations.

(peu ou prou prétentieux ? « les Platons et les Xénocrates pour juges »).

A lu l’histoire de l’homme dans la nature et non dans les livres des hommes (l’un ment l’autre non). Il n’y aura de faux que ce qu’il aura mêlé du sien sans faire exprès. Va décrire comme était l’homme dans des temps très anciens, a beaucoup changé (éducation et habitudes) mais les qualités que il a reçues n’ont pu être détruites. Il y a un âge auquel l’homme individuel eût voulu que son espèce se fût arrêtée, car mécontent de son état actuel, voudrait pouvoir rétrograder. Rousseau parle comme si allait en se dégradant constamment et inéluctablement « effroi de ceux qui auront le malheur de vivre après toi ».

[Attention : est-il réellement nostalgique de cet état de nature et pense-t-il

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