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Conscience morale en matière intellectuelle

Fiche : Conscience morale en matière intellectuelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mars 2020  •  Fiche  •  611 Mots (3 Pages)  •  1 169 Vues

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CMMI

I) Introduction. – « La plupart des hommes sont dépourvus de conscience morale en matière intellectuelle » (L.3) : un constat, un regret, une accusation ? Assurément un propos paradoxal. (LL.1-3) (3 lignes)

II) L’exigence de conscience morale en matière intellectuelle a pour effet d’isoler le penseur au sein de la société des hommes : la nature de cette exigence et ses conséquences sociales (LL.4-12) (8 lignes)
        1) Du texte de Nietzsche comme exemple de conscience morale en matière intellectuelle posant la question de savoir si ce que l’on désigne ordinairement sous le nom d’homme n’est pas
qu’une fiction de l’esprit et ainsi bien propre à isoler du reste des hommes celui qui leur pose cette question (LL.4-5) (1,5 lignes).
        2) Mais
où et comment se produit l’isolement du penseur qui répond à l’exigence de la conscience morale en matière intellectuelle ? Quelle est l’exacte nature de la rupture sociale que subit le penseur respectueux de cette exigence ? (LL.5-8) (3 lignes)
        3) La plupart des hommes sont attachés à
croire en telle ou telle chose : là réside le principal obstacle à l’exigence de conscience morale en matière intellectuelle. Mais quel est l’exacte nature de cet attachement ? (LL.8-12) (3,5 lign)

III) L’exigence de conscience morale en matière intellectuelle fonde une distinction entre les
hommes supérieurs et les hommes inférieurs. Mais qui sont les hommes supérieurs ? Il ne faut pas être dupe des apparences en voulant répondre à cette question. (LL.12-19) (7 lignes)
        1) Un contresens à éviter : ce que Nietzsche entend par « hommes supérieurs » contredit ce que la plupart des homme entendent sous le même nom. Enjeu de cette distinction : établir un rapport d'égalité entre la plupart des hommes et ceux que cette « plupart » admire au titre d'une
supériorité illusoire. (LL.12-17) (5 l)
        2) Aux deux catégories des hommes inférieurs et des hommes supérieurs, Nietzsche en ajoute une troisième bien distincte des deux précédentes : la catégorie des hommes faisant preuve de
mauvaise conscience en matière intellectuelle. Enjeu de cette troisième catégorie : découvrir la capacité de l'homme à se mentir à lui- même (LL.17-19) (2 lignes).

IV)L’exigence de conscience morale en matière intellectuelle entraîne le mépris non de la plupart des hommes mais de la forme de vie non questionnante qu’ils mènent et qui les voue à croire sans se soucier de savoir. Quelle est cette forme de vie, objet du mépris de Nietzsche (LL.19-23) (4 lignes)

V)
Conclusion. – Où l'on voit Nietzsche reconnaître le caractère injuste de son mépris et dévoiler le préjugé qui fonde ce mépris. Il s'agit d'un préjugé sur ce qu’est l’homme en tant qu’homme : ce préjugé consiste à attribuer à l’homme un désir inné de la vérité et à s’estimer en droit d’exiger d’un homme en tant qu’homme qu’il fasse preuve de conscience morale en matière intellectuelle. (LL.23-25) (3 lignes)

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