Commentaire de texte De la démocratie en Amérique par Alexis de Tocqueville.

Alexis de Tocqueville était un philosophe politique du XIXe siècles. De la démocratie en Amérique paru en 1835. L’extrait étudié, qui provient de ce livre, porte sur la relation existante entre l’homme et les "croyances dogmatique".

L’extrait est composé de trois parties : la première parle de la foi en général, La deuxième évoque l’impossibilité de l’existence de la société sans idée commune et la troisième parle de l’importance de la croyance pour l’homme.

Les "croyances dogmatique" semble inhérentes à l’histoire de l’humanité, et elles "Sont plus ou moins nombreuses, suivant le temps". Elles diffèrent selon les sociétés. De ce fait, "elles naissent de différentes manières", et l’objet de ses croyances change aussi selon les époques. Il semblerait que l’"on ne saurait faire qu’il n’y ai pas de croyances dogmatique", c’est-à-dire qu’il serait impossible qu’il n’y ai aucune croyance à une époque. Cependant l’auteur avance la thèse selon laquelle "si chacun entreprenez lui-même de former toutes ses opinions [...], il n’est pas probable qu’un grand nombre d’hommes dût jamais se réunir dans aucune croyance commune". Pour lui, si les hommes utilisaient leur réflexion pour comprendre le monde, et ainsi atteindre leur propre vérité subjective, les "croyances communes" telles que les religions n’auraient sans doute jamais existé.

Il est communément admis que la croyance est une notion incompatible avec la raison, la réflexion. Gustave Lebon on explique la raison dans Les aphorismes du temps présent , écrit en 1913. "La grande force des croyances et de donner des espérances que la religion ne saurait créer". La réflexion nous apporte une analyse froide et plate de la réalité. Les croyances quant à elles permettent à l’imaginaire d’avoir un pied dans la réalité. Le faitde croire en une certaine chose nous donne de l’espoir, et donc la force nécessaire pour continuer d’avancer dans notre vie. Lors ce que nous utilisons une autre raison pour analyser une situation donnée, nous pouvons alors clairement distinguer chaques options chaques possibilités et chaques impossibilités. En résonance, l’impossible reste impossible, mais en croyant, l’impossible peut alors devenir possible. Et étrangement, l’homme a besoin de croire que l’impossible est possible.

Prenons comme exemple les dogmes religieux. Durant très longtemps, ils étaient incontestable, on nous disait que Dieu existe et qu’il était le créateur de toute chose sur terre et nous croyions fermement cela. Hors de nos jours, dans le monde occidental, la raison (et par extension la science) a fait chavirer ses certitudes immuables. En utilisant notre capacité de réflexion, nous avons tenté d’essayer de comprendre le monde par nous-mêmes, en utilisant "des chemins frayés" par nous seul. Et le résultat est que les dogmes religieux ont alors céssé d’être des vérités universelles pour devenir de simples croyances voir pour certains une totale hérésie.

La raison a beau remettre en question certains domaines, il n’en reste pas moins qu’une société en a besoin pour exister.

En effet, l’une des principales caractéristiques de ses croyances dogmatiques est leur pouvoir fédérateur. Pour qu’une société prospère, il lui faut des croyances communes "car, sans idées communes, il n’y a pas d’actions communes, et, sans actions communes, il existe encore des hommes, mais non un corps social". Sans idées communes, les hommes restent dans leur individualité sans former une véritable communauté. Pour qu’une société perdure dans le temps, "il faut donc que tous les

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