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Cicéron - Des Lois

Commentaire de texte : Cicéron - Des Lois. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  1 119 Mots (5 Pages)  •  4 157 Vues

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Devons-nous nous plier aux droits et lois qui ne reposent pas sur la nature ? Les lois et les droits sont-ils valables si ils ne proviennent pas de la nature ? Sur quoi la justice se fonde-t-elle ? C’est dans son ouvrage De Legibus (Des Lois), un traité sur la politique Romaine, que Cicéron répond à ces questions que « le seul droit est celui qui sert de lien à la société ». Son ouvrage est un complément sur un précédent traité sur les institutions Romaines appelé le De Republica. Cicéron montre tout d’abord que les lois, quelles qu’elles soient, peuvent être bonnes ou mauvaises, et qu’il faut donc les trier. Puis il dit aussi que les règles sont toutes tirées de la nature, et que ce sont les seules qu’il faut réellement suivre : c’est un critère de distinction par rapport justement au tri qu’il propose. Ensuite, il critique l’obéissance des lois écrites par le peuple, en disant que ceux qui soutiennent les institutions du peuple finiront par mépriser et enfreindre les lois. Il affirme que si le droit ne reposait pas sur la Nature, les vertus auraient alors disparu. De plus, à travers son explication pour distinguer les lois, il traite brièvement la question de l’intelligence et de la réflexion des Hommes sur la chose, en montrant que c’est notre intelligence qui nous fait connaître les choses « moralement belles  de celles qui sont laides». Il définit ainsi à travers toutes ses réponses aux questions l’origine des lois et des droits, en traitant le même sujet sous différents aspects.

Cicéron veut montre que c’est l’unique droit que l’on suit qui nous relie a la société à la 1ere ligne : « Le seul droit en effet est celui qui sert de lien à la société ». Il dit cela dans le sens où c’est un droit général, qui suit la raison des obligations et des interdictions, il affirme alors que la société est basée sur cette idée. Il justifie cela avec la liberté de chacun, qui doit être respectée, mais il rajoute aussi que chaque individu doit avoir une liberté égale, et cela à partir de « la droite raison des obligations et des interdictions » (l.2).

Il affirme ensuite, que celui qui voudra ignorer ce droit est injuste (l.2-3), tout simplement car l’ignorer viendrait à briser le principe d’équité que ce droit veut admettre.

Et enfin, il admet que ces lois étant écrites, et la justice étant l’obéissance de ces lois, certains croiraient y voir son avantage à les mépriser et à les enfreindre (l.3-5). La Nature voudrait qu’ils les respectent, mais les Hommes, aiment voir que l’utilité est à la mesure de toute chose, ils se permettent donc d’enfreindre les lois.

« Si donc le droit ne repose pas sur la nature, toutes les vertus disparaissent » signifie que les vertus reposent sur la nature. Il demande alors ce que deviendraient « la libéralité, l’amour (…) ». Et en disant cela, Cicéron veut montrer que le droit repose forcément sur la nature puisque sinon ces vertus ne seraient pas présentes.

« Ces vertus naissent du penchant que nous avons à aimer les Hommes, qui est le fondement du droit », cette citation rejoint l’idée précédente confirmant que le fondement du droit provient de la nature, puisque notre capacité à aimer les Hommes provient de celle-ci, et les vertus proviennent de cette capacité.

Dans le début du troisième paragraphe, l’auteur imagine si ce n’était pas la nature qui faisait

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