Science politique

SCIENCE POLITIQUE

C- les trois types de légitimités définis par M. Weber

La légitimité désigne l’ensemble des valeurs et des règles qui rendent possible le consentement au pouvoir.

Weber notamment s’intéresse à se consentement car sans lui il n’y a pas de pouvoir durable, il s’intéresse à pourquoi on lui obéit, il faut distinguer pouvoir légitime et pouvoir légal. Un pouvoir légal est un pouvoir qui s’exerce conformément au droit alors qu’un pouvoir légitime suppose l’existence.

Pour weber un pouvoir est dotant plus stable si il est légitime, il distingue 3 types pures de légitimités.

Le consentement des gouvernés peut être déterminés par l’autorité du passé par la volonté personnelle d’un chef d’exception et par l’obéissance à des règles explicites et rationnelles. Il existe ainsi une légitimité traditionnelle, une charismatique et enfin une rationnelle légale.

R. ARON, philosophe français, résume la typologie fixée par WEBER, « l’homme obéit au chef, que l’accoutumance consacre que la raison désigne que l’enthousiasme élève au-dessus des autres ».

La légitimité traditionnelle repose ainsi selon WEBER « sur la croyance quotidienne en la sainteté valable de tout temps et en la légitimité de ceux qui sont appelés à exercer l’autorité par ces moyens. »

Une domination fondée dans une telle légitimité, la tradition représente un caractère sacré, ou au moins « normatif » selon MONOD. Ce type d’autorité a longtemps fait valut dans une société humaine. Dans le cas où la domination est fondé sur la légitimité traditionnelle

Certains sociologue observe que la légitimité trad apparait en être recule dans le monde moderne.

WEBER identifie un autre caractère de légitimité, charismatique, il a été popularisé dans le vocabulaire politique au 20e siècle par le sociologue américain. Cette légitimité repose sur l’ascendant exceptionnel qu’exerce certains individu sur leur partisans. WEBER définit le charisme de la manière suivante « une certaine qualité d’une personnalité, en vertu de laquelle elle est revêtu d’une aura extraordinaire et douée de pouvoir surnaturel ou surhumains , ou encore considéré comme un envoyé de Dieu, en conséquence cet individu est considéré comme un chef. »

L’obéissance repose alors sur la confiance personnelle en  sa révélation, son héroïsme et sa valeur exemplaire, la désignation du chef, l’étendue de son pouvoir sont le résultats de cette confiance.

L’autorité présente plusieurs caractère :

• Cette autorité est très grande, les individu  qui la subissent peuvent être amenés à réaliser des actes qu’ils n’auraient jamais réalisé dans d’autres conditions.
• Cette autorité ne résultant pas d’un système institué est affective, globale  et non-règlementaire.

Il existe tout de même des fragilités, elle est instable, à une préférence pour l’extraordinaire :

• Sile chef meurt, la transition du pouvoir n’est pas assuré.
• Elle résiste mal au quotidien du pouvoir.

Les sociologue considèrent aujourd'hui que ce qui est intéressant est moins le charisme lui-même que celui qui le produit. BRAUD « il n’y a pas d’Homme exceptionnel, il n’y a que d’exceptionnelles projections ».

Le troisième type de légitimité est dit rationnelle légale, son principe est l’idée de lois comprise comme normes élaborées par la raison, en fonction d’un objectif conscient et de moyens déterminés. Dans ce cas, on n’obéit à un ordre impersonnel, objectif fixé par des règles, légalement arrêter et au supérieur qu’il désigne. Fondé sur la croyance, MONOD « la domination légale rationnelle, repose de son côté en la légalité des règles arrêtées et dans la conviction que ceux qui ont été désignés légalement par les autorités pour donner des ordres, peuvent légitimement attendre d’être obéit ».

Les société contemporaines occidentale connaissent pour l’essentielles ce type de légitimité, le pouvoir qui s’exerce dans ces sociétés est le résultat d’une délégation prévue et organisée.

Ce serait néanmoins une erreur de considérer que les types de légitimité décrit par WEBER se succèdent chronologiquement. Certes le premier type est plus ancien et le troisième plus moderne mais les trois types de légitimité peuvent se chevaucher ou exister.

SECTION 2 : Quelques types de pouvoir politique

1. Le pouvoir non-institutionnalisé

Il peut présenté deux formes, celle d’un pouvoir « anonyme » ou celle d’un pvr individualisé. Le phénomène de pvr anonyme, peut être constater dans les société dites traditionnelles, ou les décisions collectives sont prises en communs sans qu’aucun individu ou organes spécialisés est reçu pour mission de prendre des décisions au nom du groupe. Il se rencontre aussi dans des société où les décisions collectives sont attribuées à un Dieu. G. BURDEAU décrit ainsi le pvr anonyme « c’est un pvr diffus dans la masse des individus il émane d’un ensemble de croyances de superstitions ou de coutumes qui imposent directement une attitude aux membres du groupe sans que l’intervention de l’autorité personnelle d’un chef soit nécessaire pour assurer leur soumission ». Ce qui caractérise ces société c’est leur rejet du fait qu’un individu puisse prendre des décisions pour la société.

Selon G. GURUITCH, ce qui manque à ces société est peut être la conscience de l’intervention active et efficace de la liberté humaine.

Le pouvoir individualisé, il s’agit du pouvoir détenu et exercé par un individu. Ce sont ces qualités personnelles

Lorsque le pouvoir est individualisé le chef va l’exercer en son nom, même si il exerce en dû du bien commun.

Il présente des inconvénients :

• La discontinuité, comme le chef en tant qu’individu va nécessairement mourir, son pouvoir va disparaitre avec lui.
• Il est difficile de limiter ce pouvoir, puisqu’il prend sa source dans la personne même du chef.

Le pouvoir institutionnalisé répond en partie à ces deux inconvénients

1. Le pouvoir institutionnalisé

La solution aux problèmes consiste à une dissociation du pouvoir notion abstraite et des gouvernants, c’est-à-dire des individus concrets qu’il incarne.

...