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Relations Europe Russie

Étude de cas : Relations Europe Russie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Janvier 2020  •  Étude de cas  •  2 370 Mots (10 Pages)  •  480 Vues

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Un retour de la puissance russe ?

Une « puissance eurasiatique » cherchant à faire du rétablissement de son influence sur « son étranger proche » la priorité de sa diplomatie ?

Effacement ou renaissance de la puissance russe ?

Démographie, retard de la Russie dans les NTIC, mauvaise maitrise de l’espace, corruption, caractère rentier de l’économie russe (maladie hollandaise).

Mais soft power russe : JO, envolée des matières 1ère, volonté de devenir une puissance eurasiatique avec l’union eurasienne et la collaboration avec la Chine (ensemble dans l’OSTC pour lutter contre le terrorisme mais déséquilibre)

Puissance moyenne ? Régionale ?

2017 : le partenariat avec l’Europe est au bord de la rupture.

Rupture ou thérapie de choc qui va permettre le partenariat ?

  • Robert D. Kaplan, La revanche de la géographie.

« Le complexe de la Russie »

La Russie se perçoit comme une citadelle assiégée, par des menaces de toutes parts :

-face à l’expansion occidentale (élargissement de l’UE, de l’OTAN, bouclier anti-missile pendant le sommet de Varsovie).

-face à la menace de l’islamisme radical (prosélytisme, expansion de l’islam)

-face à la menace chinoise en Sibérie et en Asie orientale (nouvelles routes de la soie terrestres et maritimes qui passent par l’étranger proche russe)

-démographie (espérance de vie faible, alcoolisme)

L’Europe ne semple pas aller, donc puissance eurasiatique ? Mais hypothétique Eurasie, comment faire sans la Chine et comment faire pour que les rapports soient plus équilibrés ?

Ce qui est perçu en Europe est la volonté impérialiste sur un « étranger proche » de Primakov.

Les relations UE/Russie, un partenariat dans l’impasse

Un partenariat dans l’impasse

Ce qui faisait la force du partenariat était la force économique mais aujourd’hui dégradation stratégique et économique.

Crimée, Donbass, Syrie : relâchement des liens politiques entre l’UE et la Russie. Décroissance des liens économiques : investissements et échanges.

Les trois principaux motifs du divorce : tentative de typologie

L’accord de partenariat et de coopération (APC) de 1997 est bloqué. La négociation d’un nouvel accord, engagée en 2008 mais suspendue en 2014. Les coopérations prévues dans quatre « espaces communs » sont aujourd’hui gelées.

  • Premier motif est le sort de la Crimée

La politique étrangère russe depuis Pierre Le Grand est de contrôler les Mers chaudes donc la Crimée le permet.

Pour la Russie la légalité du « rattachement » de la Crimée est établie par les résultats du référendum, population russophone et russophile.

L’Etat ukrainien n’assure pas la sécurité des populations russophones.

Moscou estime que l’origine de la crise tient au soutien apporté par l’UE à un coup d’Etat institutionnel en Ukraine, au moment d’Euromaïdan.

A l’inverse, pour l’UE, l’organisation du référendum et l’annexion sont illégales, car attentatoires à la souveraineté de l’Ukraine. Il n’y aura pas de mise en sommeil des sanctions tant qu’ils n’auront pas rendu la Crimée.

  • Le Donbass

Très favorable à la Russie à l’Est et Ouest favorable à l’UE.

L’Allemagne a pris la tête des négociations pour cette affaire alors qu’elle avait été peu impliquée dans l’affaire libyenne. Cela aboutit aux accords Minsk 1 et Minsk 2 (inviolabilité du territoire ukrainien, pas de soldats russes dans la partie Russe), la Russie invoque l’excuse de la protection des minorités russes.

  • La Syrie

La Syrie a permis à la Russie de s’affirmer comme un acteur incontournable du MO.

Pour la 1ère fois la Russie intervient en dehors de son étranger proche.

Les américains ont attaqué une base syrienne après une attaque chimique.

Base soviétique de Tartous en Syrie.

Volonté de désinformation de la Russie sur tous les Etats occidentaux.

Economie : séparation de biens et séparations de corps ?

Adhésion de la Russie à l’OMC grâce à l’UE. Déséquilibres des échanges, l’Europe importe des hydrocarbures et la Russie importe des machines-outils et des produits chimiques.

Sanctions contre sanctions. Tentative de diversification énergétique pour moins dépendre de la Russie. Projet de gazoducs actuellement suspendus (projet South Stream stoppé, ENI, firme italienne, a arrêté tous les projets avec les russes). Mais l’automobile (Renault-Nissan), groupes chimiques (Bayer) et pharmaceutiques (Sanofi) ont lancé ou développé des sites de production en Russie.

Les problèmes structurels de l’économie russe persistent mais l’année 2017 semble être un début de rebond car augmentation des cours du pétrole.

Une réconciliation n’est pas si impossible. L’UE est perçue comme une puissance condescendante, expansionniste et militarisée par la Russie.

La Russie et son voisinage à l’heure des tensions

Tensions différenciées entre la Russie et son étranger proche.

Paradoxe : à la fin de la GF la Russie a voulu reconnaitre l’indépendance mais en même temps on conserve un droit de regard et on impose les visions russes.

Mise en place de la CEI et pleins d’autres organisations pour conserver son influence sur son étranger proche et pourtant il y a un rejet de la Russie par l’étranger proche, les pays veulent prendre leurs distances.

12 des 15 nouveaux Etats indépendant avaient rejoint la CEI (communauté des Etats indépendants) : façon pour Moscou de reconnaître l’indépendance des nouveaux Etats tout en projetant sur eux une tutelle adaptée.

Deux Etats ont quittés la CEI : Géorgie en 2008 et Ukraine en 2014. Relations compliquées avec les autres pays de l’étranger proche.

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