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Place de la femme dans le monde du travail

Analyse sectorielle : Place de la femme dans le monde du travail. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Mars 2021  •  Analyse sectorielle  •  1 178 Mots (5 Pages)  •  363 Vues

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2-slide       De nombreuses études démontre que les filles ont de meilleures résultats à l’école que les garçons. En effet en 2016, la proportion d’élèves accédant au baccalauréat dans une génération s’élève à :

  • 83,8 % pour les bachelières
  • 74,0 % pour les bacheliers

    L’évaluation PIRLS témoigne qu’en France, les filles en classe de CM1 sont bien plus préformantes en compréhension de l’écrit. D’un meilleur niveau scolaire, les filles s’orientent davantage vers l’enseignement général et technologique que les garçons. Cependant elles sont beaucoup moins présente dans les matières scientifiques. Les nombre en pourcentage de fille exerçant une matière scientifique est de :

  • 33,0% ( 1994 )
  • 41,5% ( 2017 )

Depuis quelques années nous avons une forte augmentation de filles étudiant dans les matières scientifiques ( S, ST2ID et STL ).

         

Les Résultats

     La réussite scolaire des filles ne se traduit pas systématiquement par une meilleure insertion professionnelle. En effet, si à la sortie des formations professionnelles, les filles s'insèrent aussi bien en emploi dans les domaines des services, ce n’est pas le cas dans les domaines de la production. À la sortie de l’université, les filles s’insèrent aussi bien dans le marché du travail que leurs homologues masculins, mais n’ont ni le même niveau de qualification, ni le même salaire.

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4-slide Les filles représentaient 55 % des étudiants en 2016, un tout petit peu moins que dix ans auparavant (55,8 %). Si la parité est dépassée au sein de de la population étudiante depuis des années, ce n’est pas le cas quand on s’intéresse aux formations scientifiques et technologiques, loin s’en faut. Seuls 40 % des étudiants de ces filières sont des femmes selon les données 2015-2016 du ministère de l’Éducation nationale [1]. Surtout, la nouveauté que font apparaître les données que nous publions, c’est que le processus de rattrapage féminin ralentit. En dix ans, le pourcentage de filles dans les filières scientifiques et techniques n’a augmenté que de deux points.

À l’université, toutes filières confondues sauf DUT, près de six étudiants sur dix – 58,2 % exactement – sont des femmes en 2016. Si elles composent 74 % des étudiants en langues, 70 % en lettres, 68 % en sciences humaines et sociales, elles représentent 38,7 % des effectifs des formations scientifiques de l’université (hors DUT) [2]. À peine plus qu’en 2006 où leur part était de 36,6 %. Les étudiantes sont nettement majoritaires dans les filières « sciences de la vie, de la santé, de la terre et de l’univers » (60,1 %), alors qu’elles ne représentent que 28 % en « sciences fondamentales et applications ». C’est dans le domaine de la santé que les femmes sont les plus présentes : 63,8 % des étudiants sont des étudiantes. Elles étaient déjà 60,7 % il y a dix ans.

  1. - Les filles ont investi les bancs des universités ces cinquante dernières années passant de 43 % des étudiants au début des années 1960 à 58 % au début des années 2010
    - Les filles constituent 86 % des étudiants des formations paramédicales et sociales, 70 % en lettres et sciences humaines à l’université contre moins de 40 % en sciences et Staps (sport) en 2019
    - La terminale S est désormais presque à parité, mais les filles forment 80 % des élèves de la filière L et même 87 % en ST2S (santé-social) en 2019
    - les filles sont aussi nombreuses que les garçons dans les écoles de commerce et plus nombreuses en médecine
    - Elles sont de plus en plus présentes dans les prépas scientifiques et progressent dans les écoles d’ingénieurs : de 15,7 % des élèves en 1985 à 28,1 % en 2014

Transition vers le 2ème axe d’étude

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6-slide  L'accès des femmes aux postes de cadres pose encore problème. En effet, seuls 37% des postes d'encadrement dans les entreprises de l'Union européenne étaient occupés par des femmes en 2019. Soit un peu plus d'un tiers... Et la France est à peine au dessus de cette moyenne européenne (38%).

Bien qu'elles constituent environ la moitié des personnes qui travaillent dans l'UE, "les femmes continuent d'être sous-représentées parmi les cadres",. Sur 6,7 millions de cadres européens en 2019, 4,3 millions étaient des hommes (63%) et 2,5 millions des femmes (37%). Parmi les 27 Etats membres de l'UE, seule la Lettonie enregistre une proportion plus importante de cadres femmes que de cadres hommes (53%). Elle est suivie par la Bulgarie (49%), la Pologne (48%), et l'Estonie (46%). A l'autre extrémité, on retrouve Chypre (19%), le Luxembourg (23%) et le Danemark (27%).

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