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Les fondements socio-économique cultrel, conférence de Bandung

Fiche : Les fondements socio-économique cultrel, conférence de Bandung. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2017  •  Fiche  •  703 Mots (3 Pages)  •  615 Vues

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Certains leaders africains tels que N’KRUMAH Azikwe Kanyata. La conférence de Bandung tenue du 18 au 24 Avril 1955 rapproche les peuples d’Afrique et d’Asie condamne le colonialisme et le racisme et prône l’autonomie du tiers-monde << le coup de force de Bandung selon l’expression de Léopold Sédar  Senghor va constituer en formidable encouragement pour les pays en luttes pour leur indépendance

                      LES FONDEMENTS SOCIO-ECONOMIQUE ET CULTUREL

                       2-les fondements socio-économiques

  • Au plan social

-l’instauration du régime d’indigénat qui privilégie les blancs et confinent les autochtones dans un rôle de subalterne. Par exemple le noir subissait des châtiments corporels, des travaux forcés, des corvées. La pauvreté s’accentuait au sein des indigènes majoritaires alors que les colons vivaient dans l’opulence

-l’insécurité alimentaire provoquée par le recul des cultures vivrières au profit des cultures de rente.

-la destruction des sociétés traditionnelles existantes provoquées par le développement des pilles

  • Au plan économique

-l’appropriation des meilleurs terres par les colons

-le pillage des ressources naturelles africaines

-l’économie de traite et le pacte colonial qui entraîne détérioration des termes  de l’échange

-la désorganisation des structures traditionnelles, les économiques existantes avec l’introduction de la monnaie

-l’imposition des cultures de rentes au détriment des cultures vivrières aux peuples Africains

                  2-Les fondements culturels

Les intellectuels formés dans les universités et écoles européennes sont imbus des idéaux de liberté et d’égalité  et prenne ainsi conscience de leur rôle aux seins de la population pour le démantèlement du système colonial. Ces élites  animaient la littérature et presse écrite africaine. AU Dahomey  Louis HOUNKARIN et Tovalou QUENUM animent des journaux comme le Phare du DAHOMEY et la Voix du DAHOMEY. Alioune DIOP publie en France la présence africaine pour éveiller la conscience des peuples colonisés. Le mouvement de la négritude animé Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor œuvre pour la reconnaissance de l’homme Noir et de sa valeur culturelle. De même, des mouvements de jeunes étudiants  comme ¨Africains Students Union¨ créés a Londres et la ¨Fédération des Etudiants Africains Noirs¨ en France ont contribué à rétablir dans tous ses dimensions l’homme, Noir bafoué par le régime colonial. De plus, le matérialisme occidentale et le désire ardent des religions chrétiennes   d’évangéliser les Africains ont suscité la révolte des nationalistes contres   la perte de leur identité culturelle

        II-LES FORMES D’INDEPENDANCE EN AFRIQUE

      Selon le contexte et l’attitude de la métropole, les mouvements d’auto-détermination on prit divers formes en Afrique. Ainsi de 1945-1977 l’Afrique a connu deux formes de lutte : l’indépendance par la lutte armée et l’indépendance négociée.

     A-L’indépendance par la lutte armée

                         1-Cas de l’Algérie

  1. les causes de la guerre d’Algérie

La France accordait un intérêt  particulier à l’Algérie qui était devenu une colonie française depuis 1850 et habité en 1954 par deux communautés inégales : les algériens majoritaire (9.000.000 d’habitants) et les européens  militaires (environs 1.000.000 d’habitants en majorités des français)

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