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Les femmes dans la Grèce

Guide pratique : Les femmes dans la Grèce. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  28 Novembre 2017  •  Guide pratique  •  729 Mots (3 Pages)  •  446 Vues

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Les femmes : une facette de la Grèce antique

1. L’origine mythologique et la misogynie

La première femme, Pandore serait une punition de Zeus aux hommes car Prométhée aurait volé le feu de l’Olympe pour les hommes. Le mythe la décrit comme un être aussi séduisant que paresseux libérant tout les fléaux du monde sur l’humanité. Pandore serait la première d’une terrible lignée, les femmes, vengeance des dieux.

La misogynie dans la Grèce antique était principalement justifiée par ce mythe. La femme n’avait aucun droit ni citoyenneté : c’était une éternelle mineure qui est placé sous la tutelle d’un homme, qui était son père, son mari, son frère ou même son fils.

« Enseigner à une femme à lire et à écrire ? Quelle terrible erreur ! Autant nourrir d’un nouveau venin un horrible serpent. », Ménandre

2. La femme fils de citoyen à Sparte

Les femmes de cette cité sont l’antithèse des femmes athéniennes car elles étaient très libres et avaient une éducation très similaire à celle des garçons dès 8 ans et axée sur le développement physique du corps comme l’a expliqué l’exposée sur les enfants dans la Grèce antique. Elles vont au gymnase, font de la lutte contre les hommes, du lancer de disque, de la course à pied, c’est-à-dire le même entrainement que les guerriers, avec du chant et de la danse. Elles buvaient même du vin ce qui étaient très mal vu par les Athéniens et comme le dit Aristote, elle sont atteintes d’un « dérèglement total ». Le but de cette formation est de devenir des femmes solides pour donner des hommes solides qui feront de bons guerriers. Les enfants, s’ils étaient jugés trop chétifs étaient jetés d’une colline ou dans un fleuve. Les femmes l’étaient plus que les garçons. Les Spartiates avaient un sens aigue de l’honneur symbolisé par l’expression « avec ou dessus ». L’expression se comprend comme avec son bouclier, c’est-à-dire victorieux ou dessus, c’est-à-dire mort en héros au combat. Selon certains témoignages, les femmes avaient le droit lorsqu’elles venaient sur le champ de bataille pour récupérer les morts, de refuser une sépulture à un homme frappé dans le dos, ce qui était un signe de lâcheté.

3. Les hétaïres, pallakè et prostituées à Athènes

« Les courtisanes, nous les avons pour le plaisir ; les concubines, pour les soins de tous les jours ; les épouses, pour avoir une descendance légitime et une gardienne fidèle du foyer. », Apollodore IVème siècle av. J-C

Les hétaires étaient les femmes libres à Athènes. Elles étaient des filles de métèques avaient de l’esprit, dansaient, jouaient de la flûte, et surtout assistaient aux banquets car une bonne femme athénienne n’y participait pas puisque chez les athéniens, une femme respectable est une femme dont on ne sait rien. Souvent les courtisanes deviennent très connues et certaines comme Aspasie avec Périclès prit la place de sa femme qu’il répudia. Ce dernier fut d’ailleurs fortement attaqué en politique car il aimait beaucoup sa femme. Les courtisanes coutent d’ailleurs très cher et seuls les riches pouvaient les fréquenter

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