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Les empereurs byzantins

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Par   •  3 Décembre 2022  •  Cours  •  1 538 Mots (7 Pages)  •  200 Vues

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Nous allons vous parler d’empereurs byzantins et califes l’origine des pouvoirs politiques. L’empire byzantin et califes prend forme aux IXe et Xe siècles.

À la fin du Ve siècle l'empire Romain disparaît l'empire byzantin se présente comme son héritier c'est un empire puissant et organisé qui domine un vaste territoire il est sous l'autorité d'un empereur on l'appelle le basileus et il détient le pouvoir absolu il est soutenu par l'armée et l'église chrétienne orthodoxe

Cette période marque à la fois l’apogée de la puissance byzantine caractérisée par l’affermissement du pouvoir impérial et le règne de la dynastie macédonienne de Constantinople et puis celle de la puissance arabo-musulmane incarnée par les califes.

1. Les empereurs byzantins

L’Empire romain d’Orient survit à la chute de Rome (476) jusqu’au XVe siècle. Pendant cette période, l’Orient méditerranéen demeure donc unifié au sein de l’Empire byzantin, à la différence de l’Occident qui connaît un processus de fragmentation politique. Il en résulte que, contrairement à ce qui se passe en Occident, ce n’est pas la religion chrétienne qui joue un rôle fédérateur au contraire les chrétiens d’Orient sont divisés par de nombreux schismes successifs, et nombre d’entre eux ne reconnaissent pas l’autorité spirituelle du patriarche. Toutes les populations de l’Empire byzantin sont en revanche soumises à l’autorité du basileus.

Toutefois, une conception originale du pouvoir se fait jour. En dépit d’un passage progressif à l’hérédité au IXe siècle, l’empereur reste un magistrat formellement choisi par l’armée et acclamé par le peuple. L’adoption du christianisme interdit la déification de l’empereur mais pas le développement d’une vision théologique : la cité terrestre est l’image du royaume de Dieu et le Basileus tient sur la terre la place que ce dernier occupe dans le ciel. Nommé par la volonté divine à la tête de la cité terrestre (Église comprise), il règne pour appliquer la volonté de Dieu. À Sainte Sophie, il siège au centre de la basilique, à la verticale de la coupole où figure le Christ pantocrator. Les cérémonies de couronnement par le Patriarche ne sont donc que la reconnaissance du choix de Dieu. Le patriarche couronne Michel Ier (811). Attention toutefois : ce que Dieu a fait, il peut le défaire : que le règne de l’Empereur soit marqué par des calamités naturelles ou par une défaite militaire, c’est le signe qu’il a perdu sa légitimité aux yeux de Dieu. De même, si un usurpateur réussit, c’est le signe qu’il est voulu par Dieu.

L’empereur est le chef de la chrétienté. Depuis Constantin (IVe siècle), c’est lui qui convoque, préside le concile et en ratifie les décrets. Dans cet empire, le religieux n’est qu’une composante du politique, les évêques sont les fonctionnaires d’une religion d’État, et on prie dans les églises pour les victoires de l’empereur. Le contrôle du basileus sur l’Église s’exerce au plus haut niveau car il choisit le patriarche, et peut le révoquer en cas de conflit. C’est cette prééminence du pouvoir temporel sur le pouvoir spirituel que désigne la notion de césaropapisme.

L’ordre du monde voulu par Dieu qui place l’empereur à la tête des nations est immuable, et tous les souverains lui sont subordonnés. Tous les pays entrés dans l’Église ou jadis romains restent possession de l’Empire : toute autre puissance chrétienne est donc considérée comme sujette. Certains princes sont qualifiés de « fils », d’autres de « frères » tels les empereurs occidentaux.

Les empereurs résident au Grand Palais, à quelques pas de Sainte Sophie. La vie de la Cour qui s’y déroule est conçue comme un théâtre de caractère religieux, un somptueux mystère, qui se joue en costumes, selon un cérémonial complexe, partiellement influencé par celui de la Perse. Le cérémonial occupe à Byzance une place centrale : il permet de glorifier l’empereur et de rappeler la place de chacun.

Les principales réceptions à caractère politique se tiennent dans la salle à manger d’or, une salle octogonale garnie de mosaïques et surmontée d’une coupole, où l’empereur siège sur son trône dans une abside, surmonté par une mosaïque du Christ assis lui aussi sur un trône. Être invité à l’une des douze places de la table impériale constituait l’honneur suprême.

2. Les califes musulmans

En 750, la dynastie omeyyade (fondée en 661) est renversée par l’émir Abu al-’Abbas al-Saffah qui prend le titre de calife et fonde la dynastie abbasside. Il établit sa capitale à Bagdad. Repliés en Espagne, les Omeyyades continuent à revendiquer le califat.

Les conditions requises pour assumer la charge de calife, les modalités de sa transmission sont définies depuis le premier siècle de l’Islam. L'avènement du calife suit des étapes bien définies, serment d'allégeance

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