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Les Crépuscules de la Yellowstone

Dissertation : Les Crépuscules de la Yellowstone. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Mars 2021  •  Dissertation  •  1 882 Mots (8 Pages)  •  477 Vues

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HUGO
Littérature québécoise
601-102-MQ  

LES CONSÉQUENCES DE L’ACTIVITÉ HUMAINE
Dissertation de
Les Crépuscules de la Yellowstone

Travail présenté à
XX

Département de français
XX

9 décembre 2020

Quand nous agissons, un impact survient à la suite de notre décision et celle-ci peut être soit avantageuse ou désavantageuse. Au cours du 19e siècle, les humains n’étaient pas véritablement conscients des conséquences que leur activité pouvait avoir comme impact sur le monde. Par la suite, plusieurs questionnements se sont créés sur des sujets en lien avec les écosystèmes, plus précisément au cours du 20e siècle, qui sont notamment présentés dans plusieurs œuvres de Louis Hamelin. Cet auteur a fait ses études en biologie à l’université de McGill et il a obtenu un baccalauréat en sciences de l’agriculture, ce qui met en valeur son lien avec les êtres vivants, avant qu’il ait embarqué dans le monde littéraire. C’est seulement par la suite qu’il va prendre la décision d’aller étudier à l’UQAM où il obtiendra une maitrise en littérature. Ainsi, il va débuter sa carrière d’écrivain en abordant des sujets en rapport avec la nature, notamment dans Les crépuscules de la Yellowstone. Cette œuvre est un roman historique de littérature québécoise, publié le 1er juin 2020, dans lequel la destruction du monde, causée par les humains et leurs visions, est un sujet principalement mis en évidence par l’auteur. Il est donc nécessaire d’expliquer comment on en est venu à une destruction du monde. En effet, cette œuvre traite de l’anéantissement des écosystèmes dans un but capitaliste et il traite de l’impact de l’homme sur l’extinction des espèces et de notre environnement.

Dans son roman, Hamelin cherche à faire comprendre au lecteur que le capitalisme est une cause de la destruction du monde. D’une première part, l’un des personnages du roman nous fait visualiser la figure d’un bateau et l’auteur illustre sa perception d’une image reliée à celui-ci, l’Oméga. La description de cette image illustre une relation d’un bateau destiné à tuer la nature dans un but lucratif :

Presque constamment environné d’un essaim de balles et de petits plombs, le vapeur était une forteresse flottante assiégée par la vie sauvage, pareille à un gros ruminant s’avançant sur le fleuve au milieu d’un nuage de moustiques. [...] Et j’irai me coucher en me raccrochant à l’image d’un bateau à vapeur du X IXe siècle dans les chaudières duquel se consument des forêts entières, improbable arche de Noé qui, en pleine saison des amours, au lieu d’accueillir des couples d’animaux, tire à vue. (p.112 à 151)

Cet extrait met en lumière la puissance que l’oméga possède envers la nature. Il était une « forteresse flottante assiégée par la vie sauvage » et un « gros ruminant s’avançant sur le fleuve au milieu d’un nuage de moustiques » ce qui met en valeur son effet invincible et indestructible envers la nature qui, celle-ci, est seulement là pour soutenir l’existence de ce bateau. La comparaison avec un animal sauvage illustre encore plus son effet sanguinaire. De plus, le terme « Oméga » est la dernière lettre de l’alphabet grecque, ce qui représente une certaine supériorité dans le sens où rien n’est plus haut que celui-ci. Autrement dit, c’est la dernière chose que personne ne peut dépasser. Par la suite, l’auteur met en évidence le fait que ce bateau est un meurtrier de la nature, en précisant qu’il est un « improbable arche de Noé » qui, « au lieu d’accueillir des couples d’animaux, tire à vue. » Ainsi, cette image évoque un énorme bateau flottant sur le monde animal et qui « consum[e] » des forêts entières, donc qui les détruit, dans le but d’en tirer un profit. Cela mènera ainsi à une destruction de la nature, à l’aide d’une certaine entité ou arme flottante, pour subvenir au colbertisme. Par conséquent, une certaine vision capitaliste est développée par les personnages de l’œuvre. Dans le même ordre d’idées, l’auteur veut nous faire comprendre que les animaux sont, d’une certaine façon, inférieurs à nous et qu’en utilisant nos armes destructrices, notamment pour en faire du commerce, celles-ci détruisent notre monde sauvage. Plus loin, l’un des personnages du roman, Audubon, raconte le point auquel lui et ses coéquipiers sont rendus dans leur parcours commercial :

Les colonies de castors avaient pratiquement été éradiquées, et les caprices de la mode européenne avaient fait le reste. En 1838, les beaux jours de la trappe étaient finis. Avec la montée en puissance de la peau de bison comme nouveau produit-vedette, la traite s’était ensuite déplacée de la montagne vers la prairie. (p.237 à 238)

L’usage d’un champ lexical relié à la société de consommation (« caprices de la mode », « nouveau produit-vedette ») met en évidence le fait que la mode commence à prendre de plus en plus de place, ce qui mène à peu de chose à une extinction des castors. En effet, l’esprit de consommation était devenu tellement démesuré et commençait à prendre tellement de poids que les castors avaient été « pratiquement éradiqués », donc supprimés ou anéantis dans le seul but de subvenir à la mode européenne et aux profits des Blancs. Par conséquent, ce passage évoque la taille et l’importance qui était attribuée à l’économie. De plus, la population européenne se fond à travers le décor de la société et ainsi, consomme les mêmes produits que les autres, de façon identique. En d’autres mots, les Européens portent de la fourrure, telle que celle du castor, ce qui est une mode, et influence les autres européens à en acheter pour s’aliéner dans leur milieu social. Aussi, la fin du passage met en lumière le principe que le bison sera la prochaine proie et source de revenu en précisant que « la peau de bison [était] comme un nouveau produit-vedette ». De ce fait, il y a un éclaircissement de la vision du bison comme étant une stricte source pécuniaire. En résumé, une vision capitaliste se fait valoir chez les personnages du roman à travers leur traite de fourrure dans le seul but de s’enrichir. En utilisant des armes destructrices et en pensant uniquement au profit en transformant la nature en source de rentes, une certaine destruction de l’écosystème prend naissance.

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