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La colonisation et décolonisation : L'algérie du milieu du XIXe siècle à 1962

Dissertation : La colonisation et décolonisation : L'algérie du milieu du XIXe siècle à 1962. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Février 2016  •  Dissertation  •  1 990 Mots (8 Pages)  •  925 Vues

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A partir du milieu du XIXe siècle, les États européens, enrichis par les révolutions industriels étendent leur rayonnement et se partagent le monde. L'invasion, l'occupation et l'exploitation d'un espace géographique étranger devient une compétition entre puissants d'Europe. Parmi eux, la France va mettre sous tutelle l'Algérie. Ce phénomène colonial met en contact, avec brutalité, des mondes différents et a des répercutions tant humaines que politiques, sociales, économiques et culturelles.

L'entre deux guerre voit apparaître les première contestations de l'ordre coloniale mais ce ne fût qu'au lendemain de la seconde guerre mondiale que l'Algérie enclenche sa décolonisation, difficile comme en témoigne la guerre d'Algérie.

Quelles furent les causes et conséquences de cette colonisation ? Comment celle-ci prend-elle fin ?

Ce fût durant les deux derniers tiers du XIXe siècle que les empires coloniaux contemporains se sont constitués. Ainsi, la France est, à ce moment-la, le second empire colonial européen. En effet, celle-ci, a un énorme territoire colonial, notamment en Afrique, dont le Maghreb ; la Tunisie en 1881 et le Maroc en 1912, sont des protectorat, contrairement à l'Algérie, qui, elle est une colonie. Elle fût d'ailleurs la seule à subir un tel peuplement pas les européens, qu'ils soient français, espagnols ou italiens.

De 1850 à 1940, l'Europe voit 50 millions d'européens migrer vers les colonies, dû à la forte croissance démographique en Europe.Seulement, cela ne s 'applique pas à la France. En effet, les français pratiquent la politique de l'enfant unique pour favoriser l'éducation de leur seul enfant. Seule l'Algérie a un rôle de colonie de peuplement par les colons. La principale motivation des colons est d'exploiter les abondantes ressources des territoires conquis. L’État va alors nourrir l’appétit des compagnies privés en leur donnant l’administration, le pouvoir policier et l'exploitation économique des colonies. Celles-ci, motivées par l'appât du gain vont mettre en avant le profit rapide et ainsi piller les territoires. A partir de là, est mis en place un échange inégale au profit de la métropole : celle-ci achète des produits bruts aux colonies puis revends, issus de ces même produits, des produits manufacturés au prix fort. L'Algérie déjà pauvre, va s'appauvrir encore plus.

Face à cela, les français vont commencer à justifier leur colonisation avec de nombreux discours de justifications morales. Au début de la IIIe République se fût Jules Ferry qui promût ce type de discours et de pensées qui après fût repris par Clemenceau, ainsi d'après eux « les races supérieurs ont sur les races inférieur [...] un devoir de civilisation ». La France fait preuve de racisme envers les populations coloniales.

De plus, pour le gouvernement français, la colonisation est un enjeu de puissance majeur. En effet, la population des colonies, grâce au système coloniale, fait accroître la population française donc le potentiel militaire en même temps. Ce qui lui fait conserver un rang de puissance européenne. Cela évoque une forme d'illusion collective où la maîtrise de l'Empire masque le déclin démographique français. L'Etat va jusqu'à affirmer que les colonies sont une opportunité d'investissement pour les capitaux privé. Ce discours d'apparence réaliste emporte l'approbation générale. Seulement, la réalité en est bien eloigné. Ainsi, les investissement coloniaux restent faibles jusqu'aux années 50. L'Algérie ne constituant pas une débouché pour l'industrie française, du moins, pas avant les crises des années 30. Paradoxalement, le premier lieu d'investissements des capitaux français n'est pas une colonie mais l'Allemagne. D'ailleurs l'argument de la puissance est invalidé par ce même pays, qui ne possèdent que très peu de colonie et est pourtant celle qui hisse au rang de première puissance européenne à la vieille de la Grande Guerre.

Les conquêtes militaires ont toujours été un temps de grandes violences pour les colonisés. Ainsi, la conquête de l'Algérie fut particulièrement meurtrière sous le commandement du générale Bugeaud. Des « enfumades » furent pratiqués quatre ou cinq fois sous ses ordres. Les soldats français mettaient les soldats algériens dans un cul-de-sac puis leur promettaient la « vie sauve en échange de leur dépôt d'armes » mais au lieu de ça les français exécutaient la majorité des soldats algériens piégés. A ce moment-la, les soldats sentent avoir « dépassé en barbaries les Barbares qu'[ils étaient venu] civiliser ». L'armée va avoir une politique de répression envers les petites révoltes, malgré cela, celles-ci continuerons jusqu'à la Grande Guerre.

La colonisation donna lieu a un vaste mouvement de spoliation des terres. Ainsi les domaines de l'ancien État Ottoman et les terres des confréries religieuses, notamment musulmanes, furent confisqués. En 1919, les musulmans avaient perdu le contrôle de plus de sept millions d'hectares de terres agricoles. L'idée que la colonisation devait se financer elle-même s’imposa rapidement à l'esprit des colons. En effet, les moyens financier de la part de la métropole étaient médiocres. Ainsi, trouver les moyens de sa propres exploitation devint la priorité. C'est « la mise en valeur » des colonies.

A côté, l'immense majorité de la population colonisé vécut un énorme racisme omniprésent. Ainsi, en 1865, est voté le code de l'indigénat : les algériens avaient un statut juridique inférieur. Ils n'avaient pas de droit politiques et une justice particulière. De ce fait, les colons pouvaient emprisonnés pour certains délits, tel que le non-respect du colon, et le condanmés ne pouvaient avoir recours à une défense. Les populations de Maghreb, dont l'Algérie, sont affublés par la culture populaire de clichés tel que la fourberie. Ainsi, les « arabes » sont des voleurs et des profiteurs pour les français.

L'entre-deux guerres voient apparaître les premières formes de contestations. Parmi tant d'autres, un pharmacien, Ferhat Abbas va critiquer la colonisation et réclamer l'assimilation pour les musulmans. Face à cela, le gouvernement français va tenter, à traver le projet Blum-Violette, en 1936, de naturaliser 25 000 musulmans d'Algérie. Seulement celui-ci est un échec face aux députés

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