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La Mondialisation en fonctionnement

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Par   •  15 Mai 2018  •  Cours  •  3 643 Mots (15 Pages)  •  612 Vues

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La Mondialisation en fonctionnement

Introduction :

La Mondialisation est un nouveau temps de l'économie mondiale. C'est un processus planétaire d’accélération des échanges entre les différentes parties du monde. Ce processus permet de dégager une interdépendance sous l'effet de l'accélération des échanges, des flux de population, mais aussi l'essor des moyens de transports et des NTIC ( Nouvelle Technologie d'Information et de Communication)

Problématique : Quels sont les processus, acteurs, aspects et débats de la mondialisation ?

  1. Processus et acteurs

A) Un processus de longue durée 

  • un processus de diffusion du capitalisme :

On peut repérer 3 temps de la mondialisation :

  • 1er temps : période des grandes découvertes (XVe/XVIe) au travers du commerce triangulaire. On y voit le développement d'un capitalisme marchand. L'Océan Atlantique est au cœur de cette mondialisation ce qui profite principalement au Portugal et à l'Espagne.
  • 2ème temps : industrialisation de l'Europe au XIXe siècle avec la domination économique, technologique et militaire de la Grande Bretagne qui devient alors une économie monde.
  • 3ème temps : A partir des années 80/90, on entre dans une mondialisation libérale et financière. Un monde nouveau voit le jour à la suite de l'effondrement de l'URSS et de la montée des puissances émergentes ce qui donne lieu à une mondialisation multipolaire.

- processus de mise en relation des territoires dû à 2 éléments :

  • conteneurisation à partir des années 50 et renforcement considérable des navires ainsi qu'augmentation du stockage ce qui donne lieu à une explosion des échanges commerciaux et à une intermodalité des transports (facilite la desserte des territoires). Apparition des hubs qui sont donc des grands ports et pôle de redistribution de ses flux (ex : Rotterdam, Singapour).
  •  L'apparition de le télécommunication réduit l'effet des distances en reliant entre eux la quasi totalité des espaces du globe. Les NTIC permettent un transport rapide/instantané des donnés (informations,capitaux)

  • processus de valorisation inégale des territoires :

La Mondialisation est source de richesse pour les États qui s'adaptent au capitalisme. La NDIT va utiliser l'inégalité des espaces d'où l'opposition Nord/Sud qui subsiste mais qui reste à nuancer car les disparités restent inter-continentales. Néanmoins, les pays émergents tirent tout de même profit de la mondialisation, exemple : la Chine dont la croissance patine mais reste supérieure à celle des USA. Cependant, le mondialisation reste source d'exclusion pour les espaces enclavés et pour les PMA, surtout que les disparités ont tendance à s’accroître. Ces écarts demeurent de plus à plus grande échelle (en interne : Chine)

B) Les acteurs de la mondialisation

  • les acteurs majeurs : les firmes transnationales :

Acteurs emblématiques dont le rôle et le poids est majeur, les FTN vont peser par :

  • leur nombre : 80 000 FTN
  • le nombre de leur filiale : 820 000
  • la part du PIB mondial : ¼
  • leur part du commerce/échanges internationaux : 2/3
  • leur nombre de salariés : 75/80 Millions
  • leur chiffre d'affaire : équivaut parfois à celui de certain États (Walmart équivalent à celui de la Norvège)
  • leurs investissements (IDE = investissement direct à l'étranger) : multiplié par plus de 10.

Ces FTN par leur force profitent aux pays dans lesquels elles sont installées (encrage national). Les FTN du Sud sont en véritable monté en ce qui concerne les mines et l'énergie, mais aussi l'informatique et les NTCI, puis des transports (60 FTN pour la Chine, une dizaine pour l'Inde et 7 pour le Brésil, ex : PETROBRAS). Les FTN du Nord restent tout de même les plus présentes dans tous les secteurs de la distribution (Carrefour, Walmart), de la pétrochimie (Shell), de l'agroalimentaire (Nestlé), et de la téléphonie (Apple). Ces FTN ont une stratégie globale, et vont bénéficié de la DIT et des avantages comparatifs (coûts salariaux/de production). Cela se vérifie au travers des délocalisations mises en place dans le cadre de la sous-traitance.

  • Les États :

Les États vont jouer un rôle majeur comme cadre de décision :

  • aménagent leurs espaces pour favoriser les échanges : infrastructure de transport, création de zones franches, règles fiscales, immatriculation sous pavillon de complaisance.
  • Organisations internationales : de grands pays plaident leur place au conseil de sécurité de l'ONU.
  • Associations régionales : dettes de la Grèce.  
  • Réguler la mondialisation : OGM.
  • Défendre leurs spécificités : « exception culturelle ».

Les marges de manœuvre des États sont cependant restreintes en raison du poids des FTN. L’état peut aussi jouer un rôle en tant que « cellule » motrice (en tant qu'espace) :

  • Les États émergents bousculent l'ancienne DIT, ce qui bouleverse la dynamique des marchés dépendants de plus en plus de ces pays (marché pétrolier)
  • Les États à l'origine d'organisations supra-nationales au rôle de plus en plus important donne lieu à des associations régionales dont le rôle est celui de relais et de régulateur de la mondialisation. L'Union Européenne met en place des décisions économiques et des projets politiques aboutis. L'APEC (1989), contenant 21 pays, 55% de la population mondiale et 40% des richesse est une organisation qui s'affirme. L'ALENA reste en place réunissant depuis 1993 le Canada, les USA et le Mexique. Le MERCOSUR (1991) est de plus en plus important et l'ASEAN (1967) met en place des projets d'association économique. Ces défis actuels contribuent donc à renforcer les États.

- les autres acteurs :

  • système de l'ONU avec les différents organismes liés : CNUCED pour venir en aide aux pays des Suds, FAO pour l'alimentation dans le monde, UNESCO... . Cependant il y a une certaine ambiguïté en cela que l'ONU a tendance à favoriser les grandes puissances.
  • Autres organisations internationales : ayant un rôle d'encadrement, l'OMC depuis 1995  se charge d'étendre le commerce et les échanges, le rendre plus facile par la diminution des taxes et droits de douanes, de lutter contre le protectionnisme, d'abriter des tensions commerciales. Le FMI, lui, doit assurer une stabilité financière, « aider » les États en difficulté en imposant tout de même des mesures (PAS). La Banque Mondiale lutte contre la pauvreté en accordant des prêts mais en encourageant ces pays à adopter une politique libérale. Le G8 et le G20 régulent l'économie du monde. Néanmoins, tous ces organismes vont laisser peu de place aux pays en développement excepté le G20.
  • ONG : Green Peace, Oxfam, WWF, Amnesty International.
  • Fondations : Gates, dispose de plus de fonds et peuvent donc apporter plus d'aide que certaines organisations ( plus d'argent que l'OMS).
  • Agence de notation : Standard and Pors, Moody's, donne des notes pour les marché financiers (AAA).

  1. Mobilités, flux et réseaux

A) Une généralisation et une croissance des flux

  • les flux matériels :

Les flux matériels sont puissants et croissants. Il s'agit pour l'essentiel de produits manufacturés (70%), de 20% de combustibles et de 10% de produits agricoles. Depuis 1950, le commerce augmente vite (supérieur à la production) du fait du libre échange et de la révolution des transports. Les échanges sont tenues par l'Europe, l'Amérique du Nord et la Chine. Le commerce est concentré sur les grands pôles dominants (50%) et émergents (40%), ce qui donne favorise l'angle mort de l'espace mondial : l'Afrique (3%). L dépendance des pays vis à vis de ces échanges est très variable. Les échanges continentaux progressent fortement avec un commerce intrazone de plus en plus important (40/50%).

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