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L'unification italienne

Synthèse : L'unification italienne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Juin 2022  •  Synthèse  •  876 Mots (4 Pages)  •  472 Vues

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        La fin du XIXème siècle est marquée par de nombreux bouleversements politiques en Europe. C'est dans ce contexte que se fait l'unification de l'Italie. Alors que l'Italie est divisée en 8 États distincts (contrôles par l'Autriche et le Pape), un sentiment national italien se développe accompagné d’une volonté d'unir l'Italie se fait de plus en plus fort chez les Italiens. On parle alors de Risorgimento  cette volonté est soutenue par Victor Emmanuelle II (Roi de Piémont-Sardaigne). La France du second Empire jouera un rôle important dans cette lutte pour l'unité. Napoléon III, favorise les mouvements nationaux qui sont de plus en plus nombreux à partir de 1848.

         Dès lors, nous pouvons nous demander quel est le rôle joué par Napoléon III et la France dans la construction de l'unité italienne . Pour y répondre, nous verrons que Napoléon III est favorable à l'unité Italienne en mobilisant la diplomatie et l'armée française, puis, nous nous intéresserons au changement d'avis de Napoléon qui n'est désormais plus favorable à l'unité Italienne.                 

        Tout d’abord, Napoléon III soutient totalement le projet de Victor Emmanuelle II. En effet, Napoléon III a toujours était attaché aux  Aux valeurs nationalistes et donc favorables a l’unification du pays.

        Napoléon III accordé alors son soutient diplomatique. En effet la France accepte une alliance avec le royaume de Sardaigne. En soutenant l’unité italienne, Napoléon III voit un moyen de replacer la France dans les puissances européennes. Suite à la rencontre secrète entre le comte Cavour (Premier ministre de Victor-Emmanuel II) et Napoléon III le 21 juillet 1858 à Plombières, la France s’engage à venir en aide au royaume de Sardaigne en cas d’attaque autrichienne. En contrepartie, la Sardaigne devra céder à la France le comté de Nice et le duché de Savoie (traité de Turin 1860).

        Par ailleurs, Napoléon III mobilise également l’armée française. Un an après les accords de Plombières, les troupes françaises combattent auprès de celles du Piémont-Sardaigne contre l’Autriche, notamment lors des batailles de Magenta et de Solférino. La participation de milliers de soldats français est décisive dans la victoire finale contre l’Autriche. Napoléon III, faisant face à une opinion publique qui est contre la guerre, négocie l’armistice avec l’Autriche. Finalement, la Lombardie est annexée par le Piémont-Sardaigne.

        En 1860, le Royaume de Sardaigne annexe, sous la bénédiction de Napoléon III les duchés de Parme, Toscane et Modène qui sont des États indépendants italiens. Cependant, l’investissement de Napoléon III pour l’unification italienne sera remis en question.

        

        En effet, il est clair que Napoléon III n’avait pas l’intention de faire l’unité de la péninsule. Son idée était d’aider les populations de l’Italie du Nord à s’affranchir du joug autrichien et il pensait également que l’influence française pourrait s’exercer pleinement sur la nouvelle confédération.        

        Napoléon III aurait souhaité que le royaume de Naples revienne à sa famille. Pourtant, Garibaldi, un révolutionnaire favorable aux idéaux de Mazini  lance en 1860, en accord avec le Piémont, l’expédition des milles et conquiert la Sicile, Naples et l’Italie du Sud. En mars 1861, le Royaume d’Italie est proclamé, dirigé par Victor-Emmanuel II.

         Napoléon III fait volte-face et choisit de défendre les intérêts du Pape contre l’achèvement de l’unité italienne. Il envoie des militaires pour protéger le Pape des révolutionnaires. Cette décision de Napoléon III change la perception des Italiens qui apercevaient Napoléon III comme un « héros ». Alors que celui-ci avait toujours soutenu les révolutionnaires, Napoléon III est désormais perçu par les Italiens comme un obstacle à l’unification italienne. Les Italiens terminent l’unification sans lui et attendent la défaite de Napoléon III à Sedan en 1870 pour intégrer les États pontificaux qu’il défendait. Rome devient la capitale de l’Italie unifiée.

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