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Composition sur la mondialisation. processus, acteurs, flux, mobilités et réseaux

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Par   •  3 Octobre 2019  •  Dissertation  •  3 347 Mots (14 Pages)  •  1 409 Vues

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Composition sur la mondialisation.

 processus, acteurs, flux, mobilités et réseaux

        La mondialisation est un processus par lequel les échanges de biens et services, capitaux, hommes et cultures se développent à l'échelle de la planète et créent des interactions de plus en plus fortes entre différentes parties du monde. Cependant elle peut créer débat.

La mondialisation a connu trois phases :

La première commence sous la forme d'un capitalisme marchand. A la fin du XVe siècle les Européens se lancent dans des voyages d'explorations à travers l'Océan Indien et l'Océan Atlantique.

La seconde débute au XIXe siècle pour accompagner l'essor du capitalisme industriel. Les pays Européens se lancent dans l'industrialisation.

La troisième commence à la fin des années 1960 quand les colonies deviennent indépendantes et elle s'accélère à partir des années 1990 quand le communisme disparaît.

Nous allons étudier en quoi la mondialisation est-elle capitale dans le développement des pays et leurs connexions ? Premièrement nous observerons qui sont les acteurs de la mondialisation, les flux, mobilités et réseaux et enfin, nous verrons quelles sont les conséquences de la mondialisation.

        Les firmes transnationales et les firmes multinationales sont les acteurs principaux de la mondialisation. Leur nombre s'élèverait à plus de 80.000 et principalement dans les pays développer et les pays émergents. Couvrant tous les secteurs économiques, elles assurent 66 % du commerce mondial et 25 % du PIB mondial. Elles sont si puissantes et importantes économiquement parlant que leur puissance financière est supérieur à celles de certains États. Leurs bénéfices sont essentiellement placés dans la mise au point de nouveaux produits et à la publicité. Elles utilisent leurs capitaux pour accéder aux matières premières ou pour installer leurs unités de production là où les législations sociales, fiscales et environnementales sont les plus avantageuses.

Les F.T.N n'oublient pas d'utiliser « l'optimisation fiscale » qui consiste à mettre en concurrence fiscale les États et payent souvent leurs impôts dans des paradis fiscaux.

On peut remarquer que la majorité de leurs IDE sont investis dans des pays du Nord, réputés plus stables et où les marchés de consommations sont les plus solvables. Cependant, l'essor des F.T.N des BRICS atténue ce clivage (ex : siège social du pétrolier chinois Sinopec à Shanghaï, du pétrolier brésilien Petrobas à Rio).

Les actions de la contestation prennent de multiples formes : il s'agit de la révolte des ouvrières du textile au Bangladesh ou en Chine qui protestent contre les conditions de travail imposées par les FTN (usines Foxconn), les « Indignés » manifestant contre les plans d'austérité et les acteurs financiers en Espagne, à New-York, ou encore Greenpeace qui alerte l'opinion internationale sur les atteintes à l'environnement. Plusieurs FTN soucieuses de leur image de marque, à l'instar de Danone ou Coca-Cola, ont entamé une collaboration avec ces ONG.

Les actions de la contestation prennent de multiples formes : il s'agit de la révolte des ouvrières du textile au Bangladesh ou en Chine qui protestent contre les conditions de travail imposées par les FTN (usines Foxconn), les « Indignés » manifestant contre les plans d'austérité et les acteurs financiers en Espagne, à New-York, ou encore Greenpeace qui alerte l'opinion internationale sur les atteintes à l'environnement. Plusieurs FTN soucieuses de leur image de marque, à l'instar de Danone ou Coca-Cola, ont entamé une collaboration avec ces ONG.

        

        Les États sont des acteurs majeurs de la mondialisation. (recherche : accords bilatéraux, multilatéraux). Les États sont ceux qui financent les aménagements, permettant de relier les différents pays et continents et donc, d'élargir la mobilité et le réseau de la mondialisation. Ils sont primordiaux pour le bon déroulement de ce système. En effet, ceux sont eux qui votent et mettent en place les lois qui ont une incidence sur l'économie et l'attractivité du territoire. A l'intérieur de leurs frontière, ils veillent au bon fonctionnement du pays et donc, de sa justice, de son économie, et de sa sécurité. Cependant, les États ont du mal à trouver leur place dans la mondialisation libérale. Depuis 1999, le groupe des 8 pays les plus industrialisés G8 ou du G20, inspirent des décisions internationales (ex : lutte contre les paradis fiscaux).

Ils soutiennent leurs entreprises et les aident à décrocher des contrats en utilisant les moyens diplomatiques.

Pendant plusieurs décennies, les États ont semblé perdre leur puissance face à la mondialisation : trans-nationalisation des entreprises, édification de structures supranationales (ONU, OMC, U-E). Face à la reconfiguration des territoires, la frontière semble être redevenue une « obsession » : le nombre d’États n'a cessé d'augmenter (156 États en 1975, 197 en 2012), et les frontières sont des espaces sensibles soumis aux rivalités de tous ordres. De nombreux États sont à l'origine de la constitution de « champions nationaux », des entreprises publiques impliqués dans des secteurs stratégiques de l'économie (Gazprom en Russie, EDF en France). Les États agissent avec leurs propres moyens pour valoriser leurs entreprises : la fiscalité et la monnaie. Inquiets pour l'emploi et l'équilibre de la balance commerciale, de nombreux États ont pris des mesures protectionnistes censées préserver leurs économies.

        On trouve également d'autres acteurs comme les institutions internationales.

L’OMC (Organisation mondiale du commerce) a pris le relais du GATT en 1995. Elle cherche à libéraliser les échanges commerciaux et veille au respect des règles commerciales.

Le FMI (Fonds monétaire international), fondé en 1944, a pour objectif d’assurer la stabilité du système monétaire international et de gérer les crises financières. Il peut accorder des prêts aux États en difficulté.

Les ONG agissent pour des causes internationales comme la lutte contre la faim (Action contre la faim) ou la protection de l’environnement (Greenpeace). Elles contribuent à la formation d’une opinion publique internationale.

Les organisations clandestines exercent des activités illicites (trafics de drogue, d’armes, de produits de contrefaçon). Elles génèrent des flux financiers qui transitent par les interfaces Nord/Sud des Caraïbes, Méditerranée. Par ailleurs, les paradis fiscaux, qui facilitent le blanchiment d'argent (fait de donner une existence légale à des fonds d'origine illicite) et l'évasion fiscale, sont souvent des îles (Caraïbes, Océanie) garantissant la discrétion bancaire ou des exonérations d’impôts. Pour faire face aux divers trafics et à la piraterie, les opérations internationales se multiplient dans les Caraïbes, la Méditerranée et l'Océan Indien.

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