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Une allée du Luxembourg

Étude de cas : Une allée du Luxembourg. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Novembre 2018  •  Étude de cas  •  1 285 Mots (6 Pages)  •  2 577 Vues

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Document 1 (EAF) «Une allée du Luxembourg » G.Nerval

INTRODUCTION :

Présentation de l’auteur : Gérard de Nerval, de son vrai nom Gérard Labrunie - poète romantique de la première moitié du 19ème siècle

Il est connu pour son recueil de nouvelles Les filles du feu et également son recueil poétique Les Chimères. Auteur très inspiré par le thème du rêve et de la folie.

Contexte de l’œuvre : Le poème « Une allée du Luxembourg » a été écrit en 1832 et est paru dans le recueil poétique Odelettes en 1853. Ce titre désigne un recueil de petite Ode, c’est-à-dire un court poème musical structuré en strophe, qui a pour intention de rendre compte d’une émotion forte, ici la mélancolie.

Passage étudié : Cette petite ode évoque le passage d’une femme devant le « je » poétique. Il y décrit les émotions amoureuses qu’il ressent, mais surtout son désespoir et sa mélancolie face à cet échec sentimental qui lui rappelle la fuite du temps. Ce poème est composé de trois quatrains d’octosyllabes avec les rimes croisées, respectant l’alternance des rimes masculines et féminines.

Question posée par l’examinateur : .......... ?

Annonce du plan : Tout d’abord... / Ensuite.../ Enfin (je rappelle qu’il faut toujours reprendre les mots de la question pour annoncer les titres de ses parties)

CCL : Poème lyrique qui par les thèmes du coup de foudre, de la lumière et de la fuite du temps, renforce la mélancolie du « je » poétique. Ce court chant que l’on peut nommer « odette » comme en témoigne le titre du recueil poétique, met en avant la douleur ressentie par le poète suite à cet échec sentimental. C’est un thème très récurrent dans la poésie romantique. Gérard de Nerval n’avait pourtant que 24 lors qu’il a écrit celui-ci.

Ouverture/ lien possible : le sonnet symboliste « A une passante » de Charles Baudelaire, poème de 1857, extrait des Fleurs du Mal.

I) Le portrait ambigu d’une jeune fille.  Portrait mélioratif de la jeune fille ;  Mais une jeune fille qui semble inaccessible.

-Légèreté avec la comparaison à l’oiseau (v.2) + musicalité « A la bouche un refrain nouveau » (v.4) = elle chante + douceur avec l’adjectif mélioratif « doux » (v.10)

-Féminité et grandeur de la jeune fille avec la métaphore « A la main une fleur qui brille » (v.3) = une bague ; symbole du scintillement + rimes suffisantes entre « fille » (v.1) et « brille » (v.3) = place la jeune femme sous le signe de la lumière.

-Féminité par les références à deux paries du corps très féminines : « la main » (v.3), « la bouche » (v.4) = atout de séduction + sens de l’odorat : « parfum » (v.11) (jeune fille parfumée).

-Dynamisme de la jeune fille : 2 adj. coordonnés « vive et preste » (v.2) = elle est placée sous le signe de la vie, de la vitesse.

Présentation de la femme comme un être unique : superlatif « la seule au monde » (v.5)

-Lieu de rencontre = une allée du Luxembourg (cf le titre) = un jardin parisien à la française, très harmonieux = cadre bucolique propice à la rencontre.

-Vison idéalisée de la jeune fille qui est métaphorisée par le substantif « harmonie » (v.11) dans la gradation ascendante du vers 11. les points de suspension prouvent que la gradation ne saurait s’arrêter tant la jeune fille est parfaite = elle semble parfaite et idéale.

- Cette jeune fille reste anonyme : groupe nominal « la jeune fille » (v.1) : l’article défini « la » montre qu’elle est connue du poète, mais non du lecteur. Pas de prénom.

-Le dynamisme de la jeune fille souligné par les deux adj. qualificatifs « vive et preste » (v.2) souligne aussi l’impossibilité pour le « je » poétique de la saisir,

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