Une affaire difficile

Une affaire difficile

Le Partenariat Trans-Pacifique (TPP), un accord entre l'Amérique, le Japon et dix autres pays du Pacifique, a été signé en février, mais il est actuellement en difficulté. Le 26 septembre, Hillary Clinton et Donald Trump, les candidats démocrates et républicains à la présidence américaine, se sont battus pour s'en distancer lors de leur premier débat télévisé à la présidence. M. Trump a qualifié l'accord de «presque aussi mauvais que l'ALENA» (l'Accord de libre-échange nord-américain, signé en 1994 et qu'il considère comme l'une des pires choses pour les entreprises américaines).

Le TPP est très controversé parmi la minorité des Américains qui en ont entendu parler (un récent sondage a révélé que seulement 29% avaient entendu parler du TPP et la plupart des Américains ne savaient pas que cela n'incluait pas la Chine). Le président Barack Obama veut l'imposer au Congrès à la fin de cette année. Là, il fait face à la fois à la politique partisane et à de réelles inquiétudes à propos de l'accord.

Le TPP réduit certains tarifs et contingents, tels que ceux qui couvrent les importations américaines de voitures et les importations japonaises de viande bovine. Étant donné que l'accord comprend de nombreux pays qui sont déjà membres de l'ALENA, le PTP met l'accent sur les obstacles non tarifaires: améliorer la réglementation, supprimer les privilèges pour les entreprises publiques et protéger la propriété intellectuelle. Ces barrières sont plus difficiles à aimer et à accepter parce qu'elles interfèrent avec le droit national. Dans le TPP, les investisseurs étrangers peuvent poursuivre les gouvernements nationaux.

Si le PTP ne fonctionne pas, cela signifierait une diminution du leadership américain dans la libéralisation du commerce mondial. Le président Obama a fait de la promotion du PTP un élément essentiel si l'Amérique, et non la Chine, devait établir les «règles du jeu» pour le commerce au XXIe siècle.

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