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Sujet d’invention, lors de son procès Thérèse doit raconter au juge la scène que vous venez de lire (texte A), André Malraux, Émile Zola, André Gide

Chronologie : Sujet d’invention, lors de son procès Thérèse doit raconter au juge la scène que vous venez de lire (texte A), André Malraux, Émile Zola, André Gide. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Février 2019  •  Chronologie  •  933 Mots (4 Pages)  •  779 Vues

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Quelques temps après les tragiques événements, Thérèse doit témoigner devant le juge pour prouver la responsabilité de Laurent dans le meurtre à l’origine du procès.

En essayant de retracer le cours des événements elle raconte :

« Ce fut un soir d’automne parmi tant d’autres, le soleil se couchait, Camille Laurent et moi étions sur une barque, les tremblements secousses du courant étaient fortes, Camille était d’un air chancelant, il eut même la liberté de glisser un doigt dans l’eau juste avant de se rendre compte du froid qu’apportait l’automne, nous étions nous, 3 amis, au bord d’une barque, profitant des derniers soubresauts de lumières au long de la Seine.

Tout aurait pu bien finir, nous aurions pu arriver au port sans remous et je serais rentrée avec mon mari, mais malheureusement il est en certains un goût à commettre l’irréparable. Devant vous, Laurent cet homme, oui c’est bien lui, un ami, un proche, une personne avec qui nous viens à l’esprit dans les moments heureux, et pourtant c’est cet ami qui eut raison de mon mari. Les strangulations de cet homme se sont estompées sitôt le souffle de celui que j’aime eut cessé.

J’étais assise, sur le canot, l’ambiance devenait de plus en plus sombre, l’environnement se muait autour de nous tél le piège d’un prédateur. C’est alors Laurent tel une proie de ce sombre décors s’est vu son âme noircie, je connaissais le Laurent qui soupait avec mon mari et moi mais je peux vous garantir que dans son regard ne règne plus que la barbarie, la bestialité, celle qui fait prendre les hommes pour arracher les esprits du corps des siens. Plus j’observais ce macabre spectacle, plus mon être se sentait partir, sous l’horreur que se passait j’entendais ma moitié appeler mon prénom, « Thérèse » c’est le dernier mot qu’il a prononcé.

Aujourd’hui je témoigne pour que justice soit faite, pour que Laurent soit jugé coupable, et en respect des lois françaises pour homicide je penses qu’après tel acte seule la peine capit-»

Laurent, sous l’énervement coupa Thérèse dans ses paroles, tous deux étaient complices d’adultère et à son étonnement, Thérèse n’eut de cesse de valoriser celui à qui elle n’hésitait pas à rompre les liens sacrés :

«  Menteuse ! Tu parles comme un serpent à sonnette devant la cour du pharaon, tes sornettes s’installent dans les esprits qui sont ici sauf celui qui est miens. Thérèse enfin, nous savons tous deux mes réelles motivations, comme tu l’as dit Camille était mon ami comme il était ton époux et pourtant tous deux avons enfreint les mœurs pour céder à ses plaisirs dictés par l’envie, nou-».

Thérèse, effrayée par la potentielle idée que tout le monde sache ses agissements à l’encontre de son mariage, interrompt brusquement son Amant :

« Obstruction votre honneur ! L’accusé évoque des faits non témoignés. »

Le juge, quelques peu surpris de voir enfin des explications de la part de l’accusé rejette la demande de Thérèse et pose des questions à Laurent :

« - Monsieur, vous ne me en tiendrez pas en rigueur si je posais la question de pourquoi avez-vous soudainement laisser sortir ces paroles concernant les raisons de votre acte

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