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Salina Laurent Gaudé

Compte rendu : Salina Laurent Gaudé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Septembre 2021  •  Compte rendu  •  1 668 Mots (7 Pages)  •  1 799 Vues

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1) Laurent Gaudé est un écrivain-romancier né le 6 juillet 1972 à Paris. Il se lance dans une carrière littéraire dans des études de lettre à l’université de Paris IIIe. En 1997, Onysos le furieux, sa première pièce de théâtre est publiée par Théâtre Ouvert. En 2000, cette pièce fut montée au Théâtre National de Strasbourg par Yannis Kokkos. C’était sa première création théâtrale. Son premier roman, Cris, a été publié en 2001. Laurent Gaudé est considéré comme un dramaturge malgré le fait qu’il ne consacre pas tout son temps au théâtre, il écrit des nouvelles, des romans mais aussi des poèmes. Jusqu’à présent il a publié plus d’une dizaine de pièces de théâtre, des romans, mais aussi des recueils de nouvelles et de poèmes. Il a écrit d’autres pièces de théâtre comme Salina en 2003, Les Sacrifiés en 2004 ou encore Les Cinq Doigts de la main en 2006.

Il se fait connaître par le public en 2002 en obtenant le prix Goncourt des Lycéens, en 2003 en obtenant le prix des Libraires pour La Mort du Roi Tsongor et en 2004, il obtient le prix Goncourt, le prix Jean Giono et le prix Populiste pour Le Soleil des Scorta. Ce dernier a été traduit dans 34 pays.

1) La 1ère partie a pour titre le sang des femmes car dans cette partie on nous parle des menstruations des femmes et qu’après cela elles seront destinées à être mariées et faire des enfants. Salina a elle été mariée de force à Saro Djimba.

La 2ème partie a pour titre la dernière vertèbre car dans cette partie Salina donne naissance d’elle-même à un fils qu’elle nomma Kwane N’Rumba et qu’elle éleva dans la haine des Djimba. Un jour, ensemble, ils sont partis donner la mort à Sissoko Djimba et lui ont retirées toutes les vertèbres. Salina les a ensuite dispersées dans le désert et la dernière vertèbre elle l’a donnée à son fils pour lui donner de la force pour son combat contre Mumuyé (fils de Saro et Salina).

La 3ème partie a pour titre le Don des larmes car après qu’Alika soit venue voir Salina, elle ne pouvait plus s’empêcher de penser à Salina qui lui avait fait de la peine. Elle est donc partie à sa recherche pour lui offrir son sixième enfant.

2) C’est une pièce qui est tout d’abord épique car il y a de nombreux combats tel que celui entre Kwane N’Rumba et Mumuyé ou encore quand les barbares attaquent le village. De plus il y a aussi énormément de morts.

Ensuite, c’est une pièce qui est aussi fantastique car on peut y voir plusieurs choses qui sont irréels comme le fait que Salina enfante sans l’homme ce qui est biologiquement impossible et que son deuxième fils soit plus grand en âge que son p remier fils. Puis, le fait que Salina reste environ des mois dans le désert sans eau et sans nourriture ou aussi quand elle retrouve son fils en vie alors qu’il est resté dans le sable pendant un moment.

Enfin, cette pièce est plus principalement tragique car la mort est présente durant toute la pièce. On éprouve de la pitié pour Salina tout au long de la pièce, voici quelques exemples lorsque la mère de Saro, Khaya Djimba dit : « Saro devra à nouveau te prendre et t’engrosser » ou « En giflant ton visage pour que tu pousses plus fort et que tu me donnes un nouveau-né », ce sont des paroles atroces que personne ne voudrait entendre. Salina n’avait rien demandé, elle ne voulait pas vivre cette vie, on lui a forcé à la vivre et c’est ce qui la rendra cruelle.

3) Salina disait qu’elle haïrait Saro, qu’elle le mordrait chaque nuit dans son sommeil, qu’elle l’épuiserait de milles petites entailles journalières, qu’elle le ferait pleurer la nuit, qu’elle ne s’occuperait pas des enfants qu’elle fera avec lui et qu’elle prierait pour que les barbares brûlent le village. Elle a pensé à se faire du mal en frottant contre son visage des petits bouts de verre mais elle y renonce lorsqu’elle pense au regard de Kano. Elle espérait que les barbares tueraient Saro durant la bataille.

7) 1er vers : p.70 l.1-2 : « Ils m’ont appris à saigner. Je vais leur apprendre à pleurer. Je n’ai besoin de personne pour avoir un enfant. » J’apprécie ce vers car on peut ressentir toute la haine et la détermination de Salina en quelques lignes. Ces lignes résument en quelque sorte toute la pièce.

2ème vers : p.28 l.32-33 : « Il est plus petit que toi, mai

s il grandira. J’attendrai. Je lui ai promis. » A travers ce vers, on peut ressentir l’innocence de Salina. On peut juste en lisant ces lignes voir que à ce moment-là de la pièce Salina n’était encore qu’une enfant mentalement mais physiquement une femme, c’est ce que j’apprécie et que je trouve beau.

3ème vers : p. 137 l.54-55 : « Tu n’as pas osé. Pas osé. Et nous avons laissé couler la vie à nos pieds. » Dans ce vers, on peut ressentir le regret qu’éprouve

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