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Question de Corpus ; Jacques Sternberg, Voltaire, La Bruyère

Commentaire d'oeuvre : Question de Corpus ; Jacques Sternberg, Voltaire, La Bruyère. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  604 Mots (3 Pages)  •  663 Vues

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Question de Corpus

Ce corpus est constitué de trois textes d’auteurs, ainsi que d’époques différents. Le premier est un extrait de Les caractères de Jean de la Bruyère, auteur célèbre du XVIIème siècle. Ce livre est parut en 1688. Le second texte est tiré du livre Micromégas, écrit par Voltaire en 1752. Et le dernier est un passage de 188 Contes à régler, intitulé « Les Jumeaux », écrit par Jacques Sternberg en 1988. Ces trois documents cherchent à dénoncer la guerre, la bêtise de l’Homme. La thèse commune de ces trois textes est donc la dénonciation de la guerre ainsi que de la cruauté des Hommes, et chacun de ces extraits emploie des procédés et registres différents pour parvenir, finalement, au même but. En effet, chaque auteur nous propose une dénonciation de la cruauté humaine, implicite ou non.

Tout d’abord, afin de dénoncer la guerre, Jean de la Bruyère, principalement, et Voltaire ensuite, compare l’Homme à l’animal, par le procédé de la personnification. L’auteur de Les Caractères rapproche les actions humaines à celle des animaux. En effet, il le dit explicitement ligne 1 : « l’Homme est un animal raisonnable ». La guerre des Hommes est comparée au combat des animaux. Or, ici, il démontre que l’animal est plus intelligent et moins cruel que l’Homme. Deux races d’animaux différentes, se battant pour ensuite se manger, cela n’interpelle pas l’Homme qui est même en extase, fasciné, devant cette démonstration appelée « instinct naturel ». Pourtant, si ces deux espèces étaient identiques, nous les définirions d’irrespectueux, d’idiots,… Voltaire aussi assimile les combattants à des animaux qui s’entretuent sans même se connaitre. L’animal, lui, tue pour sa survie, pour se nourrir, tandis que l’Homme a utilisé ses grandes et utiles capacités à inventer et innover dans le seul but d’être le plus fort. En effet, nos armes sont bien plus meurtrières et tranchantes que de simples morsures ou coups de griffes, seules blessures que les animaux peuvent infliger à leur proie. L’acte de guerre « tous les chats d’un grand pays se sont assemblés par milliers dans une plaine » qui fait référence aux Hommes prêt au combat, le résultat de ce rassemblement « neuf à dix mille chats sur place, qui ont infecté l’air à dix lieux de là par leur puanteur », et les actions de violence « qui s’aboient, qui s’affrontent, qui se mordent et se déchirent » ou bien « ils se sont jetés avec fureur les uns sur les autres » sont ici attribués aux animaux dans le but d’une comparaison. Pourtant, c’est bien ici la définition propre de la guerre, qui est une pure création de l’Homme.

De plus, l’utilisation d’un monde inconnu, imaginaire, permet à l’auteur de dénoncer un des plus grands vices de l’Homme qui est la guerre, tout en évitant la censure. Cela permet à l’auteur de s’exprimer librement, à travers des habitants venant d’une autre planète appelés les « Micromégas », comme Voltaire l’a écrit, ou encore les « Adrèles » selon Jacques Sternberg. Ces visiteurs donnent leur avis sur notre société, nous voyant au début comme des êtres pensant : « Ô atomes intelligent », puis ils se trouvent déçus d’une race qui est finalement si injuste et inégale : « Le voyageur se sentait ému de pitié pour la petite race

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