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Polyeucte, la force du destin?

Commentaire de texte : Polyeucte, la force du destin?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Octobre 2016  •  Commentaire de texte  •  924 Mots (4 Pages)  •  4 475 Vues

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Commentaire littéraire : Polyeucte, la force du destin ?

Introduction:          - Présentation/ mise en contexte : auteur date titre, rappel bref de l'intrigue + résumer                    texte

                - Problématique à trouver

                - Annonce du plan : en premier lieu nous allons parlez de….

  1. Une incompréhension mutuelle : phrase d'accroche

a) un dialogue de sourds : rythmique de stichomythie

b) 2 visions différents du sacrifice de Polyeucte  

c) une dispute amoureuse : le dialogue des passion

  1. Un amour tragique : le dilemme cornélien

a) le destin inéluctable de Polyeucte

b) la colère et l'impuissance de Pauline

c) Polyeucte, un héros tragique

Conclusion : répondre à la problématique

NB: insertion de citation,  les sous parties doivent être équilibrées,


        Polyeucte est une tragédie de Pierre Corneille datant de 1641.  Le personnage principal de cette pièce de théâtre est Polyeucte, un romain qui s'est converti au christianisme. Par conséquent, il est condamné au martyr s'il n'y renonce pas. Toutefois, il préfère mourir  plutôt que d'abjurer et confier Pauline, sa femme à  Sévère, un chevalier romain amoureux de Pauline. Dans cette scène (scène 3 acte IV) Pauline essaye de le faire changer d'avis mais sans succès. Nous allons vous parlez en premier lieu de l'incompréhension mutuelle qu'il y a entre ces deux personnages. Puis dans un second temps de l'amour tragique qu'il y a entre eux, le dilemme cornélien. Dans la conclusion nous allons montrer comment Polyeucte démontre son amour envers Pauline.

 

        Dans cette scène, nous pouvons voir tout d'abord que c'est un dialogue de sourds. C'est à dire que les deux personnages ne se comprennent pas. En effet dans  les vers 8 à 10 cette incompréhension mutuelle est flagrante. Dans le vers 9 « C'est peu de me quitter, tu veux donc me séduire ? » ;  Pauline lui pose une question auquel Polyeucte ne répondra pas dans le vers suivant. De plus dans le vers 10 « C'est peu d'aller au ciel, je vous y veux conduire. » , il conserve le vouvoiement donc la marque de la distance alors que Pauline elle utilise le tutoiement. Il y a une anaphore de « c'est peu ». Dans le 9éme vers Pauline utilise les mots « me séduire » qui montre une déviation du chemin. Polyeucte lui utilise le mot « conduire » qui montre le fait d'être ensemble . Ici il y a l'opposition entre la colère de Pauline et le calme de Polyeucte. Ensuite on peut voir que ce texte a une rythmique de stichomythie. C'est à dire que les interlocuteurs se répondent vers pour vers, avec des répliques courtes. En effet Pauline dit « Imaginations » et Polyeucte répond « Célestes vérités » (Vers 11). La stichomythie  se répète le vers suivant avec « Étranges aveuglement »et « Éternelles clartés » (Vers 12). Ce dialogue de sourds est concentré sur les deux points de vue différents  du sacrifice de Polyeucte.

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